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22/11/2006

Les iris

Il faut comprendre que je n'avais que les week-ends pour m'occuper de ce terrain et je ne pouvais y rester chaque fois, faute d'abri, que 3 à 5 heures selon le temps. En dessous de 7°C je n'y allais pas.
En août j'ai utilisé mes vacances à défricher une zone d'environ 1000 m2 avec l'aide de deux jeunes hommes très sympathiques et bien musclés. C'est une zone où il n'y avait pas d'arbres véritables.
Il faut décrire le terrain à cette époque : il y avait une seule rangée, au sud, d'arbustes bien développés, et au milieu d'eux quelques pommiers morts ou mourants et couverts de gui. Derrière il y avait peu d'arbres, surtout des frênes plantés par le précédent propriétaire, et un fouillis inextricable d'arbustes poussant à 20 cm les uns des autres. Ils étaient tellement serrés que les deux-tiers étaient morts. Les survivants ressemblaient à des cannes à pêche avec une vague touffe de feuilles au sommet, et aucun ne fleurisait.
Il y avait aussi des iris des marais, en voie d'extinction car aucun n'osait fleurir sans lumière. Dans la zone défrichée ils ont fait quelques fleurs l'an dernier et beaucoup cette année et commencent à se ressemer.

23:30 Publié dans Trifouilly | Lien permanent | Commentaires (0)

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