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12/12/2006

Message volant

Dans la gendarmerie, pour communiquer, on a dépassé le stade des signaux de fumée mais on n'a pas encore découvert les moyens modernes : poste, téléphone...
Quelques mois après le passage du gendarme sur mon terrain, j'ai trouvé un petit bout de papier coincé contre le manche d'un outil. J'ai failli le jeter, pensant que c'était l'étiquette de cet outil neuf que j'avais omis d'enlever et qui s'était décollée. Sur ce papier tout humide (nous étions à la mauvaise saison) et frippé il y avait le cachet de la gendarmerie, le nom du gendarme, mon nom et le numéro de téléphone de la gendarmerie qu'on me demandait de rappeler. J'ai d'abord vérifié dans l'annuaire que c'était bien le numéro de la gendarmerie car ça ne faisait pas sérieux. Il y avait mon nom, bien orthographié. Personne ne connaissait mon nom dans le quartier. Il l'a donc obtenu à la mairie et donc mon adresse. Pourquoi ne pas m'envoyer cette demande par la poste ? Pour économiser un timbre ?
J'ai téléphoné. Le gendarme en cause (et pas un autre, chacun gère ses affaires m'a-t-on expliqué) m'a demandé de venir à la gendarmerie d'une petite ville proche du terrain. A cette époque je travaillais. J'ai proposé un vendredi après-midi ou un samedi. Impossible. J'ai fini par accepter de venir un soir après mon travail donc à 18h30 car je travaillais jusqu'à 17h30 et généralement encore plus loin que mon domicile.
J'ai cependant réussi à obtenir la raison de ce déplacement et j'ai pu chercher sur le site web du gouvernement tous les textes concernant cette affaire.

11:35 Publié dans Trifouilly | Lien permanent | Commentaires (0)

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