26/04/2015
Eriobotrya japonica, le porte-greffe
Mon jeune néflier du Japon, Eriobotrya japonica ‘Oliver’ (le plus cultivé en Californie) avait une croissance étonnante en hiver et il s’est calmé dès l’arrivée du printemps. Surprenant, n’est-ce pas ? Mais j’ai l’esprit lent et je n’ai pas prêté attention au feuillage très différent qui poussait contre son tronc. Je croyais qu’une plante, sans doute très intéressante, genre fruitier, s’était semée à son pied et j’avais l’intention de la récupérer et de la planter ailleurs mais sans voir l’urgence.
Aujourd’hui j’ai prêté davantage attention à mon petit arbre : ces feuilles différentes sont sur 3 rejets déjà forts sur le tronc. Ce sont certainement eux qui ont freiné sa croissance.
J’ai donc cherché sur quoi on greffe un Eriobotrya. Cela peut se faire sur un autre Eriobotrya pour obtenir un sujet de grande taille, sur Crataegus ou Pyracantha, mais le feuillage ne correspond pas. Restaient 2 autres porte-greffe possibles : Cydonia oblonga, le cognassier, et Mespilus germanica, le néflier d’Europe dont j’ai photographié le feuillage pour comparaison. Vous remarquerez sur les photos qu’il pleut, enfin !
Cydonia oblonga :
Mespilus germanica :
Les feuilles du néflier sont plus pointues et plus rigides. Oliver est greffé sur un cognassier.
J’ai coupé ces rejets au ras du tronc et je les ai aussitôt mis en terre dans l’espoir qu’ils vont se bouturer.
Mon vieux néflier du Japon, au moins 20 ans, n’avait jamais fait des rejets. Il n’avait qu’un tronc sans branches sur 3m de haut. Il a fait un rejet il y a 2 ans et un l’an dernier :
Le feuillage de ces rejets est le même que celui du tronc principal. Vit-il sur ses propres racines ou est-il greffé sur un Eriobotrya ? Peu importe, je vais garder ces rejets, cela l’étoffera, il en a besoin.
19:16 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (2)
Rana kl. esculenta
Dans les mares de Veneux il n’y a que des petites grenouilles brunes. Heureusement car elles ne font pas de bruit et cela m’évite des problèmes avec les voisins. Ce sont elles qui m’avaient donné l’idée de creuser ces deux petites mares. Lorsque j’ai emménagé dans cette maison, j’ai eu la surprise de trouver des grenouilles dans la buanderie. Elles entraient par les ouvertures du vide sanitaire. Il n’y avait pourtant aucun point d’eau sur le terrain et je n’en avais pas vu aux alentours. Elles ont occupé les mares aussitôt. Elles n’y sont que pour la reproduction. Le reste de l’année je les rencontre sur le terrain.
A Romilly il y a toutes sortes d’anoures. Sur le terrain je rencontre toute l’année des petites grenouilles brunes, même l’hiver lorsqu’en jardinant j’en dérange une cachée sous terre.
C’est plus rare mais il m’arrive de rencontrer un crapaud :
Mais je n’ai jamais rencontré une grenouille verte sur le terrain loin de la mare. Elles sont pourtant nombreuses. Mais elles ne quittent pas la mare.
Rana klepton esculenta, la grenouille verte, a une vie très différente. Klepton veut dire que c’est un hybride entre d’autres espèces, mais c’est une hybridation stabilisée et elle se reproduit à l’identique. Cette grenouille a des sacs vocaux et sait se faire entendre. Elle est très aquatique et ne s’éloigne jamais du point d’eau. Et elle vit en groupes. C’est ce que je viens de découvrir.
J’allais prendre de l’eau à la mare. La première fois j’ai dû arriver un peu brutalement. J’ai juste entendu une série de ploc dans l’eau. Ensuite j’y suis allée plus calmement. J’ai vu une grenouille verte sans doute adulte au bord de l’eau.
Elle n’était pas farouche. Avec des mouvements lents j’ai plongé mon arrosoir à moins d’un mètre et elle n’a pas bougé. Lorsque je suis partie, elle était toujours immobile au même endroit.
Lorsque je suis revenue, il y en avait quatre : trois se touchaient
et la quatrième était à 50cm de distance
Lorsque je suis arrivée à 1m, les petites ont sauté dans l’eau, la plus grosse et restée.
01:33 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0)