31/01/2018
Il y a l'eau mais aussi les fleurs
Il pleut toujours, sans cesse depuis des jours, des semaines. Je n’avais jamais connu ça. Veneux et Moret sont gravement inondés. J’ai la chance d’habiter loin et très haut au-dessus de la Seine mais je n’ai pas d’eau potable depuis le 24 janvier. Veolia me rappelle tous les jours pour le confirmer et cette situation est promise au moins jusqu’au 3 février. La mairie distribue 2 litres d’eau par personne. Cela ne vaut même pas le déplacement, cela permet tout juste de boire et de se laver les dents. J’achète l’eau par packs de 9 litres.
Mais il y a les fleurs. La floraison du Camellia Elsie Jury a progressé et les fleurs ne sont même pas abimées par cette pluie incessante :
Lonicera fragrantissima, chèvrefeuille d‘hiver se décide à perdre une partie de son feuillage pour mieux montrer ses fleurs :
Prunus subhirtella :
Les premières fleurs de pervenche osent affronter la pluie :
Les petits perce-neige, Galanthus nivalis, commencent à être nombreux :
Sur cette photo, au centre, on voit à gauche Galanthus elwesii et à sa droite une touffe moins haute de Galanthus nivalis :
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16/11/2017
Feuillages de novembre
A Veneux
Les grands arbres :
Néflier, Mespilus germanica :
Ses rejets sont encore verts :
Actinidia melanandra :
Les Actinidia arguta sont encore petits mais deviendront sans doute aussi décoratifs :
Alors que les Actinidia deliciosa sont toujours verts et perdront leurs feuilles sans prendre une coloration intéressante :
Le châtaignier :
Forsythia suspensa :
Prunus subhirtella autumnalis :
Hydrangea quercifolia :
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25/10/2017
Le rouge d'octobre
20:20 Publié dans fruitiers, hydrangea, Prunus | Lien permanent | Commentaires (0)
27/07/2017
Prunus Shirotae le magnifique
Le Jardin des Plantes de Paris a eu droit au label Arbres Remarquables pour 5 de ses arbres, 4 pour leur très grand âge, leur taille et leur beauté et un pour son aspect et sa beauté extraordinaires. Deux autres arbres sont cités mais n’ont pas reçu le label sans doute parce qu’ils ne sont plus présentables, dans un état de sénescence trop avancé, voire en soins palliatifs.
Parmi ces arbres que j’admirais quand j’avais encore la force de passer une journée dans ce jardin, deux m’ont particulièrement marquée et je voudrais en reparler.
Le Prunus ‘Shirotae’ (serrulata, groupe Sato-Zakura) est le plus jeune de ces arbres remarquables, né en 1960, mais c’est peut-être le plus extraordinaire, le plus beau Prunus du monde lorsqu’il est en fleurs début avril. Il attire des foules incroyables. J’ai dû aller au lever du soleil pour pouvoir le photographier sans cette foule. Le 26 mars 2008 :
Le reste de la journée, c’était l’horreur absolue. Les gens pénétraient sous ses branches jusqu’au tronc, laissaient leurs enfants grimper sur ses branches, des branches fragilisées par leur disposition horizontale. Bêtise et inconscience.
A partir de 2009 il a été protégé par des barricades. Le 6 avril 2009 :
Détails de sa floraison incroyablement dense de fleurs doubles et parfumées :
En automne, le 6 et le 30 octobre :
En hiver pour voir sa structure :
L’autre arbre remarquable qui m’a fascinée, c’est le Pistacia vera mâle. Vous ne le remarqueriez peut-être pas vraiment avant qu’on ne vous dise son âge, il a été semé en 1702, et son apport à la botanique.
Il y avait alors un autre pistachier dans un autre jardin de Paris, un arbre femelle (il n’existe plus). Lorsqu’ils ont été en âge de fleurir, il était déroutant que ni l’un ni l’autre ne fructifiait. Sébastien Vaillant avait remarqué que les fleurs des deux arbres étaient différentes. Il a eu l’idée de porter une branche fleurie de celui du Jardin des Plantes sur celui de l’autre jardin. Et l’arbre femelle a produit des fruits, les premières pistaches à Paris. C’était en 1716.
