Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

02/01/2017

Sureaux persistants

J’attendais qu’il dégèle pour vous les montrer. Trois de mes sureaux gardent leur feuillage en hiver.

Depuis plusieurs jours il gelait à – 2° au petit matin dans mon jardin protégé par ses arbres, sans doute – 3° ou -4 ° dans la rue. Cela ne s’est pas aggravé en niveau de gel les deux jours précédents mais il n’a pas dégelé dans la journée. Le jardin était couvert de givre, c’était très beau :

1 givre veneux 1 janvier 005.jpg

2 givre veneux 1 janvier 004.jpg

3 givre veneux 1 janvier 003.jpg

C’est le houx qui porte le mieux le givre, tout couvert de frisottis :

4 givre veneux 1 janvier 001.jpg

La forêt était féérique :

5 givre forêt veneux 1 janvier 006 (1).jpg

6 givre forêt veneux 1 janvier 006 (2).jpg

7 givre forêt veneux 1 janvier 006 (3).jpg

8 givre forêt veneux 1 janvier 006 (4).jpg

Mais il a dégelé à la fin de la nuit dernière et il n’a pas regelé dans la journée. Il tombait une sorte de petite pluie, mais uniquement sur mon terrain car c’était l’eau du givre sur les arbres. Ce n’est pas ce qu’avait prévu la météo. Je suis retournée voir sur Météo-France s’ils en convenaient. Bien au contraire, ils ont mis l’Ile de France en zone orange. Mais cela fait un moment que je prends la météo avec des pincettes, même à court terme.

J’ai profité de cette journée sans gel pour photographier mes sureaux à feuillage permanent.

Sambucus hookeri est le vrai arbustif persistant. Mais il végète un peu à cause du terrain trop pauvre et de a sécheresse en été. Je vais améliorer son sol dès que le temps me donnera envie de jardiner. Aujourd’hui :

9 hookeri veneux 2  janvier 001 (2).jpg

Sambucus chinensis est un sureau herbacé. A Veneux dans son vaste pot laissé toute l’année dehors il a du feuillage toute l’année. Il reste une grande tige bien feuillée de l’année qui finit mais elle commence à avoir du mal à se tenir :

10 chinensis veneux 2 janvier 003 (2).jpg

Et le feuillage pour l’année qui commence a déjà bien démarré :

chinensis veneux 2 janvier 003 (1).jpg

A Romilly en pleine terre (même clone par dédoublement des rhizomes de Veneux) il se comporte différemment et cela n’est pas une question de température. Les parties aériennes fanent et disparaissent en automne. Mais les jeunes pousses se voient dès janvier, plus petites que celles de Veneux.

Celui qui a le type de végétation le plus complexe, c’est Sambucus palmensis, le sureau des Iles Canaries. On le dit caduc mais cela ne correspondait pas à mes observations depuis une quinzaine d’années. Pour moi il était semi-persistant puisque le feuillage de l’année précédente ne tombe que lorsque les jeunes feuilles sont déjà assez grandes en janvier. Un 25 décembre :

11 palmensis bourgeon veneux 25 dec 023.jpg

Le 25 janvier 2016 :

12 palmensis veneux 3 25 janv 2016.jpg

Il a donc des feuilles en permanence.

Mais cette année, j’ai découvert qu’il peut effectivement être caduc mais pas en hiver, en été. Ce qui lui fait perdre son feuillage, ce n’est pas le froid (sauf en régions trop froides) mais la soif.

Je l’avais déjà vu souffrir en été. Photo du 24 juillet 2008 :

13 palmensis souffre 24 juillet 2008 025.jpg

Mais avec un bon arrosage il redressait ses feuilles. Cette année il a tellement souffert de la soif, sans doute parce qu’il est maintenant trop grand pour que mon arrosage soit efficace, il avait perdu tout son feuillage. Le 31 août :

14 palmensis veneux 31 août 2016 001.jpg

Il m’a fait très peur, j’ai craint qu’il soit mort. Je me suis un peu rassurée en me disant qu’il était peut-être comme le sureau mexicain, caduc en été pour se protéger de la sécheresse et non en hiver. J’avais vu juste. Depuis un mois, donc avec un peu d’avance, il refait son feuillage. Aujourd’hui, il a des feuilles encore petites mais sur toutes les branches :

15 palmensis veneux 1 janvier 011.jpg

 

20:29 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (1)