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24/06/2015

L'unique fruit de Crataegus pedicellata

Lorsque je vous ai montré cette belle aubépine en fleurs, de grandes fleurs à 3 styles,

crataegus pedicellata romi 29 mai 2015 041 (2).jpg

crataegus pedicellata romi fl 29 mai 2015 041 (4).jpg

je vous ai dit qu’il n’y avait aucun espoir qu’elle fructifie cette année. En effet elle est autostérile et la seule aubépine qui fleurit sur mon terrain pour l’instant, c’est la sauvageonne Crataegus monogyna et sa floraison était déjà terminée. Pourtant il devait rester encore une fleur puisqu’un ovaire de Crataegus pedicellata, et apparemment malheureusement un seul, s’est développé :

crataegus pedicellata romi 20 juin 2015 046.jpg

C’est peu et pourtant c’est beaucoup : je pourrai photographier ce fruit et le goûter.

19:36 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)

Le grand nettoyage de printemps

Il parait que cette expression existe dans de nombreuses langues et de nombreux pays. Ici, le 18 juin, cela ressemblait plutôt à un nettoyage de fin d’été après une longue sécheresse. Je ne sais de quand date la dernière pluie mais ce dont je suis certaine, c’est qu’il n’est pas tombé une seule goutte d’eau en juin, sauf hier, j’y ai presque cru mais je n’ai relevé que 2mm et en ce moment je remonte le niveau des mares, surtout pour sauver les larves de libellules. Celles de 2 ans sortent en juillet.

Romilly a été beaucoup plus gâté. A mon dernier passage  j’ai trouvé dans le pluviomètre 6mm et une bienheureuse limace.

Quelle que soit la saison, le grand ménage dans ma maison comporte obligatoirement l’intervention d’une entreprise car tout n’est pas à la portée d’une femme de ménage, ni d’un homme d’ailleurs, il faut être équipé. Quand on fait construire une maison, on voit l’esthétique mais on ne pense pas toujours aux conséquences :

vitres veneux 18 juin  juin 2015 001.jpg

De même lorsqu’on achète un terrain, on voit la beauté des arbres mais on ne regarde pas la nature du sol, on ne voit pas que c’est de la silice pure, celle qui a été l’unique base du verre de Murano. Mais ce sable absolument pur, c’est l’enfer pour les plantes. Si on veut autre chose que les dures à cuire qu’offre la nature, il faut arroser, encore arroser, presque tous les jours. Cela coûte cher et prend beaucoup de temps. Même les plantes vendues pour terrain sec ne s’accommodent pas de tant de sécheresse et tant de pauvreté.

Après une telle expérience, je n’ai pas acheté le terrain de Romilly sans faire attention à sa nature et à l’accès à l’eau.