Auparavant, on pensait sans doute que les fleurs avaient pour but de charmer notre vue, peut-être un peu aussi pour les insectes qui semblaient s’y intéresser. C’est en 1716 qu’on a découvert que les fleurs sont les organes sexuels des plantes.
J’ai perdu mes photos du Pistacia vera mâle de Paris lors du crash d’un ancien disque dur. Mais vous pouvez les revoir ici :
http://sureaux.blogspirit.com/archive/2011/07/15/pistacia...
15:15 Publié dans Prunus | Lien permanent | Commentaires (1)
20/04/2016
Cerisiers
Mes cerisiers sont en fleurs. Mais pas tous, seuls ceux qui produisent des cerises douces sont en pleine floraison. Ce sont les descendants de Prunus avium, le merisier. J’en ai deux, Early Rivers, une guigne, et Sweetheart, un bigarreau à la floraison très précoce mais à la production tardive. Le troisième, un griottier, descendant de Prunus cerasus, le cerisier acide, est encore en boutons. Mes cerisiers sont très jeunes, ils n’ont encore jamais produit.
Early Rivers :
Sweetheart, plus précoce, a aussi le feuillage déjà assez bien développé et cela me permet de vous montrer la preuve que c’est bien un Prunus avium : les pétioles portent 2 glandes rouges à proximité du limbe.
10:49 Publié dans fruitiers, Prunus | Lien permanent | Commentaires (0)
11/04/2016
Prunus spinosa
C’est maintenant la floraison des prunelliers :
Ce petit arbre est presque accolé à un autre arbre plus haut, au port plus dressé, à la floraison assez semblable mais qui n’est plus en fleurs. Il a été le premier Prunus sauvage en fleurs. Il était en pleine floraison le 23 février alors que Crimson Glo (Prunus salicina), myrobolan (Prunus cerasifera) et myrobolan Pissardii commençaient à peine :
http://sureaux.blogspirit.com/archive/2016/03/07/crimson-...
Je me suis longuement demandé quel était cet arbre. Les fleurs, très nombreuses, m’ont paru plus petites que celles du myrobolan, les feuilles ont mis beaucoup plus de temps à apparaitre puisqu’elles ne sont à peu près développées qu’aujourd’hui, soit presque 2 mois plus tard.
Les Prunus sauvages se ressemblent beaucoup, sauf les dates des fleurs et du feuillage. J’ai eu un doute avec Prunus avium mais pour en être certaine il fallait voir les feuilles qui ont des nectaires sur le pétiole près du limbe. Je sais maintenant que ce n’est pas lui.
Je pense qu’il s’agit d’un myrobolan très sauvage : C’est le premier Prunus sauvage en en fleurs, dès la mi-février et c’est à la fleur de mon myrobolan que sa fleur ressemble avec une teinte rosée à la base des pétales.
Le 23 février :
Le 10 juin :
Il commence à former ses fruits :
20:25 Publié dans fruitiers, Prunus | Lien permanent | Commentaires (0)
20/03/2016
Golden Japan, va-t-il survivre ?
Par crainte de la mort prochaine de mon Prunus cerasifera sauvage (myrobolan), j’ai commandé pour la pollinisation de Prunus salicina ‘Crimson Glo’ le Prunus salicina ‘Golden Japan’ (pour rappel, ils sont incompatibles pour la pollinisation avec les pruniers européens cultivés).
Étant donné que ces arbres ont déjà débourré et même fleuri depuis presque un mois, il ne me paraissait plus possible de l’acheter en racines nues. J’ai donc soigneusement recherché sur Internet un jeune arbre en pot. Malheureusement, j’ai été trompée. J’ai reçu un gobelet de plusieurs années vu l’épaisseur de son tronc en racines nues et hors végétation. Comment est-ce possible ? Le pépiniériste a-t-il une méthode pour retarder le débourrage ? Il a aussi de très grosses racines taillées très court et très peu de racines fines. J’ai des doutes sur sa reprise.
