31/01/2018
Il y a l'eau mais aussi les fleurs
Il pleut toujours, sans cesse depuis des jours, des semaines. Je n’avais jamais connu ça. Veneux et Moret sont gravement inondés. J’ai la chance d’habiter loin et très haut au-dessus de la Seine mais je n’ai pas d’eau potable depuis le 24 janvier. Veolia me rappelle tous les jours pour le confirmer et cette situation est promise au moins jusqu’au 3 février. La mairie distribue 2 litres d’eau par personne. Cela ne vaut même pas le déplacement, cela permet tout juste de boire et de se laver les dents. J’achète l’eau par packs de 9 litres.
Mais il y a les fleurs. La floraison du Camellia Elsie Jury a progressé et les fleurs ne sont même pas abimées par cette pluie incessante :
Lonicera fragrantissima, chèvrefeuille d‘hiver se décide à perdre une partie de son feuillage pour mieux montrer ses fleurs :
Prunus subhirtella :
Les premières fleurs de pervenche osent affronter la pluie :
Les petits perce-neige, Galanthus nivalis, commencent à être nombreux :
Sur cette photo, au centre, on voit à gauche Galanthus elwesii et à sa droite une touffe moins haute de Galanthus nivalis :
23:55 Publié dans camellia, flore locale, Plantes, Prunus | Lien permanent | Commentaires (0)
24/01/2018
Que d'eau !
Le Loing traverse Moret, le Loing et la Seine bordent Veneux. Les bords de Seine de Veneux sont inondés mais le plus grave c’est la crue du Loing à Moret.
Juste avant l’entrée du Loing dans Moret, la rivière a pris l’aspect d’un fleuve, aussi large que la Seine en temps normal
Et Moret est inondé
C’est là que les bernaches sédentaires (les migrantes ne sont pas arrivées, il fait trop doux) faisaient la sieste le 9 janvier, elles ont disparu. Le 9 janvier le Loing était déjà haut :
Je ne risque pas d’être inondée, j’habite dans la montagne, 50m au-dessus de la Seine. Mais mon fournisseur d’eau, Veolia, vient de m’informer par téléphone que l’eau n’est pas potable à cause des inondations. Dommage, je n’utilise que l’eau du robinet mais j’ai une bouteille d’eau minérale et des jus de fruits, cela suffira jusqu’à demain.
21:06 Publié dans inondations | Lien permanent | Commentaires (0)
20/01/2018
Le temps des camellias
Pour moi il y a 2 saisons grandioses de fleurs : les rosiers en été et les camellias en hiver. Camellia japonica et ses hybrides, des camellias à grandes et très grandes fleurs, fleurissent de décembre à mai, vite suivis par les rosiers les plus précoces.
Vous pensez sans doute que je ne connais pas l’orthographe de camellia en français. J’en ai déjà parlé. Il est permis de l’écrire avec 2 ll et d’autres (articles de Wikipedia) font comme moi. Les camellias n’ont été connus en Europe qu’au 18è siècle et n’avaient donc pas de nom vernaculaire, leur seul nom était botanique. Toutes les langues ont accepté ce nom botanique camellia. Si en français le camellia a perdu un l, c’est à cause du roman La Dame aux Camélias dont l’auteur a fait une faute d’orthographe. Cet auteur n’a pas à mes yeux une valeur telle qu’il puisse se permettre d’imposer l’orthographe d’une fleur si belle.
Je vous ai montré la première fleur du Camellia x williamsii 'Elsie Jury' apparue le 8 décembre. Ensuite il s’est calmé. Il a beaucoup de boutons bien gonflés mais peu de fleurs ouvertes le 9 janvier :
Il est très grand : 3m ou plus, à comparer aux arches à sa droite, il a une grande quantité de boutons. Il sera splendide quand davantage de fleurs seront ouvertes. Comme tout williamsii il perd ses fleurs avant qu’elles fanent. C’est un gros avantage, il a un aspect toujours propre. Je ne pourrais enlever les fleurs fanées sur un arbuste de cette taille. Son seul défaut, celui de tous les camellias à fleurs claires, ses fleurs sont un peu tachées par la pluie.
