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13/12/2006

Le rapport

Ensuite il a rédigé un rapport. J'ai du décliner nom, prénom, date et lieu de naissance, situation familiale, profession, prénom du père, nom et prénom de la mère. Que venaient faire mes parents dans cette affaire ? Ils sont morts depuis longtemps et surtout ils n'avaient plus à répondre de mes bêtises, si bêtise il y avait, depuis encore bien plus longtemps. Il est vrai que mon nom italien (était-il bien italien, des noms qui se terminent en i peuvent avoir d'autres origines) et ma naissance hors de France laissaient planer un doute sur ma qualité de française. Cela permettait de cerner le problème.
Il a tapé le rapport sur un ordinateur (il n'y a pas Internet sur ce truc ?). Il l'a imprimé et m'a demandé de le signer. J'ai tenté de le lire, j'arrivais péniblement à voir les mots mais mon esprit n'arrivait pas à en comprendre le sens. J'étais épuisée, je voyais la route que j'avais encore à faire dans la nuit et le brouillard. Alors j'ai signé. Il fallait en sortir. Je me suis dit qu'il ne pouvait rien m'arriver si je n'avais commis aucun délit.
Je suis partie sans même une copie de ce que j'avais signé. Avec un particulier ou une société de droit civil on ne peut signer quoi que ce soit sans en avoir un double ou une copie. Mais avec la gendarmerie...

23:20 Publié dans Trifouilly | Lien permanent | Commentaires (0)

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