23/02/2017
Cornus, Taxus, Clematis, ça bouge
Le printemps météorologique, celui qui correspond le mieux au radoucissement des températures, commence dans moins d’une semaine, et les plantes semblent en être informées.
Cornus mas exhibe sa floraison, certes encore discrète :
Mais on aperçoit déjà des étamines :
Mon if, Taxus baccata mâle, ne m’a pas noyée sous son pollen mais il se tient prêt :
La première fleur de Clematis armandii s’est ouverte ce matin. Je n’ai pu faire une meilleure photo car elle se trouve au sommet de la liane et je n’ai pu la voir que depuis la cuisine :
Un crocus s’est ressemé là où je n’aurais jamais osé le planter :
Les premiers petits Iris reticulata noyés dans le feuillage du Sternbergia :
J’ai trouvé la première Scilla bifolia au ras de la maison. Cette adorable minuscule scille à deux feuilles est une sauvageonne qui existait déjà sur le terrain il y a 40 ans et étend son territoire lentement mais avec entêtement :
Et les tout aussi sauvages jonquilles commencent à conquérir le territoire des perce-neige :
Prunus subhirtella automnalis se décide à fleurir. Il m’a beaucoup déçue cette année. Il n’a pas du tout fleuri en automne et en hiver et pour un Prunus de printemps il n’est pas sérieux, ses fleurs sont trop petites :
20:29 Publié dans cornus, flore locale, Plantes | Lien permanent | Commentaires (1)
17/03/2016
Cornus mas et Cornus officinalis
Je vous ai montré le début de floraison des « cornus à cornouilles », c’est-à-dire Cornus mas et Cornus officinalis le 1 février. Ils sont toujours en fleurs.
Cornus mas ‘Jolico’ avec à gauche un cornouiller sanguin envahissant que je dois tailler au moins 2 fois par an et devant les branches totalement dénudées de Zanthoxylum piperitum :
Cornus mas ‘Yellow’ qui ne grandit pas vite :
Cornus officinalis est en fin de floraison :
20:24 Publié dans cornus, fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
22/02/2016
Les cornouillers à bois rouge
Le cornouiller sanguin, Cornus sanguinea, envahit mon terrain de Romilly. Le précédent propriétaire en a gardé une longue haie. Ils mesurent près de 4m de haut. C’est un lieu de nidification pour les oiseaux et une source de nourriture en hiver par les fruits noirs qu’ils se chargent de disperser pour envahir davantage le terrain. Je passe une bonne partie de mon temps à couper les jeunes pousses.
La floraison est belle en mai :
Elle sera suivie de fruits noirs sans grand intérêt esthétique. Le feuillage est quelconque en été mais met de la couleur au jardin en automne :
Les jeunes tiges sont rouges mais sur un arbuste que l’on laisse pousser à sa guise ce n’est pas trop visible. Mais en voici un que j’ai recépé jusqu’au sol :
Il donne de la lumière au jardin en hiver. Ses tiges sont d’un rouge un peu plus sombre que Cornus alba.
Voici une belle haie, sans doute recépée tous les ans :
Il en existe des formes horticoles au bois plus orangé :
Mais le plus connu pour son bois rouge très lumineux, c’est le cornouiller blanc, Cornus alba. J’en ai planté un à Romilly. Je n’en rabats qu’une partie pour avoir aussi la beauté de ses gros fruits clairs :
Son feuillage devient rouge en automne :
Son bois est d’un rouge lumineux :
Pour obtenir beaucoup et même uniquement des jeunes tiges bien rouges, ces cornus doivent être recépés comme à l’arboretum d’Harcourt au mois d’avril :
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01/02/2016
Cornus mas et Cornus officinalis
Les Cornus mas et officinalis de Romilly sont très en avance sur les Cornus mas sauvages de Veneux puisqu’ils sont en pleine floraison. Quelle en est l’explication ? Certainement pas le climat local, la période froide a sans doute été un peu plus sévère à Romilly. La variété ? Je crois plutôt que les Cornus mas de Veneux ne sont pas très heureux dans le sable, ils vont avoir droit à une ration de nourriture.