Camellia japonica ‘Gloire de Nantes’ a profité de sa pause pour le doubler. Le 9 janvier il a déjà beaucoup de fleurs :
Lui aussi perd ses fleurs fanées comme le montre cette photo du 20 janvier :
Le 9 janvier, Camellia japonica ‘Spring’s Promise’ ose une ou deux fleurs :
Et il s’y ajoute une surprise : le Camellia sasanqua ‘Maiden’s Blush’ qui fleurit habituellement en novembre commence seulement à fleurir :
Je vois peu de camellias dans les jardins et c’est dommage. Ils peuvent illuminer le jardin autant que les rosiers, mais en hiver. Ils sont faciles à cultiver, beaucoup plus faciles que les rhododendrons car moins exigeants sur le pH et moins décimés par une petite soif. Un sol à pH proche de 7 leur suffit pourvu qu’il n’y ait pas de calcaire et un arrosage 2 fois par semaine l’été.
14:02 Publié dans camellia | Lien permanent | Commentaires (0)
18/01/2018
Mahonia japonica
La floraison des Mahonia x intermedia ‘Charity’ et 'Winter Sun’ est terminée, les Mahonia japonica ‘Hivernant’ prennent aussitôt le relais :
Ils ont une floraison plus tardive, ils sont plus petits, 1m50 à 2m, les fleurs sont d’un jaune plus clair avec une teinte prune à la base :
Ils sont aussi faciles à cultiver, je ne m'en occupe jamais.
20:27 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
15/01/2018
Eriobotrya japonica
Mon jeune néflier du Japon n’a que 4 ans. Il est greffé, il s’appelle ‘Oliver’ et est cultivé surtout en Floride.
D’après ce que j’en ai lu, il aurait dû fleurir au bout de 4 ou 5ans seulement. Pourtant il a fleuri dès son année de plantation. Une toute petite floraison en octobre 1974 non suivie de fructification mais on ne peut demander la lune à un bébé.
Il a eu une plus belle floraison en octobre 2015 et m’a offert quelques nèfles en juillet 2016 :
L’hiver suivant a été plus dur et, avait-il prévu ces gels plus intenses, il n’a fleuri qu’en mars et n’a pas fructifié. Les camellias aussi avaient retardé leur floraison.
Cette année Il a fleuri en avance, dès septembre. Et il ne s’est pas trompé, le thermomètre n’est pas encore passé en dessous de 0° dans mon jardin. Et des nèfles sont déjà en formation :
Parviendront-elles à maturité ? Cela dépendra du reste de l’hiver. Les fleurs gèlent à -3°, les fruits à -5°.
Il ne faut pas se priver de cet arbre en zone 8. Il y est parfaitement rustique. Mon vieux néflier a plus de 20 ans et n’a jamais gelé. Il est si beau, un feuillage brillant, persistant, des grandes feuilles qui lui donnent un aspect exotique, une belle présence en hiver. On a droit à sa belle floraison froufroutante en automne :
La seule limite était l’impossibilité d’obtenir des fruits à cause du gel. Mon autre Eriobotrya, n’avait jamais produit. Il a produit pour la première fois en 1976 en même temps qu’Oliver et j’avais photographié des nèfles en 1975 à Paris. Est-ce l’effet du changement climatique ? Il semble qu’on peut avoir des fruits après certains hivers au gel peu intense.
