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22/09/2007

Les gags de Trifouilly, suite

Si je vous raconte tout cela, c'est parce que, aujourd'hui, j'ai reçu une facture pour l'eau !
J'ai ce terrain depuis 2001, je n'ai jamais eu l'eau, je n'avais jusque là jamais reçu de facture pour l'eau, et je n'ai jamais demandé l'eau.
Extrait de la "chose" :

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détail pour y voir mieux :
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A-t-on installé un compteur sans que je le demande ? sans m'en avertir ? totalement à mon insu ? Et où est-il ? je ne l'ai pas vu. Mais il semble que j'aie tout de même réussi à consommer 10 m3 !
C'est très officiel. Je dois payer dès reception de la facture à la perception du canton.

J'espère que vous appréciez, cela met un peu d'animation sur ce blog trop botaniquement sérieux.

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Les joyeux gags de Trifouilly

Vous vous souvenez que je n'ai droit à rien, même pas à l'électricité alors que le maire a signé une page de mon titre de propriété où il est coché que le terrain dispose de l'électricité.
Lors de ma conversation avec le maire, il m'a d'abord dit que c'est EDF qui refuse. Mais EDF accepte et m'a envoyé un devis en bonne et due forme, toujours en ma possession. C'est seulement après qu'EDF m'a prévenue que le maire refuse le branchement. Voir note échec à EDF du 2 décembre 2006.
A la suite de cette précision de ma part, le maire m'a dit qu'il ne peut autoriser l'électricité puisque je n'ai pas droit à une construction. Je savais, même pas une cabane de jardin de 2 m2. Je sais aussi que c'est faux, pour 2 m2 je n'ai pas d'autorisation à demander.
Alors, mentionner que le terrain a accès à l'électricité, ça sert à quoi ? Sans doute cela me permet le grand plaisir de m'asseoir sous un arbre et de contempler les poteaux.
Toute la conversation a été de ce type, mauvaise foi et manipulation.. Je suis arrivée agressée, j'en suis partie agresseur... sauf que je suis peu sensible à ce genre de manipulation et, puisque je vais donner le terrain au WWF, mes relations avec le maire n'ont pas grande importance.
Mais le maire a signé aussi que le terrain dispose de l'eau. Je n'ai jamais demandé le branchement. Tout est refusé, pourquoi pas l'eau ? Qu'en ferais-je d'ailleurs ? Si je viens pour 3 ou 5 heures, il me suffit d'apporter une bouteille d'eau et une thermos de café.
Et c'est là qu'est la surprise.
A suivre...

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28/07/2007

On déménage ?

Hier, j'ai commencé à explorer les éventuels terrains de remplacement. J'en ai trouvé déjà un très intéressant : presque 1 ha et un vaste étang alimenté par un ru. Donc pas de problème d'arrosage : la terre est lourde et l'eau à proximité des racines. Beaucoup d'avantages en comparaison de Trifouilly : pas de destruction permanente des berges par des péniches, pas de défrichage presque insurmontable, accès et stationnement facile même pour des visiteurs.
Il est vers Auxerre, presque 2 fois plus loin que Trifouilly. Mais si j'ai un abri qui me permet de laisser du matériel d'entretien lourd et d'y rester de 8 à 12 h selon la saison au lieu de 3 à 5 h, j'y gagne beaucoup.
J'ai vu de vastes terrains plus proches, même à moins de 10 km de chez moi, mais le problème serait la nécessité d'arroser.
Il resterait à déménager la collection. Le climat est plus continental, les sureaux en limite de rusticité devront être rapatriés vers Veneux. Pas de problème pour palmensis, il préfère ce terrain. Pour d'autres, je crains surtout pour adnata et chinensis, ou pour ceux que je pourrai acquérir, je vais devoir améliorer de façon plus profonde des zones de terrain. Il faut aussi compter 2 à 3 ans pour tout déménager. En effet, pour les sureaux rares, voire presque introuvables, il faut déménager les pieds un par un quand il y a plus d'un exemplaire, et faire des boutures et attendre d'être certaine de la reprise lorsqu'il n'y a qu'un exemplaire. Je ne peux courir le risque de perdre une espèce.

