31/05/2018
'Maria Lisa' veut du soleil
‘Maria Lisa’ est un joli rosier liane ancien. Je l’avais planté il y a de nombreuses années auprès d’une arche qui devait le soutenir. Mais l’emplacement ne lui a pas plu, il était trop à l‘ombre. Il a eu une toute petite floraison au printemps qui a suivi sa plantation, en 2008. Puis plus rien. Et je m’en suis désintéressée, je ne l’ai même pas accroché sur l’arche.
Mais je savais bien qu’il était toujours vivant, je voyais toujours son beau feuillage à petites feuilles mais très sain qui persistait même en partie en hiver. Le 14 février 2014 :
Il y a presque 2 ans j’ai fait élaguer un grand hêtre au sud. L’an dernier le rosier a daigné faire un petit nombre de fleurs et beaucoup plus cette année. Le soleil lui a redonné l’envie de fleurir.
Ses jolies petites fleurs sont très attirantes et en permanence remplies d’insectes gourmands :
N’ayant pas été attaché à son tuteur, il s’est étalé et même beaucoup étalé et il s’est marcotté de-ci de-là. Il est allé ainsi jusqu’à une deuxième arche où son rejeton est presque aussi volumineux que le pied d’origine et bien enraciné :
Et entre les deux encore un pied :
Il ne me reste plus qu’à m’occuper de lui un peu plus sérieusement.
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28/05/2018
Trichodes apiarius, Clairon des Abeilles
J’allais voir de plus près les fleurs du seringat dans l’espoir d’y rencontrer l’étonnant et ravissant sphinx gazé qui s’était gavé de nectar les deux derniers printemps.
https://www.fontainebleau-blog.com/insectes/sphinx-gaze-h...
Il n’y était pas mais j’ai cru voir un gendarme. C’étaient les couleurs, rouge et noir mais pas le comportement, sirotant seul le nectar, et encore moins la forme et la disposition des dessins. Il s’est de plus révélé très vif, rapide, et maitrisant parfaitement le vol. C’est au point que je n’ai pu faire davantage de photos et fignoler la mise au point.
C’est un insecte plus rare, un coleoptère, surnommé Clairon des abeilles. Les deux le plus souvent rencontrés sont Trichodes apiarius et Trichodes alvearius. Lui, c’est apiarius que l’on distingue facilement de l’autre au noir intense jusqu’au bout de l’extrémité postérieure des élytres alors que chez alvearius il y a une toute petite bordure orange.
A noter les gros "biscottos" du fémur de la 3è paire de pattes, c'est un mâle.
13:38 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0)
21/05/2018
'Neige d'Avril' ou de mai
Ce ravissant rosier liane hybride de multiflora, créé en 1908, s’appelle ‘Neige d’Avril’ mais ici il fleurit à partir de mai.
Sa floraison est longue mais pas remontante et s’il faut le tailler c’est en fin d’été. Ses fleurs semi-doubles sont légèrement parfumées. Il n’a pas d’épines, cela m’a permis de le placer autour d’un passage.
Il est entouré de la floraison aussi blanche des sureaux noirs :
La floraison est dense, en bouquets serrés :
Cette rose nous montre que les pétales supplémentaires des roses doubles ou semi-doubles se forment à partir des étamines :
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19/05/2018
Camellia x cuspidata 'Spring Festival'
La particularité des Camellia cuspidata, c’est le petit feuillage qui se colore de bronze sur les jeunes pousses au printemps :
Les fleurs sont petites et sur l’espèce type simples et blanches. Mais ‘Spring Festival’ est un hybride à fleurs semi-doubles roses. Le port est assez étroit, cela permet de le cultiver en pot. Sa croissance me semble lente, du moins au début, mais il devrait approcher 4m.
Les fleurs sont encore peu nombreuses sur mon camellia parce qu’il est très jeune, c’est sa deuxième floraison, mais elles seront à maturité extrêmement nombreuses.
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18/05/2018
Le fauve enfin capturé
Elle me narguait depuis des jours. Non seulement elle faisait des dégâts et je ne savais plus où planquer ce qui pouvait l’intéresser car elle était capable de sauter haut, mais de plus elle me narguait le soir en passant et repassant entre mes jambes lorsque je regardais la télé. Incapable de monter le piège de façon efficace, j’ai fait appel à ma belle-fille Rachel et le résultat a été immédiat.
Comment était-elle entrée dans la maison ? Je n’ai plus de chat pour l’importation de souris vivantes. Comme pour les fauves capturés pour les déplacer vers un endroit plus adapté, je l’ai relâchée dans le jardin sous le nez de Cassonade, la chatte errante que je nourris par pitié parce qu’elle est handicapée. Il n’y avait aucun risque, avec une seule patte avant elle ne peut rien attraper.