20:31 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
11/01/2018
Galanthus elwesii var. monostictus
Aujourd’hui la floraison du perce-neige Galanthus elwesii monostictus, en fleurs depuis fin décembre, est à son maximum :
Galanthus elwesii est appelé perce-neige géant car ses feuilles sont 2 fois plus hautes et ses fleurs un peu plus grandes que celles de Galanthus nivalis, le perce-neige le plus couramment cultivé et même naturalisé. Il en existe 2 variétés et la variété qui fleurit aussi précocement, c’est monostictus. Cela veut dire à une seule tache sur les tépales internes comme pour nivalis :
La forme type de Galanthus elwesii qui maintenant entre en floraison présente 2 taches sur les tépales internes, une tache basale et une tache apicale qui peuvent être réunies en forme de X :
Mais les petits Galanthus nivalis commencent aussi à pointer leur fleur :
J’ai planté pas plus d’une dizaine de bulbes de Galanthus nivalis il y a 30 ans. Ils se sont multipliés, multipliés sans cesse et il y en a des centaines, ils occupent absolument tout le terrain. Mais les G. elwesii commencent à en faire autant et quelques nouveaux se mélangent aux précédents envahisseurs. Comment les distinguer ?
Il y a la taille des feuilles mais ce n’est pas un moyen si sûr car elles grandissent progressivement et atteignent leur plein développement à la fin, voire après la floraison. Les feuilles de elwesii sont alors plus hautes et surtout plus larges :
Pour Galanhus elwesii forme type, il ne peut y voir d’erreur, ses deux taches des tépales internes sont uniques. Mais la tache apicale de G. elwesii monostictus et celle de G. nivalis se ressemblent. Cependant la fleur de elwesii est plus grande et, ce qui est plus évident la forme des tépales externes est différente. Le tépale externe de G. nivalis est environ 2 fois plus long que le tépale interne :
Le tépale externe de G. elwesii parait plus étroit mais c’est en fait parce qu’il est plus long, presque 3 fois plus long que le tépale interne :
19:12 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
10/01/2018
Une cascade d'or et des crocus bien pressés
Je vous ai déjà montré le jasmin d’hiver, il a commencé à fleurir le 14 novembre. Mais maintenant il est au maximum de sa beauté, toutes les fleurs sont ouvertes et ce n’est plus qu’un ruissellement de fleurs jaune vif :
Ces fleurs semblent n’être composées que de pétales.
Au centre on devine parfois un élément arrondi :
Ce qu’on voit c’est l’extrémité du pistil, le stigmate. Si l’on coupe la fleur on voit qu’elle est complète : calice, 2 étamines, pistil qui les dépasse et sort de la corolle à un stade plus avancé :
Pas loin de lui, dans l’herbe au milieu du chemin, il y a une surprise, mais les surprises, c’est-à-dire les floraisons hors saison, se succèdent cette année. Cette fois ce sont les crocus de printemps. Ceux d’automne ont disparu depuis plusieurs semaines et ceux-ci sont bien reconnaissables comme crocus de printemps, surtout les jaune vif à rayures brunes :
20:19 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
02/01/2018
Garrulus vient me présenter ses voeux
J’ai depuis des années un couple de geais comme colocataires. Ils nichent tous les ans au ras de la maison dans le lierre qui couvre le tronc d’un grand chêne. Au tout début avril, c’est la période de la drague et des noces :
Et quelques jours plus tard les trajets dans et hors du lierre commencent :
Et c’est le même lieu de nidification tous les ans.
L’hiver je les vois aussi, quand ils cherchent leur nourriture, souvent dans l’herbe :
Pourtant cet hiver je ne l’avais pas encore vu. Manque d’attention de ma part ou bien passe-t-il moins de temps à chercher de quoi se nourrir. Car cette année est une année à glands, il y en a des quantités incroyables sous les deux grands chênes dont celui où il nidifie.
J’ai soudain revu mon Garrulus glandarius le 1er janvier ! Comme s’il venait me présenter ses vœux. Il était à quelques mètres des mangeoires qu’il semblait observer attentivement sans oser en approcher. Il faut dire que les étourneaux étaient bruyants. Les éléments flous au premier plan de la photo, ce sont les soutiens des mangeoires :
Maintenant il va venir régulièrement car, même s’il y a abondance de glands, il ne pourra résister à mes cacahuètes, il en raffole :
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01/01/2018
Belle et joyeuse année
23:26 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (2)