31/12/2017
Le pic épeiche de la Saint Sylvestre
J’ai plusieurs espèces de pics dans mon jardin. Je n’ai jamais pu photographier le pic vert mais je suis certaine de sa présence à cause de la puissance de ses coups, bien supérieure à celles des autres pics ou de la sittelle. Mais il est très farouche, rapide et malin et sait faire le tour du tronc en sens inverse quand je tourne autour pour le voir et cela ne l’empêche pas de continuer à taper. J’ai déjà pu photographier le pic épeiche à Romilly en été, sans doute parce que c’est une zone sauvage où il n’a pas l’habitude d’être dérangé. Mais à Veneux je ne vois habituellement le pic mar et le pic épeiche qu’en plein milieu de l’hiver quand il fait très froid et qu’ils se risquent aux mangeoires.
Pourtant j’ai vu un pic mar le 4 décembre, un jour assez froid et aujourd’hui un pic épeiche sur une boule de graisse alors qu’il faisait 14°. Ils viennent en ce moment assez régulièrement. Pourquoi si tôt ? Peut-être parce qu’ils trouvent moins facilement à manger, le déboisement fait des ravages autour de mon jardin et même la cité de 33 maisons au nord n’est faite que de béton, plus un arbre, plus un arbuste, des « jardinets » de 100 m2 dont le peu d’herbe est couvert d’installations du genre débarras de grenier.
Mais si j’arrive à les photographier quand il fait très froid, en ce moment c’est presque impossible. Le moindre mouvement, même à l’intérieur du séjour, même le plus lentement possible, les fait fuir. Aujourd’hui j’ai donc tenté de faire d’abord une photo sans bouger, donc de loin (au moins 6m), à travers une vitre et le rideau de perle qui limite les intrusions en été quand la porte est ouverte. La qualité des photos est en conséquence, mais dès que j’ai tenté un petit déplacement le pic épeiche s’est envolé.
Prises une autre année, voici des photos plus nettes. Un pic épeiche :
Un pic épeiche en mars en pleine nature à Romilly :
Un pic mar aux mangeoires en février :
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25/12/2017
Perce-neige de Noël, promesse tenue
Les perce-neige précoces, Galanthus elwesii, ont toujours été en fleurs le 25 décembre. Ils sont encore cette année fidèles pour fêter Noël. Même si les fleurs ne sont pas complètement ouvertes, le temps tellement gris ne les y incite pas, elles sont bien visibles :
Et le Camellia japonica ‘Gloire de Nantes’ a décidé de participer à la fête en ouvrant ses premières fleurs le 24 décembre :
10:50 Publié dans camellia, Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
23/12/2017
Viburnum tinus
Le laurier tin, voilà un arbuste sans problème, toujours vert et en fleurs tout l’automne et tout l’hiver (j’ai des photos du 3 octobre au 8 avril).
Au départ j’avais planté un seul pied. Il mesure 2m parce que je suis obligée de le tailler à cette hauteur car il est trop près de la limite du terrain :
Il est maintenant cerné par des houx tout aussi envahissants. Il a rapidement fait des drageons que l’on voit à sa droite sur la première photo :
Maintenant il y en a partout sur le terrain, un drageon transplanté et tout le reste c’est des semis spontanés n’importe où dont un que j’ai dû rabattre sévèrement parce qu’il avait envahi un camellia :
Ils préparent la suite de la floraison avec de ravissants boutons roses :
Voici, photographiés un 26 février, la cause de tous ces semis :
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18/12/2017
graines de Camellia
La multiplication des camellias a la réputation d’être réservée aux professionnels. Il est vrai que je n‘aurai jamais la patience, ou le temps, de m’occuper comme il faut de la surveillance et des interventions sur une bouture de camellia.
J’avais pourtant tenté, il y a bien longtemps, un semis. A l’époque et pendant des années, seul ‘Adolphe Adusson’ donnait des fruits, de bons gros fruits bien dodus :
J’avais tenté un semis de ce camellia mais ce fut l’échec. Pas étonnant, j’ai appris depuis que ce camellia est stérile. Il fait des fruits mais les graines ne germent jamais. Je n’avais donc aucune chance.