Le seul signe de vie : ces deux bourgeons, pas un de plus, en désaccord total avec le développement normal d’un salicina :
Mais j’ai heureusement découvert que mon myrobolan n’est pas en danger. En fait, je n’avais pas compris la différence de floraison entre salicina et cerasifera.
Les deux espèces commencent leur floraison en même temps. Mais Prunus salicina fleurit aussitôt de façon massive et montre en même temps ses feuilles.
Prunus cerasifera, et j’ai constaté la même chose sur le Prunus cerasifera ‘Pissardii’ du parking de Varennes, a une floraison progressive qui n’est massive que presque un mois plus tard et son feuillage n’apparait qu’après la floraison.
Mon myrobolan est aujourd’hui en pleine floraison mais, vu sa taille, je n’ai pu photographier les fleurs qu’au zoom :
Seul problème : j’aurai du mal à cueillir ses fruits.
15:25 Publié dans fruitiers, Prunus | Lien permanent | Commentaires (0)
14/03/2016
Prunus salicina sauvage et Prunus cerasifera rouge
Je vous ai montré récemment la floraison du Prunus salicina ‘Crimson Glo’, sélection horticole, et du Prunus cerasifera sauvage (myrobolan) sur mon terrain de Veneux.
Cette fois nous sommes à Romilly.
Le Prunus salicina est la forme type, le sauvage. Ses fruits ne sont d’ailleurs pas aussi gros que ceux des fruitiers horticoles, plus proches de la taille des prunes européennes.
Aujourd’hui il est en fin de floraison. Il dépasse 3m de haut et son tronc est haut, les fleurs ne sont pas faciles à photographier, il faudrait un escabeau. Sa floraison très précoce dès février me fait le déconseiller, comme Crimson Glo, en zone plus froide que la zone 8 :
Il est autostérile mais il a heureusement un Prunus cerasifera à proximité et il m’a donné des fruits dès la première floraison de celui-ci.
Mon Prunus cerasifera est une forme pourpre spontanée, intermédiaire entre la forme type et le Prunus ‘Pissardii’. Pissardii a d’emblée des fleurs roses et des feuilles rouges et ses fruits existent mais tombent avant maturité. Le mien a des fleurs blanches avec juste une touche de rose à la base des pétales et ses feuilles naissent vertes pour devenir rapidement pourpres. Ses fruits parviennent à maturité. Il y en a 2 exemplaires presque accolés :
Le plus vieux atteint au moins 4m :
Il est encore en pleine floraison :
Sa couleur un 8 juin :
20:03 Publié dans fruitiers, Prunus | Lien permanent | Commentaires (2)
07/03/2016
Crimson Glo et autres pruniers
Mon prunier ‘Crimson Glo’ est en fleurs depuis la mi-février et en ce moment les fleurs perdent leurs pétales. Je n’espère pas de fruits cette année car il est très jeune et a eu un nombre limité de fleurs. Le 24 février :
Crimson Glo est un Prunus salicina, prunier japonais, autostérile et incompatible pour la fécondation avec nos pruniers cultivés européens qui par ailleurs fleurissent plus tard :
http://sureaux.blogspirit.com/archive/2015/04/02/le-pruni...
Ce qui est grave, c’est que les vendeurs de pruniers japonais ne donnent aucune indication sur ce problème de fécondation, voire même ils les appellent domestica. Heureusement, si vous vous êtes fait avoir par Crimson Glo (tous les pruniers japonais ne sont pas aussi rigoureusement autostériles), il a la chance de pouvoir être fécondé par notre prunier sauvage, Prunus cerasifera, le prunier myrobolan, fréquent dans la nature et sa forme ‘Pissardii’, encore plus fréquente dans les villes, et sans doute proche de votre jardin. Pissardii, c’est ce bel arbre d’alignement au feuillage rouge et à la floraison rose. Les cerasifera ont le même nombre de chromosomes et fleurissent en même temps que les salicina. J’ai déjà eu une production fruitière de mon P. salicina type à Romilly.