Cornus mas ‘Jolico’ :
Recadrage sur l’amateur de pollen :
Cornus mas ‘Yellow’ à fruits jaunes grandit très lentement (c’était le cas pour Jolico au début) :
Par contre Cornus officinalis planté en même temps que Jolico est 2 fois plus grand et plus large. La masse noire au milieu de la ramure est un nid de l’été dernier. Je le laisse parce qu’il est en bon état, il pourra peut-être resservir. Les fleurs sont vraiment semblables.
19:51 Publié dans cornus | Lien permanent | Commentaires (0)
30/10/2015
Cornus officinalis, hôtel-restaurant
Je vous ai montré les bourgeons floraux de Cornus officinalis début octobre. Mais je viens de retrouver une photo prise le 30 août d’un nid d’oiseaux coincé dans une fourche :
Pas bêtes ces oiseaux, ils se sont installés dans le restaurant. Pas étonnant que les fruits disparaissent si vite.
Je n’y avais pas prêté suffisamment d’attention, les bourgeons floraux étaient déjà visibles.
10:02 Publié dans cornus | Lien permanent | Commentaires (0)
25/10/2015
Cornus officinalis et Cornus mas, déjà prêts
pour la floraison.
La fructification de Cornus mas et Cornus officinalis a été précoce cet été, fin septembre tous les fruits étaient tombés.
La formation des bourgeons floraux peut aussi sembler précoce. Mais j’ai repris d’anciennes photos, c’est l’aspect habituel en octobre.
Le feuillage de Cornus officinalis a été abimé par la sécheresse mais il est encore vert. Les bourgeons floraux sont déjà de belle taille, à peu près la taille qu’ils auront en février avant l’éclosion :
Cornus mas en est au même stade. Cornus mas ‘Yellow’ :
Sur cette photo on voit bien la différence entre un bourgeon floral et les bourgeons végétatifs au-dessus :
11:30 Publié dans cornus | Lien permanent | Commentaires (0)
12/09/2015
Fruits de fin d'été
A Romilly, les cornouilles du Cornus mas ‘Jolico’ sont encore sur l’arbre
alors que les fruits du cornouiller sauvage à Veneux sont déjà tombés. Je constate cette différence de date tous les ans. Ces cornouilles de Jolico sont plus gosses et l’arbuste est beaucoup plus dense :
Les reines des prés, Filipendula ulmaria produisent à profusion des fruits qu’elles comptent bien semer partout. Elles savent qu’elles sont belles et que je n’oserai pas trop les arracher.
L’aubépine, Crataegus monogyna :
Poirier :
Rosiers :
Viorne obier :
Fuchsia reitzii :
Cydonia ‘Krymsk’ :
Mais pour le sureau blanc, c’est une course de vitesse avec les oiseaux. Ils mangent ses fruits plus rapidement que ceux du sureau noir. Les oiseaux sont des gourmets qui ont vite remarqué que ces grains sont plus sucrés. Heureusement, pour l’instant ils les ont surtout attaqués au sommet, au-dessus de 3m, là où je ne les aurais peut-être pas pris. Un partage équitable. Sur les corymbes du sommet, ils ont vraiment tout mangé, il ne reste que les pédoncules :
20:29 Publié dans cornus, flore locale, fruitiers, roses, Sureaux | Lien permanent | Commentaires (2)
07/08/2015
Prunier myrobolan
C’est à Veneux, un Prunus cerasifera forme sauvage sans aucune sélection que j’ai planté il y a de nombreuses années. Il y prospère, plutôt à l’ombre, sans aucun soin, sans aucun arrosage même par les pires sécheresses d’été (il a survécu à l’été 2003) dans le sable pur, pauvre et sec.
Ses fruits commencent à mûrir, de petites prunes très agréables, rouges à maturité :
Mais vais-je y goûter ? Regardez, celle qui est presque mûre est déjà sérieusement grignotée :
Il est impossible d’y mettre un filet, l’arbre est trop haut et trop étendu. J’aurai sans doute plus de chance avec les fruits du Cornus mas. Certains sont à maturité, d’un rouge presque noir, et aucun merle n’y touche. Ils sont sans doute trop occupés avec les prunes du myrobolan. Il est vrai que les cornouilles ne sont pas sucrées, même plutôt acides. Peut-être faut-il attendre encore plus de maturité, presque blettes.