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25/07/2007

Sévices

Oui, à Trifouilly les sévices sur ma petite personne continuent, et c'est de plus en plus grave.
Je vous ai déjà parlé (note du 29 mai) de la tonte régulière du bord de mon terrain, en particulier sur le bord est, sur environ 2 m, pour réaliser un chemin pour les promeneurs. Je n'ai rien contre. Ce qui ne m'allait pas, c'est qu'on ne m'ait jamais demandé mon avis.
Cette fois, ça s'aggrave : je l'ai trouvé élargi d'encore 1 mètre grâce à des abattages d'arbustes et des "élagages" d'arbres. Ce n'est pas de l'élégage, c'est du carnage, un exemple :

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Je vous avais expliqué l'élargissement de ce "chemin" dans la partie sud pour contourner un pylone et un compteur. Cette fois l'élargissement ampute mon terrain de plus de 8 m à ce niveau ! Voilà le résultat :
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oui, massacre de l'aubépine à plus de 8 m du bord
et le prunier
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et tout est laissé sur place
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29/05/2007

Etrange Trifouilly

Quelqu'un tond le chemin mais s'arrête à mon terrain

medium_tonte.jpg

et poursuit la tonte sur mon terrain. Mon terrain va jusqu'à un mètre de la clôture, c'est-à-dire au niveau des poteaux. On me tond donc environ 2 m et même bien plus en haut
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et c'est pareil au niveau de l'autre chemin au nord
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Tout ça n'est pas grave, cela n'empêche pas les bourdons de butiner l'ail
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03/05/2007

Le camouflage fleuri du wagon

Vous connaissez le côté est du wagon, occupé en grande partie par Sambucus canadensis 'Adams'. Voici le côté ouest décoré par un Viburnum opulus sauvage

medium_Viburnum_wagon_2_mai_.jpg

Côté sud, la nature l'a doté , entres autres d'un rosier, sans doute Rosa canina étant donné le pH du sol
medium_Rosa_canina_2_mai_.jpg

et aussi une aubépine
medium_Aubépine_2_mai_015.jpg

Toutes ces belles plantes sauvages ne fleurissaient plus lorsque j'ai acheté le terrain, étouffées par les semis denses de frênes et de cornouillers sanguins, qui d'ailleurs s'étouffaient eux-mêmes.
Je m'active à la décoration du côté nord, il y a déjà un camélia. De ce côté je ne vais pas obturer l'espace sous le wagon, ce que j'ai fait sur les autres faces pour l'accès des grimpantes, car il y a là-dessous une vie animale intense et l'accès aux terriers doit être préservé.

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15/03/2007

La vie à Trifouilly

Un petit lézard d'hiver. Les cailloux du remblai pour la voiture lui plaisent, il y a des trous pour se cacher dès que j'arrive, mais j'en ai vu au moins quatre en même temps.

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Et les fleurs de saule sont bonnes pour les abeilles et les bourdons. Celle-ci a déjà de belles boules de pollen.
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15/12/2006

Trifouilly la Garenne

Mes proches, pour lesquels ce blog est écrit, savent où se trouve ce terrain. Mais vous comprendrez que je ne donne pas sa localisation. Ce n'est pas parce que je ne dis pas que du bien de ses administrations car pour tout ce que j'écris j'ai des preuves ou des témoins, mais parce que je ne veux pas y attirer des visiteurs. Je ne pourrais les recevoir dans des conditions de confort et surtout de sécurité décentes. Il faut que je pense à trouver un autre site pour ma collection.
Nous l'appellerons donc Trifouilly la Garenne. Voir la définition de Trifouilly dans le Wiktionnaire. Trifouilly donc parce que nous sommes en pleine France profonde, celle du début du 20è siècle. Au point de vue administratif, bien sûr, pas à cause de mes voisins qui sont adorables et m'ont sortie d'ennuis déjà deux fois avec le sourire et efficacité. La Garenne parce que le terrain est envahi d'adorables lapins qui détalent dans toutes les directions quand j'arrive et font des trous partout. Mais le terrain leur appartient autant qu'à moi et il suffit de prendre des précautions, du grillage autour des jeunes troncs, du répulsif sur certaines plantes, etc...Il paraît que ça ne plait pas à l'agriculteur mais les chasseurs s'en occupent et les lapins le savent, dès l'ouverture de la chasse ils sont invisibles.