Le même jour j’ai photographié mon myrobolan sauvage. Il m’a donné les années passées beaucoup de prunes délicieuses mais cette année il est très grand et peu fleuri, non à cause de son jeune âge mais à cause de son âge avancé. Il n’a que 40 ans mais a passé toutes ces années dans un sol très pauvre et très sec en été et il et trop à l’ombre. Je n’ai pu photographier correctement ses fleurs, elles sont situées trop haut :
Je crois qu’il est en fin de vie et il me faut penser à donner un autre compagnon à Crimson Glo. Je pense à un autre prunier japonais (Friar, Black Amber, Fortune, Golden Japan). Ce sera sans doute Golden Japan qui est autofertile, précoce comme Crimson Glo, et dont j’ai gardé un excellent souvenir : des quantités de grosses prunes jaunes. Il n‘a pas vécu très longtemps, c’est le seul problème des pruniers japonais.
Toujours le même jour, j’ai photographié les premières fleurs de Prunus cerasifera ‘Pissardii’ :
Crimson Glo a été créé aux USA. Il y est donné pour la zone 9. Les américains ne cultivent pas comme nous préférentiellement Prunus domestica mais Prunus salicina. Le prunier japonais est bien rustique mais ce qui limite son utilisation comme arbre fruitier, c’est la précocité de sa floraison.
Cette année la floraison des pruniers japonais et des myrobolans est en avance de presque un mois. En général ils fleurissent à partir de la deuxième partie du mois de mars. Mon Golden Japan me donnait des fruits tous les ans sans exception mais il ne faut pas espérer une fructification tous les ans dans une zone plus froide que la zone 8. Ailleurs vous aurez des fleurs et c’est ce qui est recherché pour Pissardii mais sans doute rarement des fruits. Cela aussi n‘est pas précisé par les vendeurs.
19:51 Publié dans fruitiers, Prunus | Lien permanent | Commentaires (3)
01/12/2015
Prunus x subhirtella 'Autumnalis'
D’abord des nouvelles de l’élagage qui me faisait peur. Mais cela n’avait rien à voir avec la brutalité de ce que j’avais subi au printemps à partir du terrain voisin. Tout fut parfait. Il n’y a pas eu le moindre dégât, pas une plante abimée, pas une feuille ne manque. L’élagueur était un véritable artiste. Mon admiration fut totale pour la plus grosse branche du hêtre à au moins 7m de hauteur. Elle fut débitée puis la plus grosse partie fut encordée avant d’être sciée et descendue délicatement au bout de la corde. C’est Jardins et Clos, une entreprise de Veneux.
Mon jeune Prunus x subhirtella ‘Autumnalis’ a 3 ans. Il grandit vraiment très lentement et son début de floraison ne le rend pas impressionnant car ses fleurs sont petites. Il sera plus coloré dans quelques jours avec davantage de fleurs.
Ces petites fleurs sont délicates avec des pétales délicieusement nacrés :
Il est en retard cette année. Je l’ai déjà photographié en fleurs un 30 octobre alors qu’il avait toutes ses feuilles :
Mon petit arbre n’est pas près d’atteindre la taille de celui du Jardin des Plantes :
Il est aussi très dense mais il est greffé et de façon étrange, peut-être des greffes multiples :
Son feuillage d’automne est très beau :
20:33 Publié dans Prunus | Lien permanent | Commentaires (2)
07/08/2015
Prunier myrobolan
C’est à Veneux, un Prunus cerasifera forme sauvage sans aucune sélection que j’ai planté il y a de nombreuses années. Il y prospère, plutôt à l’ombre, sans aucun soin, sans aucun arrosage même par les pires sécheresses d’été (il a survécu à l’été 2003) dans le sable pur, pauvre et sec.