Je vous quitte pour aller capturer ma quatrième libellule affolée contre la grande vitre du séjour. Je ne comprends pas pourquoi ni comment elles entrent. Je ne laisse qu’une porte ouverte, occultée par un rideau de perles où la largeur de leurs ailes ne devrait pas leur permettre le passage. Je ne peux pas vivre enfermée comme en hiver. A l’instant, ça s’aggrave : j’entends des cris d’oiseau et des chocs sur les vitres.
10:07 Publié dans cornus, fruitiers, Prunus | Lien permanent | Commentaires (2)
27/07/2015
Cornus mas
Je veux vous montrer la belle fructification du Cornus mas de Veneux. Contrairement à ceux de Romilly, ce n’est pas un cultivar mais un cornouiller sauvage.
Cette année il est très en avance. Il est décrit comme portant des fruits mûrs en automne et celui-ci n’avait jamais montré de fruits rouges avant le 15 août. Il a beaucoup de fruits, plus que les années précédentes. Il est vrai que pour la première fois depuis des années je me suis bien occupée de lui. Il faut dire qu’il ne pousse pas dans le sol qu’il aime. Ce sol de sable est trop sec pour lui, d’autant plus qu’il est sur une légère butte. C’est sans doute la cause de ses branches arquées, presque pendantes. Et il n’y a pas la moindre trace du calcaire qu’il adore. Cet hiver j’ai mis à son pied des cendres de cheminée qui lui ont apporté un peu de ce qui lui manque. Et je l’ai arrosé au pied deux fois par semaine depuis mai.
22:30 Publié dans cornus | Lien permanent | Commentaires (0)
16/03/2015
Cornus mas et officinalis
Nous sommes en pleine floraison des Cornus mas et officinalis. A la demande de passionnés de botanique qui m’ont demandé par courriel des précisions sur la taille et les poils sur les fleurs, je vais essayer d’apporter des précisions, surtout dans le but de différencier les deux espèces.
Je vous ai souvent montré, et encore récemment, Cornus mas ‘Jolico’ et Cornus officinalis qui sont à Romilly. Je vais maintenant vous présenter le Cornus mas botanique sur lequel j’ai prélevé les fleurs. Lui se trouve à Veneux et, s’il est bien plus vieux que les précédents, il se développe beaucoup plus mal dans le sable. De plus, son allure dégingandée est due à sa recherche du soleil. Il démontre que ces Cornus ont besoin de soleil et d’un sol suffisamment dense et riche, et de préférence calcaire. Devant son désespoir je lui ai donné de l’engrais pour la première fois l’été dernier et j’ai fortement élagué les abus des actinidias incontrôlés qui épaississaient l’ombre des arbres. Il est d’ailleurs plus fleuri que l’an dernier. Le système racinaire de Cornus mas est si puissant qu’il n’est plus question de le déplacer :
J’ai donc prélevé des branches fleuries de chacun des 3 Cornus. Les voici avec de gauche à droite Cornus mas ‘Jolico’ (cultivar à gros fruits), Cornus mas botanique, Cornus officinalis :
Contrairement à ce qu’on lit souvent concernant les fleurs, il semble que les inflorescences de Cornus officinalis soient légèrement plus petites que celles des Cornus mas. Mais il s’agit des inflorescences et non des fleurs et nous allons les étudier sur papier millimétré. Tout ça est très petit. J’ai détaché les inflorescences puis les fleurs avec des ciseaux très fins.
Les inflorescences, dans le même ordre :
Cornus mas ‘Jolico’ :
Largeur de l’inflorescence 25mm, largeur de la fleur 5mm.
Cornus mas botanique :
Largeur de l’inflorescence 22mm, largeur de la fleur en apparence 3mm mais les pétales sont recourbés peut-être parce que je l’ai cueilli presque à la nuit mais 5mm si on étale les pétales.
Cornus officinalis :