11:14 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0)
15/05/2018
Rhododendron catawbiense
Ceux qui suivent mon blog le savent. Mon terrain est très pauvre, mais cela peut s’amender, mais il est surtout très sec, ne garde même pas l’eau d’arrosage, car c’est du sable pur sur plusieurs mètres de profondeur. Si les Camellia savent se contenter de mes arrosages et ont presque tous survécu, c’est beaucoup plus difficile pour les Rhododendron et je les ai presque tous perdus en été. Pourtant certains, les durs à cuire, me font le plaisir de survivre et de m’offrir leurs superbes floraisons. Ces super résistants, des faciles à vivre, sont le beau blanc que je vous ai montré récemment, Cunningham’s White, car c’était le premier fleuri et 5 Rhododendron catawbiense qui sont maintenant en fleurs.
Sur cette dernière photo on voit tout en haut à gauche le feuillage de Actinidia melanandra qui le surplombe avec une belle promesse de fleurs :
Le pistil est plus long que les étamines :
11:24 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
13/05/2018
Lunaria rediviva
J’ai cru que je l’avais perdue. Alors que la lunaire bisannuelle était en fleurs, je ne voyais plus ma lunaire vivace.
En fait, elle garde son feuillage au moins jusqu’en décembre, comme pour accompagner ses siliques, puis elle le perd. Ne pas la voir en avril était tout de même inquiétant. Mais elle a repris d’un coup et, en quelques jours seulement, elle a refait feuillage et fleurs. J’ai repris mes anciennes photos. Tout est normal, L. annua commence à fleurir en avril et L. rediviva en mai.
On voit derrière des fleurs de la bisannuelle, c’est un semis spontané récent.
Elle repose sur son tapis habituel d’aspérule accompagné d’un envahisseur plus récent, le lamier.
Contrairement à Lunaria annua, Lunaria rediviva n’est pas spontanée dans la région, je l’ai plantée. Plus rustique, jusqu’à -23°, elle aime les zones plus nordiques ou les montagnes. Et il ne faut surtout pas oublier de l’arroser.
18:09 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
10/05/2018
La saison des genêts
C’est la grande saison des genêts. Dans la forêt le sauvage genêt à balais, Cytisus scoparius, s’installe partout où passe le soleil.
Il se ressème facilement et s’était installé dans mon jardin il y a quelques années. Je l’ai même vu récemment sur le terrain voisin :
Mais sa durée de vie est courte et j’ai préféré installer le genêt des teinturiers, Genista tinctoria ‘Porlock’. Il aime autant le sable et attire autant les bourdons :
20:03 Publié dans flore locale, Plantes | Lien permanent | Commentaires (2)
09/05/2018
Actinidia kolomikta
Mes Actinidia kolomikta sont en fleurs. On les dit souvent peu rustiques, réservés à la zone 9. Ils ont pourtant résisté aux températures exceptionnelles cet hiver de -10°. Il ne leur manque pas une branche, pas une feuille, et ils fleurissent. Ils sont cependant en retard, ils fleurissent habituellement en avril. Mais j’ai peut-être tardé à voir les fleurs car elles sont minuscules et cachées par le feuillage.
Ils sont dioïques comme il se doit pour un Actinidia. Mais ils sont vendus le plus souvent sans précision du sexe. C’est parce que seul le mâle est vendu pour des raisons essentiellement décoratives à cause de son feuillage panaché d’argent et de rose au printemps. En amoureuse des plantes, j’ai fini par réagir, au bout de plusieurs années il est vrai, et j’ai fini par apprendre que la femelle donne des petits fruits comestibles. Je lui ai donc acheté une compagne, pas facile à trouver.
Le mâle :
L’ovaire est présent mais tellement atrophique qu’on ne voit que les étamines.
La femelle :
Les étamines semblent bien formées mais elles sont stériles et situées à la base de l’ovaire qui les dépasse. Le gros ovaire est surmonté de nombreux pistils blancs.
Les fruits photographiés plus tard une autre année :
Remarque sur la rusticité : Beaucoup de pépiniéristes mal renseignés le donnent rustique seulement jusqu'à -7°. Les plus sérieux lui autorisent jusqu'à la zone 4. Pas étonnant puisqu'on l'appelle kiwi arctique.
21:38 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (3)
01/05/2018
Convallaria majalis
10:50 Publié dans flore locale | Lien permanent | Commentaires (1)