07/08/2015
Prunier myrobolan
C’est à Veneux, un Prunus cerasifera forme sauvage sans aucune sélection que j’ai planté il y a de nombreuses années. Il y prospère, plutôt à l’ombre, sans aucun soin, sans aucun arrosage même par les pires sécheresses d’été (il a survécu à l’été 2003) dans le sable pur, pauvre et sec.
Ses fruits commencent à mûrir, de petites prunes très agréables, rouges à maturité :
Mais vais-je y goûter ? Regardez, celle qui est presque mûre est déjà sérieusement grignotée :
Il est impossible d’y mettre un filet, l’arbre est trop haut et trop étendu. J’aurai sans doute plus de chance avec les fruits du Cornus mas. Certains sont à maturité, d’un rouge presque noir, et aucun merle n’y touche. Ils sont sans doute trop occupés avec les prunes du myrobolan. Il est vrai que les cornouilles ne sont pas sucrées, même plutôt acides. Peut-être faut-il attendre encore plus de maturité, presque blettes.
Je vous quitte pour aller capturer ma quatrième libellule affolée contre la grande vitre du séjour. Je ne comprends pas pourquoi ni comment elles entrent. Je ne laisse qu’une porte ouverte, occultée par un rideau de perles où la largeur de leurs ailes ne devrait pas leur permettre le passage. Je ne peux pas vivre enfermée comme en hiver. A l’instant, ça s’aggrave : j’entends des cris d’oiseau et des chocs sur les vitres.
10:07 Publié dans cornus, fruitiers, Prunus | Lien permanent | Commentaires (2)
Commentaires
dans ma petite forêt, je n'arrive pas à manger une seule cornouille, à peines colorées, elle sont toutes mangées par les merles. Autre pays, autres moeurs...
Écrit par : claudette | 07/08/2015
pour manger des cornouilles, je propose de détourner l'attention avec un myrobolan mais, après, c'est un choix à faire
Écrit par : sambuca | 07/08/2015
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