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14/12/2006

L'avenir du terrain

Je leur fais confiance, ils trouveront bien quelque chose encore. Pourquoi cette coalition ? Une magouille ? Quelqu'un a envie d'acheter ce terrain pour presque rien ? Mais il y a une erreur de raisonnement. Il valait presque rien, maintenant il ne vaut rien, absolument rien, on ne peut rien y faire. Je ne peux donc le vendre.
Il y avait une précaution à prendre : faire un testament pour protéger mon fils et ce blog est en partie écrit pour le lui expliquer. Un héritage, ça se refuse ou ça s'accepte en totalité. Pour avoir entre autres la belle maison dans une belle petite ville moderne sur un beau terrain, il devrait accepter tous les ennuis d'un terrain sans aucune valeur marchande. Il reviendra donc à une association qui le fera retourner à la nature, son seul avenir possible.
Si la pression augmente, je ferai une donation à une organisation ou association (si vous avez des idées...) avec réserve d'usufruit le temps de déménager mes plantes rares. Mais pour cela je dois bien réfléchir, trouver celle qui convient le mieux à ce terrain. Un testament peut être refait, pas une donation.

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13/12/2006

Le rapport

Ensuite il a rédigé un rapport. J'ai du décliner nom, prénom, date et lieu de naissance, situation familiale, profession, prénom du père, nom et prénom de la mère. Que venaient faire mes parents dans cette affaire ? Ils sont morts depuis longtemps et surtout ils n'avaient plus à répondre de mes bêtises, si bêtise il y avait, depuis encore bien plus longtemps. Il est vrai que mon nom italien (était-il bien italien, des noms qui se terminent en i peuvent avoir d'autres origines) et ma naissance hors de France laissaient planer un doute sur ma qualité de française. Cela permettait de cerner le problème.
Il a tapé le rapport sur un ordinateur (il n'y a pas Internet sur ce truc ?). Il l'a imprimé et m'a demandé de le signer. J'ai tenté de le lire, j'arrivais péniblement à voir les mots mais mon esprit n'arrivait pas à en comprendre le sens. J'étais épuisée, je voyais la route que j'avais encore à faire dans la nuit et le brouillard. Alors j'ai signé. Il fallait en sortir. Je me suis dit qu'il ne pouvait rien m'arriver si je n'avais commis aucun délit.
Je suis partie sans même une copie de ce que j'avais signé. Avec un particulier ou une société de droit civil on ne peut signer quoi que ce soit sans en avoir un double ou une copie. Mais avec la gendarmerie...

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La gendarmerie

Imaginez d'abord le voyage, après une journée de travail fatiguante. A 64 ans je me déplaçais plusieurs fois dans la journée et j'avais dû ce jour-là grimper dans le froid et le vent en haut d'une installation de carrière, assister et participer activement à une réunion. J'ai conduit 65 km à la nuit tombante et dans un brouillard épais. A l'arrivée, je suis restée deux minutes dans la voiture pour détendre mon dos et récupérer une vision à peu près nette.
Le gendarme m'a montré des photos de ma terrasse. Il les avait prises lors de son passage en été. Pourquoi ne m'avait-il rien dit à ce moment-là ? Probablement parce qu'il attendait la conduite à tenir de son donneur d'ordre. Je lui ai demandé qui lui avait demandé ce rapport sur mon terrain. Il m'a répondu que c'était de sa propre initiative. Je lui ai remis les textes légaux imprimés sur Internet. Il les a lus mais semblait ne pas comprendre ce qu'est le site du gouvernement français.