Ses fruits commencent à mûrir, de petites prunes très agréables, rouges à maturité :
Mais vais-je y goûter ? Regardez, celle qui est presque mûre est déjà sérieusement grignotée :
Il est impossible d’y mettre un filet, l’arbre est trop haut et trop étendu. J’aurai sans doute plus de chance avec les fruits du Cornus mas. Certains sont à maturité, d’un rouge presque noir, et aucun merle n’y touche. Ils sont sans doute trop occupés avec les prunes du myrobolan. Il est vrai que les cornouilles ne sont pas sucrées, même plutôt acides. Peut-être faut-il attendre encore plus de maturité, presque blettes.
Je vous quitte pour aller capturer ma quatrième libellule affolée contre la grande vitre du séjour. Je ne comprends pas pourquoi ni comment elles entrent. Je ne laisse qu’une porte ouverte, occultée par un rideau de perles où la largeur de leurs ailes ne devrait pas leur permettre le passage. Je ne peux pas vivre enfermée comme en hiver. A l’instant, ça s’aggrave : j’entends des cris d’oiseau et des chocs sur les vitres.
10:07 Publié dans cornus, fruitiers, Prunus | Lien permanent | Commentaires (2)
16/04/2015
Le pêcher
Prunus persica ‘Lacrima’ est encore plus fleuri que les années précédentes si cela est possible. Ce magnifique pêcher pleureur aux fleurs de grande taille en comparaison des autres pêchers vaut en beauté les arbres à fleurs et il donnera des pêches délicieuses. Il résiste bien à la cloque. S’il arrive parfois qu’il ait 2 ou 3 feuilles atteintes, je les enlève et c’est terminé.
22:54 Publié dans fruitiers, Prunus | Lien permanent | Commentaires (0)
04/04/2015
La floraison des fruitiers, la suite
Le 1 avril le prunier-pêche ‘Ingrid’ est en fleurs :
Pour ceux qui n’ont jamais lu ou ont oublié mes explications sur cet arbre :
http://sureaux.blogspirit.com/archive/2012/09/27/l-amande...
On ne trouve la description et la vente de cet arbre qu’en anglais. Il existe en France depuis très longtemps des hybrides amandier-pêcher mais sans valeur pour la production fruitière. Ingrid a été mis au point par les anglais pour obtenir un amandier à floraison tardive et il produit des amandes qui sont bonnes, j’ai pu y goûter. Cependant la floraison est plus tardive que celle de l’amandier mais seulement de quelques jours. Ses fleurs sont plus grandes que celles des pêchers sauf ‘Lacrima’ qui a de très grandes fleurs. Il fleurit avant les pêchers qui le même jour sont encore en boutons.
Pêcher ‘Lacrima’ :
Le pêcher ‘Pourpre de St Genis Laval’ montre aussi déjà sont jeune feuillage rouge sombre :
Les fleurs de l’argousier mâle, Hippophae rhamoides, sont plus faciles à voir
que les fleurs d’un sujet femelle :
L’arbuste autofertile a le même aspect que la plante femelle, c’est une femelle parthénocarpique :
Un fruitier sauvage, Prunus spinosa, le prunellier, commence tout juste à fleurir :
Ribes fasciculatum, à feuillage quasi permanent, est très vigoureux, très sain, et couvert de fleurs. Ce sont des fleurs femelles. Il n’y a pas de mâle, il n’a pas repris, et c’est préférable. Cette femelle donnera une grande quantité de fruits parthénocarpiques agréables à manger alors que ce n’est pas le cas des fruits fécondés bourrés de graines dures.
01:26 Publié dans fruitiers, Prunus | Lien permanent | Commentaires (0)
02/04/2015
Le prunier 'Crimson Glo'
‘Crimson Glo’ est un Prunus salicina, prunier du Japon :
http://www.patentgenius.com/patent/PP12856.html
Je l’ai acheté pour la beauté de ses grosses prunes à chair rouge. J’avais eu autrefois un ‘Golden Japan’ à très grosses prunes jaunes et c’est aussi un Prunus salicina.
