01/02/2015
Edgeworthia chrysantha
Edgeworthia chrysantha à la floraison si originale et parfumée commence sa floraison en région parisienne. La date d’ouverture de la première fleur varie selon les années. Je l’ai constatée entre le 11 décembre et le 19 février sur le même arbuste à Paris. Mais les gros boutons floraux blancs se font remarquer dès novembre. C’est cet arbuste parisien que j’ai photographié hier :
Il en est exactement au même stade que mon Edgeworthia à Veneux, quelques fleurs se sont ouvertes à la périphérie de l’inflorescence. Le voici photographié à l’instant au flash car il fait déjà sombre :
Vous remarquerez sur la première photo de l’arbuste parisien de nombreuses tiges plus courtes sans fleurs. Ce sont les drageons dont il n’est pas avare quand il est bien installé. C’est ce qui explique que j’en ai trouvé un nouveau très loin du premier. Il a été planté au milieu du jardin appelé Ecole de Botanique. Il est dans un espace large, bien éclairé, sans l’ombre d’un arbre pour le gêner et c’est sans doute pourquoi sa floraison est plus avancée. Certaines inflorescences ont déjà 2 rangées de fleurs ouvertes :
Les fleurs centrales vont progressivement s’ouvrir par cercles concentriques jusqu’à la dernière pour former un gros pompon.
19:47 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
Les cormorans de Paris
Et voici ma deuxième grande attraction à Paris, les cormorans. Ils sont toujours là, c’est leur résidence d’hiver, toujours sur les pontons des embarcations de la police fluviale que mon fils soupçonne de les attirer avec de la nourriture. Mais ce n’est pas nécessaire. Ils ont là un bon poste d’observation, de repos et de séchage et la Seine est poissonneuse.
Mais hier, je n’en ai vu qu’un qui se faisait sécher (il ne peut, comme le canard, imperméabiliser son plumage et passe des heures à se sécher ailes et queue étalées) au milieu de ses copines mouettes :
Il a une tache blanche en haut de la cuisse, tâche qui apparait en période nuptiale.
Où sont les autres ? Tout simplement partis à la pêche, c’est-à-dire sur la rive opposée qui est plus tranquille et où ils ne risquent pas d’être blessés pendant la plongée parce que les bateaux ne s’en approchent pas.
Ils restent au moins une minute sous l’eau, peut-être plus. Le plongeon :
08:59 Publié dans Oiseaux | Lien permanent | Commentaires (1)