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12/12/2006

Message volant

Dans la gendarmerie, pour communiquer, on a dépassé le stade des signaux de fumée mais on n'a pas encore découvert les moyens modernes : poste, téléphone...
Quelques mois après le passage du gendarme sur mon terrain, j'ai trouvé un petit bout de papier coincé contre le manche d'un outil. J'ai failli le jeter, pensant que c'était l'étiquette de cet outil neuf que j'avais omis d'enlever et qui s'était décollée. Sur ce papier tout humide (nous étions à la mauvaise saison) et frippé il y avait le cachet de la gendarmerie, le nom du gendarme, mon nom et le numéro de téléphone de la gendarmerie qu'on me demandait de rappeler. J'ai d'abord vérifié dans l'annuaire que c'était bien le numéro de la gendarmerie car ça ne faisait pas sérieux. Il y avait mon nom, bien orthographié. Personne ne connaissait mon nom dans le quartier. Il l'a donc obtenu à la mairie et donc mon adresse. Pourquoi ne pas m'envoyer cette demande par la poste ? Pour économiser un timbre ?
J'ai téléphoné. Le gendarme en cause (et pas un autre, chacun gère ses affaires m'a-t-on expliqué) m'a demandé de venir à la gendarmerie d'une petite ville proche du terrain. A cette époque je travaillais. J'ai proposé un vendredi après-midi ou un samedi. Impossible. J'ai fini par accepter de venir un soir après mon travail donc à 18h30 car je travaillais jusqu'à 17h30 et généralement encore plus loin que mon domicile.
J'ai cependant réussi à obtenir la raison de ce déplacement et j'ai pu chercher sur le site web du gouvernement tous les textes concernant cette affaire.

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09/12/2006

Le gendarme

Quelques mois plus tard, en plein été, j'ai vu passer un gendarme. Il s'est promené de long en large dans tout le quartier. Il s'est même avancé vers la berge, sans doute pour voir mon wagon. Il s'agit d'un très, très, très vieux wagon de marchandises posé sur des colonnes de parpaings. Il est pourri, rouillé, percé autant au toit qu'au sol. Il est impossible de le faire évacuer parce que le véhicule nécessaire pour cela ne peut plus y avoir accès (chemin de 3 m de large avec un angle droit). J'ai donc décidé de le transformer en support pour plantes grimpantes et protection contre les vents d'est pour des camélias. A l'est, il est caché par un grand sureau canadien. Ainsi, il est de plus en plus beau.
Lorsque le gendarme est passé près de moi, il m'a dit bonjour. Mais, à ce détail près, il ne m'a pas adressé la parole.

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Le wagon et son sureau

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08/12/2006

La terrasse

Il n'était pas question de faire quoi que ce soit qui demande autorisation, ce serait non. Et je n'ai pas l'intention de tricher. J'ai donc étudié les textes de loi, j'en ai discuté avec l'entreprise chargée des travaux, toujours la même, la sérieuse régionalement appréciée. Nous avons opté pour une terrase de moins de 60 cm de hauteur.
J'ai pensé à tout pour qu'il ne me soit pas reproché de gêner l'écoulement des eaux en cas de débordement de la Seine. J'ai fait creuser le terrain. La dalle de béton est posée sur une seule rangée de parpaings, c'est la seule occupation au sol. En dessous c'est le vide et une ouverture, située plus bas que le reste du terrain permettrait à l'eau de s'engouffrer et les parpaings feraient drain.
Cette terrasse est invisible, sauf du chemin, à condition d'être juste à ce niveau, et sera cachée par la végétation, surtout à base de persistants. Ce chemin n'est utilisé que par moi et par l'agriculteur avec ses engins.