Depuis 2 ans deux autres camellias font des fruits. Mais je ne les avais jamais vus à maturité, défaut d’observation ou chute précoce de ces fruits.
Je ne m’en occupais plus jusqu’à je remarque sur ‘Gloire de Nantes’ un fruit mûr, et même très mûr, le 8 décembre. Gloire de Nantes a la réputation de beaucoup fructifier. Ce fruit ne contenait qu’une graine, une bonne grosse graine bien ronde :
Le 13 décembre je fais le tour de mes camellias et je trouve un autre fruit très mûr, un peu plus petit avec une seule graine, sur ‘Coquetti’ :
Vais-je tenter le semis ? Là, il se pose le problème de la technique. Pour Camellia japonica la plupart des sites indiquent la nécessité, soi-disant impérieuse, de l’exposition au froid, stratification dans le jardin tout l’hiver, mais quelques-uns sèment d’emblée à 20°. Pour Camellia sinensis, le théier, tous le sèment à 20-25°, plus la température est élevée, plus ça germe vite.
Pourquoi cette différence de traitement ? Certes, sinensis est légèrement moins rustique mais la différence n’est pas grande. La plupart des japonica sont considérés comme rustiques à -12 ou -18°. Sinensis est rustique de -12 à -15°.
Pendant ce temps mon minuscule Camellia sasanqua continue à fleurir. Je vous avais montré sa première floraison le 14 novembre. Le 10 décembre il a encore 2 fleurs :
Et le 17 décembre un bouton est prêt à s’ouvrir :
Il me tarde de le voir plus grand, il semble très florifère.
19:35 Publié dans camellia | Lien permanent | Commentaires (0)
15/12/2017
Citrus x junos
Le yuzu fait fureur dans les cuisines, même celles des grands chefs. Le parfum de son zeste est tellement à la mode que je me suis laissé tenter.
Je l’ai commandé chez Promesse de Fleurs. Il est arrivé en un seul jour, bien protégé, en pleine forme et furieusement épineux comme il se doit, accompagné du sourire charmant de l’employée Colissimo.
Je le laisse en pot pour l’hiver, il ira en pleine terre au printemps. C’est possible ici en zone 8, il supporte jusqu’à – 12°, pour certains même jusqu’à -15° mais en perdant ses feuilles à – 12°.
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11/12/2017
Mes chèvrefeuilles d'hiver, début de floraison
J’ai deux chèvrefeuilles d’hiver : Lonicera fragrantissima et Lonicera purpusii. Ils fleurissent de décembre à mars, une floraison parfumée.
Lonicera purpusii est le plus jeune. Il a 3 ans et fleurit pour la première fois. Il a un port étalé fait de longues branches arquées, ses feuilles sont plus grandes et plus rigides que celles de L. fragrantissima. Je l’ai planté parce que j’en voulais à fragrantissima de garder son feuillage tout l’hiver, cela ne permet pas la bonne mise en évidence des fleurs. Mais purpusii s’entête autant que lui à garder son feuillage C’est le premier fleuri. J’ai découvert son début de floraison le 8 décembre :
Lonicera fragrantissima a une bonne dizaine d’années. Il fleurit abondamment tous les ans. Son port est plus dressé. Le 8 décembre il est encore en boutons :
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10/12/2017
Des perce-neige sans doute prêts pour Noël
Je commence seulement à ramasser les feuilles mortes. Avant, cela n’aurait servi à rien, il y avait encore trop de feuilles sur les arbres, j’en aurais retrouvé autant le lendemain. Je ne les enlève que là où elles gênent. Ailleurs elles enrichissent le sol sableux si pauvre. Celles que j’enlève, je les remets sur des arbustes, surtout les rhododendrons qui supportent si mal le sable.
J’ai commencé le nettoyage par la zone des grands perce-neige, il y avait urgence. Ils sont chaque année plus nombreux et empiètent de plus en plus sur la zone du lierre et de la pervenche. J’ai donc dû aussi couper du lierre pour les dégager. Ils sont déjà très avancés. Les feuilles paraissent un peu trop jaunes parce qu’elles étaient enfouies sous les feuilles mortes :
Ils ne sont pas très précoces cette année. Par exemple en 2015 ils montraient déjà quelques fleurs le 9 décembre :
Ne cherchez pas vos perce-neige, ils ne seront sans doute pas là avant janvier car ce sont des Galanthus nivalis, les plus répandus. Ceux que je vous montre aujourd’hui sont des Galanthus elwesii, les plus précoces. On les appelle perce-neige géants parce qu’ils sont deux fois plus hauts et ont des feuilles plus larges.