Malheureusement les vendeurs de ces pruniers oublient de préciser que pour la pollinisation ils sont auto-incompatibles et également incompatibles avec nos pruniers européens. Ils ont une excuse : ils n’ont rien compris.
Il y a en effet 2 grands groupes de pruniers cultivés pour leurs fruits.
Les pruniers européens, Prunus domestica, cultivés pour leurs fruits uniquement en Europe, sont hexaploïdes (2n = 48). On suppose que cette espèce s’est produite spontanément par fécondation et addition des génomes d’un Prunus cerasifera diploïde (2n = 16) et d’un Prunus spinosa tétraploïde (2n = 32). Ils sont souvent auto-incompatibles et, à cause de leur hexaploïdie, seulement compatibles entre eux si la date de floraison correspond.
Sur les autres continents, et en particulier aux USA, c’est Prunus salicina qui est presque exclusivement cultivé. C’est là que nos joyeux vendeurs de pruniers à très gros fruits vont les trouver mais sans rien comprendre.
En effet, le deuxième groupe de pruniers donnant des fruits comestibles comprend plusieurs espèces diploïdes( 2n = 16) compatibles entre elles mais incompatibles avec les pruniers européens : Prunus salicina, Prunus cerasifera et plusieurs espèces américaines.
Vous comprendrez que si vous achetez un de ces fruitiers à gros fruits, vous n’obtiendrez pas obligatoirement des fruits. Cet écueil est tempéré par la présence de nombreux Prunus cerasifera dans la nature et surtout dans les villes où la variété pourpre Prunus ‘Pissardii’, non fruitière mais très décorative, est très abondamment plantée. S’il n’y en a pas à proximité de votre jardin, il faudra lui donner un copain, une autre variété de salicina ou de cerasifera (myrobolan) dont il existe de bonnes variétés fruitières ou décoratives.
Prunus salicina est un peu plus petit que Prunus domestica, de durée de vie plus courte, de floraison plus précoce, à fruits plus gros.
Mon prunier ‘Crimson Glo’ a été planté cet automne. Il a commencé sa première floraison il y a quelques jours et il en est au même stade de floraison que le Prunus salicina type à Romilly et le Prunus cerasifera type à Veneux. C’est sur ce myrobolan que je compte pour la fécondation. C’est grâce à lui, il a plus de 30 ans, que j’avais, à l’époque sans comprendre, de magnifiques récoltes de prunes Golden Japan.
Le Prunus salicina type à Romilly est lui aussi en début de floraison (léger retard sur le cerasifera qui doit le féconder mais la floraison du cerasifera dure suffisamment longtemps) :
Ils sont très en avance sur les Prunus domestica :
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01/04/2015
Mon ragouminier
22:40 Publié dans fruitiers, Prunus | Lien permanent | Commentaires (0)
27/03/2015
Prunus tomentosa
02:18 Publié dans fruitiers, Prunus | Lien permanent | Commentaires (0)
25/03/2015
Prunus subhirtella
Prunus subhirtella ‘Autumnalis’ m’avait beaucoup déçue cet automne. Il a eu seulement 3 fleurs et, comme elles sont très petites, cela ne se voyait pas. Celui de Paris était pourtant magnifique en décembre :
Il est dit que cet arbre a une croissance moyenne mais très lente au début. Il vient de passer seulement son deuxième hiver et n’a presque pas grandi depuis sa plantation. C’est sans doute à son très jeune âge qu’il faut attribuer sa faible floraison d’automne. Mais son feuillage était magnifiquement coloré en novembre :
Les feuilles plus grandes et d’un rouge très sombre derrière lui sont celle d’un Hydrangea quercifolia.
Le printemps l’a rendu plus joyeux. Derrière lui, sur la première photo, c’est l’Edgeworthia toujours en fleurs et plus loin le Camellia ‘Désir’ :
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