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Premier sauvetage par un voisin

Si ce terrain n'est pas très inondable, il a la particularité de se transformer en marécage quand il pleut beaucoup l'hiver. Je me suis horriblement embourbée un dimanche d'hiver, pourtant juste au bord du chemin d'accès nord. Imaginez : loin de tout, à 7 km de la première petite ville où probablement aucun garage n'était ouvert, pas de téléphone (le portable ne passe pas), pas de voisins en hiver. Heureusement un voisin lointain m'a vue. Armé seulement d'une petite pelle pliante, il m'a sortie d'affaire. Une manoeuvre étonnante, je n'aurais su faire ça.
Je ne pouvais risquer chaque fois de m'embourber. Il me fallait une zone sûre, au bord du chemin d'exploitation sud, loin de la Seine. Il est impossible de stationner sur le chemin sans bloquer la circulation, il ne mesure que 3 m de large, celui du bas aussi.

20:55 Publié dans Trifouilly | Lien permanent | Commentaires (0)

02/12/2006

J'ai enfin l'électricité !

Que faire ? téléphoner à la mairie ? Sans doute pour le même résultat que précédemment : "je suis le chef et je n'ai pas d'explications à donner".
Me battre ? et dépenser de l'argent et du temps ? J'ai un meilleur emploi pour mon argent et pour le temps... à mon âge on n'en a plus trop. Et je n'aime pas me battre. Attention, si je suis acculée, s'il n'y a pas d'autre solution, je sais me battre et je n'en ai pas peur. Mais le plus souvent je choisis la fuite ou le contournement. De plus, ce terrain je l'ai acheté pour faire de la botanique, une science très pacifique, incompatible avec la gué-guerre.
Les solutions, je les ai vite trouvées. J'ai trouvé et acheté tous les instruments souhaités sur batterie, même un élagueur, une tronçonneuse et une tondeuse. Certes, la tondeuse est lourde. Mais Jardins Loisirs, ZAC Chamlys à Dammarie les Lys, m'a trouvé la bonne méthode de chargement : deux rails qui se rangent facilement dans mon break. Avec eux je monte la tondeuse dans le coffre avec le petit doigt.
J'ai acheté une super-batterie (4 à 8 h d'autonomie) pour mon ordinateur portable Vaio. Seul l'éclairage de ma loupe trinoculaire n'est pas sur batterie. Je lui ai offert un adaptateur pour l'allume-cigare. Tout ça grâce à l'économie de branchement et j'économise un abonnement à vie.
EDF a perdu un client, j'y ai gagné des économies.

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Echec à EDF

Pour changer je poursuis le récit de mes aventures qui m'amusent beaucoup. J'ai l'impression d'être ethnologue, d'étudier une tribu encore un peu sauvage.
J'ai appelé EDF. Le technicien m'a donné RV très rapidement sur le terrain. Lorsqu'il a vu le devis de l'entreprise et la nature du matériel, il n'a pas hésité un instant pour donner son accord. J'ai reçu le devis EDF à peine deux ou trois jours plus tard, mais avant même que j'aie eu le temps d'envoyer l'argent, le technicien EDF me téléphonait pour me dire que le maire refusait le branchement.
Pourtant le compteur aurait été installé en zone non inondable, à côté d'un autre compteur (il y en a 8 le long du chemin d'exploitation) qui s'y trouve depuis des années sans problème. Mon terrain a même une servitude pour les poteaux EDF qui desservent d'autres terrains, et cela même en zone soit-disant inondable.
L'installation était irréprochable pour EDF. Pourquoi ce refus ? Le maire est-il plus compétent en matière de sécurité électrique qu'EDF ?

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26/11/2006

Ersatz de muscles

Mais il me fallait au moins l'électricité. J'avais besoin d'instruments efficaces pour remettre en état cette jungle mourante de plus d'un hectare et ensuite l'entretenir. Comment faire autrement ? Je ne pouvais rester que trois à cinq heures chaque fois. Avec uniquement des petits instruments à main, cela aurait demandé des siècles. Ma musculature (femme, 1m56, 53 kg dont l'essentiel n'est pas du muscle, et je n'ose pas vous parler de mon âge...) ne me permets pas d'utiliser du matériel à moteur thermique : comment le démarrer, en tirant sur un fil (à notre époque !), comment ne pas risquer sa vie avec une tronçonneuse trop lourde et trop puissante ? En plus, c'est bruyant et polluant. De quoi traumatiser gravement les lapins.
J'ai donc fait faire un devis par une entreprise très sérieuse et réputée dans la région, pour une installation type terrain de camping aux toutes dernières normes françaises et européennes concernant la sécurité.