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09/12/2017
Camellia"Elsie Jury" bat tous ses records de précocité
Elsie Jury fait partie du club de mes 3 camellias les plus précoces : Elsie Jury, Gloire de Nantes et Adolphe Audusson. Ils sont presque toujours porteurs d’au moins une fleur le 1 janvier, même le 25 décembre pour Adolphe Audusson.
Quelle surprise de voir hier 8 décembre une fleur tout en haut (3m) de ce Camellia x williamsii « Elsie Jury » :
C'est exceptionnel pour un camellia japonica ou hybride de japonica.
20:39 Publié dans camellia | Lien permanent | Commentaires (0)
08/12/2017
Malade ou très frileuse ?
C’est la première fois que je vois une mésange charbonnière avec cet aspect : toute ronde, une sphère presque parfaite d’où émergent la queue et le bout des ailes. Elle a hérissé ses plumes pour prendre cet aspect. Portant il ne fait pas trop froid, c’est l’après-midi, environ 8°. Même par des températures négatives je n’ai jamais vu une mésange prendre cet aspect.
Une autre mésange de la même espèce s’est posée à côté d’elle dans l’assiette de cacahuètes. On voit la différence de largeur.
Pourtant, lorsque je me suis rapprochée, elle s’est envolée avec une belle rapidité.
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04/12/2017
Il fait froid, tous au restaurant
J’ai nourri les oiseaux tout l’été. Cela est nécessaire quand ils couvent et ont une nichée à nourrir, d’autant plus que dans les villes et les jardins trop bien entretenus ils ont du mal à trouver tout ce qui est nécessaire.
Les nourritures les plus appréciées selon mon expérience, c’est le tournesol, les cacahuètes, les boules et les plaques de graisse. Je n’utilise que le tournesol noir parce que les graines sont plus petites et plus tendres, plus faciles pour certains petits becs. Je m’en suis rendu compte avec les mésanges à longue queue au bec minuscule.
En été les graisses ne sont pas nécessaires, les cacahuètes sont dangereuses s’ils essaient de nourrir leurs oisillons avec des morceaux trop gros. Je ne mets donc que du tournesol, deux tours de deux côtés de la maison. Tout l’été les mésanges, parfois un rouge-gorge ou une sittelle, ont dévoré les graines. Il y avait jusqu’à 5 mésanges sur le groupe de 2 tours. Le 6 août :
Fin novembre j’ai remis de la graisse et des cacahuètes. La nécessité m’en a été montrée par la présence plus fréquente de certains oiseaux et surtout l’apparition du premier étourneau, un signe de froid :
Maintenant ils sont plus nombreux.
La fréquentation du restaurant est intense. J’achète le tournesol par sacs de 15 kg, les cacahuètes par sacs de 10 kg. J’ai même acheté des graines pour tourterelles mais elles s’intéressent davantage au tournesol et aux cacahuètes. Les tourterelles mangent sur la table. Il en arrive une vite suivie par son conjoint, toute l’année elles restent étroitement liées :
Les pies, souvent par deux, aussi mangent sur la table avec une nette préférence pour les cacahuètes :
Les merles préfèrent rester sous la table :
Le rouge-gorge, toujours présent à 1 m du jardinier pour récupérer des vers de terre ne dédaigne pas les graines :
J’ai eu l’énorme plaisir de revoir pour la deuxième année des chardonnerets, ces adorables oiseaux chanteurs décimés par des pièges :
J’ai vu 3 fois un pinson des arbres qui d’habitude ne vient que dans la neige et il n’y a pas eu un seul flocon. J’ai vu aussi un pinson du nord à tête plus sombre sans avoir le temps de le photographier. Ils ne viennent d’habitude qu’en plein hiver quand il fait trop froid au nord.
Quel plaisir aussi de voir un si joli pic mar :
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