21/12/2014
Mon inconnu serait-il un aulne ?
Je vous l’avais montré en octobre 2013 dans l’espoir que quelqu’un le reconnaitrait :
Le plus remarquable, c’était ces racines caulinaires :
Mais elles auraient pu être provoquées chez plusieurs plantes hygrophiles par les inondations prolongées durant 6 semaines. On avait surtout évoqué les saules mais ils ont des feuilles étroites et même celui qui a les feuilles les plus larges, Salix caprea ne les a pas aussi « rondes ». Ce qui nous a éloignés de la solution, c’est le bout pointu de quelques feuilles, peut-être dû au jeune âge de l’arbuste, ou de l’arbre. J’espérais trouver la solution par ses fleurs ou fruits mais il n’a toujours pas fleuri. Il a au moins 6 ans mais c’est obligatoirement une plante de semis.
Le 20 décembre 2014, plus d’un an après les inondations, il a toujours des racines adventives caulinaires, certaines à au moins 60cm au-dessus du sol et encore plus nombreuses qu’après les inondations :
Je crois que seuls les aulnes sont capables d’en produire autant et en dehors des périodes d’inondations. Il y a beaucoup d’aulnes glutineux à quelques centaines de mètres au bord de la Seine et j’ai déjà eu un semis qui a pris plus rapidement la forme d’un arbre. J’ai repris les photos. Tout y est : la croissance lente, les lenticelles, les feuilles alternes, la forme des feuilles aussi larges que longues et surtout, par recadrage, j’ai pu trouver des feuilles au bout tronqué, typiques de cet arbre :
De telles feuilles ne peuvent être que celles de Alnus glutinosa. Mais tout n’est pas clair. Pourquoi a-t-il aussi des feuilles avec une pointe ? Pourquoi a-t-il autant de troncs ? Est-ce vraiment dû à son jeune âge ou il y a-t-il une autre explication ? On parle beaucoup de son hybridation facile avec l’aulne blanc, Alnus incana qui a une grande capacité à produire des rejetons comme le mien. On parle beaucoup de leur hybride, pubescens ou badensis ou hybrida mais je n’en ai trouvé aucune description.
Alnus glutinosa un 26 février en bord de Seine :
Alnus glutinosa, bourgeon végétatif et lenticelles un 6 février :
La couleur violacée de ce bourgeon est unique parmi les plantes d'ici. Dès que j'aurai vu un bourgeon suffisamment développé, je saurai si c'est lui ou pas.
11:24 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (2)
Les derniers feux de l'automne
C’est le 20 décembre, la veille du solstice d’hiver mais il fait beau et doux, les plantes n’y croient pas.
On nous dit qu’il ne faut pas laisser les rosiers fructifier, cela les épuise et diminue la floraison. Ceux qui disent cela ne connaissent pas ‘Red Parfum’. Non seulement il a de nombreux cynorrhodons mais le 20 décembre il arbore encore 2 roses et un gros bouton qui va bientôt s’ouvrir. C’est un rosier à la fois très dense et très haut. Sa plus grosse rose est à au moins 3m de hauteur. Elle était à contre-jour et malgré le ciel bleu, elle aurait eu besoin du flash qui n’a pu l’atteindre. Comme elle est d’un rouge très sombre, j’ai dû éclaircir la photo pour bien la voir :
Sur cette photo de l’autre rose, les feuilles jaunes derrière, ce sont les dernières feuilles d’un Rosa rugosa car ce rosier a un magnifique feuillage jaune en automne :
A quelques mètres, Cornus alba, toujours en rouge, lui répond :
Derrière, sur sa gauche, on aperçoit une touffe claire. C’est un Miscanthus dont le feuillage a déjà fané mais qui exhibe fièrement sa floraison :
09:21 Publié dans Plantes, roses | Lien permanent | Commentaires (0)