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25/11/2006

L'étude géologique

Juste avant que je ne raccroche, dégoûtée, il y a eu une proposition : je pouvais refaire une demande en y joignant une étude géologique du terrain !! C'est tout à fait à la portée d'un particulier. Vous doutez ? Mais si, il existe, pas beaucoup, des particuliers très riches qui peuvent se le permettre. Et ce serait toujours ça d'économisé pour l'Etat ou la commune.
Mais elle a ajouté que cela me coûterait très cher, et que, même avec ça, il était peu probable que l'autorisation me soit accordée. Sous-entendu, je suppose, je serai toujours chef.
Elle m'a fait penser à un film vu à la télé où une D.R.H. était qualifiée de chaînon manquant entre l'homme et le robot. La méchanceté en plus.
Tant pis, pas d'abri, je me contenterai de la voiture quand il pleut et je transporterai chaque fois le matériel nécessaire. Ma voiture s'est d'ailleurs transformée en hangar agricole.

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Kafka

J'ai téléphoné à la DDE, bien sûr. Pour comprendre. Et je n'ai rien compris.
Le gouvernement nous dit qu'il veut rapprocher ses administrations des administrés, favoriser le dialogue, la communication. De toute évidence il existe encore des poches de forte résistance. Car je suis tombée sur une sorte de robot avec une voix féminine. Ce robot répétait toujours la même chose sous des formes légèrement variées : c'est moi le chef, et c'est comme ça. Lorsque je posais une question, le disque se remettait en marche avant même que j'aie fini ma phrase. Il m'a de plus été précisé : même pas un abri de jardin de 2 m2. Loupé pour la tondeuse.
Au bout d'un moment je n'écoutais plus vraiment, mon esprit divaguait, je me revoyais dans le séjour chez mes parents, lisant Le Procès de Kafka. C'était exactement ça, en France, au 21ème siècle !

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23/11/2006

Premier accroc

J'ai voulu installer un abri. Cela semble indispensable pour travailler à 45 km de la maison et y déposer le matériel de jardinage, surtout le matériel lourd et encombrant comme la tondeuse. Refus de la DDE.
Comprenez bien le problème : j'ai un titre de propriété qui me donne même le montant des impôts locaux si je dispose d'une habitation légère. On m'a même fait payer une taxe d'habitation. Mon titre de propriété comporte aussi un document parlant de droit à l'électricité, à l'eau et au téléphone. Tous les terrains voisins ont une habitation, et pas toujours légère à mon avis. L'abri que je voulais installer était un joli petit chalet tout neuf, irréprochable sur le plan esthétique et entièrement démontable, même par une seule personne et sans instrument, puisqu'il s'agit de la technique des planches emboîtées.
Pourquoi ce refus ? Parce qu'on est en zone inondable ? Mais mon terrain, contrairement aux autres terrains, dispose d'une petite partie absolument non inondable, une zone plate suffisante à hauteur du terrain agricole et de la départementale. Il aurait suffi de m'imposer de le mettre dans cette zone.

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Enfer végétal

Il y a pourtant de belles espèces : Viburnum, aubépines, prunelliers, Rosa canina, fusains... J'espère en sauver en éclaircissant et en taillant les survivants.

