11/05/2012
Inondation
Je n’étais pas allée à Romilly depuis le 28 avril. Deux jours sans pluie, beaucoup de chaleur hier (le thermomètre a noté un maximum de 31°), je croyais que l’herbe était bien sèche et j’avais amené la tondeuse. Je ne m’attendais pas à l’énorme surprise : un terrain complètement inondé.
Pour la première fois en janvier 2011 j’avais vu un niveau très élevé de la nappe phréatique qui m’avait fait admettre que le terrain était effectivement inondable. Mais il n’était inondé que dans sa limite nord au bord du fossé de drainage.
Aujourd’hui, toutes les allées étaient sous l’eau et aussi la zone de la haie de cornouillers sanguins. Voici la zone où habituellement je fais demi-tour et je stationne. J’ai aménagé la possibilité d’un demi-tour sans marche arrière pour ne pas m’embourber en cas de terrain humide parce que je n’ai que deux roues motrices.
Le pluviomètre indiquait 40 mm pour 13 jours. Ce n’est donc pas la quantité de pluie qui est la cause de cette inondation, cela n’a pu faire monter d’un mètre la nappe phréatique. C’est, bien sûr, cette fois encore, le niveau de la Seine. J’ai vérifié : la section dite Seine troyenne correspondant aux départements 10 et 51 est la seule en alerte jaune (le premier niveau). Il a dû beaucoup pleuvoir sur les montagnes.
J’ai remballé ma tondeuse et les 4 plantes que je voulais installer. Avec la pluie et quelques poussées de chaleur, les orties et les ronces bleues sont reparties de plus belle et il ne sert à rien d’y retourner avant plusieurs jours. Ensuite un travail monstrueux m’attend.
22:45 Publié dans inondations, Romilly sur Seine | Lien permanent | Commentaires (0)
Duchesnea indica
J’ai vu aujourd’hui les premières fleurs du fraisier des Indes, Duchesnea indica, que l’on peut confondre avec le fraisier des bois, Fragaria vesca, avant la floraison.
J’en avais planté 2 ou 3 pieds il y a très longtemps près de la mare parce qu’on m’avait fait croire qu’il aimait l’humidité. L’endroit ne lui a pas plu car il a presque aussitôt disparu. Plusieurs années plus tard je l’ai retrouvé au pied du mur ouest de la maison. Il y a vécu quelques années mais sans beaucoup proliférer. Cette année il en reste un peu mais vers la partie sud du mur. Et, pour la première fois, je le retrouve dans la zone la plus ensoleillée de ce terrain très boisé, en plein soleil près de la clôture sud. De toute évidence il est à la recherche du meilleur coin pour lui, de préférence ensoleillé.
Le feuillage est semblable à celui du fraisier. Il y a des petites différences dans la forme des lobes, l’intensité du vert, le nombre de poils… Mais si on n’a pas les deux ensemble ce n’est pas évident.
Feuilles de Duchesnea indica :
Feuilles de Fragaria vesca, on voit bien la pilosité du pétiole :
Avec la floraison, la confusion n’est plus possible. Les fleurs de Duchesnea sont jaunes
Celles de Fragaria sont blanches
Parfois roses chez des cultivars.
Mais la couleur de la fleur n’est pas sa seule différence. Elle a une particularité qui permettra aussi de la distinguer d’une potentille dont nous parlerons plus tard et dont la fleur jaune est semblable à une différence près. La fleur de Duchesnea indica présente en dehors du calice un épicalice de grande taille débordant la corolle.
Sur le bouton l’épicalice est le premier à se déployer, le calice est encore plaqué sur la corolle :
Epicalice, calice et corolle comportent tous 5 éléments. Sur la fleur ouverte les éléments du calice triangulaires s’intercalent entre les pétales, les éléments de l’épicalice, très larges, sont au même niveau que les pétales et les débordent largement :
04:44 Publié dans flore locale, Plantes | Lien permanent | Commentaires (1)
Rencontres
J’ai fait aujourd’hui deux charmantes minuscules rencontres.
L’après-midi, en plein soleil (30° à l’ombre), cette très petite sauterelle aptère, à peine 1cm ou moins. Je pense à une très jeune decticelle cendrée.
Le soir, ce petit volatile, lui aussi à peine 1cm, s’est posé sur moi puis est parti sur une lampe. La photographie n’est pas ma spécialité et je n’ai pas su faire de meilleures photos parce qu’il était posé sur l’ampoule (pas à incandescence, heureusement pour lui). C’est peut-être une fourmi volante.
02:22 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (2)