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22/11/2006

Les iris

Il faut comprendre que je n'avais que les week-ends pour m'occuper de ce terrain et je ne pouvais y rester chaque fois, faute d'abri, que 3 à 5 heures selon le temps. En dessous de 7°C je n'y allais pas.
En août j'ai utilisé mes vacances à défricher une zone d'environ 1000 m2 avec l'aide de deux jeunes hommes très sympathiques et bien musclés. C'est une zone où il n'y avait pas d'arbres véritables.
Il faut décrire le terrain à cette époque : il y avait une seule rangée, au sud, d'arbustes bien développés, et au milieu d'eux quelques pommiers morts ou mourants et couverts de gui. Derrière il y avait peu d'arbres, surtout des frênes plantés par le précédent propriétaire, et un fouillis inextricable d'arbustes poussant à 20 cm les uns des autres. Ils étaient tellement serrés que les deux-tiers étaient morts. Les survivants ressemblaient à des cannes à pêche avec une vague touffe de feuilles au sommet, et aucun ne fleurisait.
Il y avait aussi des iris des marais, en voie d'extinction car aucun n'osait fleurir sans lumière. Dans la zone défrichée ils ont fait quelques fleurs l'an dernier et beaucoup cette année et commencent à se ressemer.

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21/11/2006

Les saules

Alors je suis encore partie sur Internet. J'ai étudié les recommandations de tous les sites des gouvernements et des organismes compétents, en français, anglais, allemand. Cela fait beaucoup de sites. Et ils sont tous unanimes, en dehors des villes la seule méthode acceptable écologiquement c'est la végétalisation. Fin novembre je suis allée acheter mes boutures de saules près de Tours, chez Joel Rouillé. En décembre et janvier j'ai planté 1000 boutures très serrées. Elles ont toutes pris, la bouture de saule faite à la bonne période, ça ne loupe jamais. Derrière cet écran, à un ou deux mètres des berges, j'ai ajouté un cyprès chauve, des sureaux, des Prunus padus et des vivaces de zones humides. Je laisse pousser les fins roseaux qui se sont installés sans demander la permission.
Cela suffira-t-il ? J'ai des craintes car le traumatisme des berges à chaque passage de péniche est violent. L'avenir le dira.

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20/11/2006

Les grenouilles

J'ai trouvé ce terrain au mois d'août, je n'ai pu l'acheter qu'au mois de décembre. Il fallait vérifier que personne d'autre n'en voulait. Avaient droit de l'acheter avant moi la municipalité, les agriculteurs, les chasseurs, peut-être d'autres encore... Personne n'en voulait. Cela, je n'en suis pas certaine, vous verrez plus loin que j'ai eu des doutes, je vous expliquerai pourquoi.

Une action urgente concernait la berge. Non surveillé depuis 20 ou 30 ans, ce petit bout de terrain, séparé du reste par un chemin desservant les autres terrains, était effondré et la stabilité du chemin était menacée. J'ai passé beaucoup de temps à voir des entreprises susceptibles de m'aider. Et le printemps est arrivé. J'ai vu de vigoureuses petites grenouilles entrer et sortir de la Seine. J'en trouve même à 80 m du bord de l'eau. J'ai regardé les berges alentour. Il n'y avait que mon terrain qui leur permette de sortir de l'eau. Je ne pouvais pas suivre les méthodes des autres terrains. Que seraient devenues les grenouilles ? J'ai vu les alevins. Des digues verticales, fussent-elles en bois, ne devaient pas être favorables au frai.

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15/11/2006

J'ai trouvé !

Ce terrain extraordinaire je l'ai trouvé grâce à une agence de Nogent sur Seine. Plus d'un hectare en bord de Seine, sol lourd, profond, pH8, presque trop riche en azote (le terrain agricole au dessus ?), gardant bien l'humidité tout l'été et à seulement 45 km de chez moi. C'est en plein désert agricole, sans train, sans bus, donc pas cher. Il est en Seine et Marne mais à moins de 20 km de l'Aube et de l'Yonne.
Il est bordé au nord par la Seine, au sud par un terrain agricole, à l'est et à l'ouest par des terrains de loisirs plus petits. Ces terrains portent des habitations légères, j'y ai des voisins l'été et les week-ends.
Il a des défauts, mineurs pour moi. Il est considéré comme inondable mais je n'ai rien vu depuis 5 ans. Puisque je n'y vivrai pas et que les plantes que je veux y cultiver ne craignent pas l'eau, c'est sans importance. Surtout il est impénétrable, sauf avec une machette.

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Le terrain vu du chemin en 2002.

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