02/11/2014
Alcea Park Rondell
Je ne vous l’avais pas encore montrée parce qu’elle a été plantée au printemps et n’est pas encore à son avantage, allure un peu dégingandée sur ses hautes tiges peu feuillues et peu fleuries. Je suis certaine que l’an prochain elle sera plus étoffée et se tiendra mieux. Mais, à part quelques roses, les centres d’attraction du terrain de Romilly sont peu nombreux et on la remarque particulièrement car ses fleurs sont très belles :
On la décrit comme semi double mais elle vaut bien une double. Et il y a encore des boutons :
J’ai fait un recadrage pour tirer le portrait de la mouche que je n’avais même pas remarquée lorsque j’ai pris la photo. Elle en valait la peine, une vraie face de clown pour Halloween :
Les fusains aussi attirent l’attention, les nombreux fusains sauvages dont les fruits se voient mieux lorsqu’ils perdent leurs feuilles :
Et Euonymus grandiflorus ‘Red Wine’, en exemplaire unique mais d’un rouge flamboyant. Les fruits sont maintenant rose plus vif mais pas encore ouverts :
Des rosiers encore en fleurs, Albert Poyet
Et celui-ci dont j’ai perdu le nom. Derrière lui, Paulownia fortunei planté en mars et qui a doublé de hauteur dans la saison dépassant maintenant 3m :
L’hydrangea Annabelle a encore des fleurs pas trop fanées :
20:34 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
Les Paulownia tomentosa n'ont pas fructifié, pourquoi ?
Le paulownia est un arbre très recherché pour sa superbe floraison :
C’est pourquoi on m’a souvent demandé des graines. J’avais cueilli 3 fruits le 9 décembre 2010 et j’avais tellement de semences (2000 dans un seul fruit) que j’en ai distribué jusqu’en 2013, correctement conservées au frigo. Mais je n’en ai plus et j’ai promis d’en ramasser de nouveau cette année. Je ne pourrai tenir ma promesse, les paulownias n’ont pas de fruits cette année.
J’ai à disposition pour les observer 2 groupes de paulownias : ceux de la gare de Veneux, et d’autres à Veneux, et ceux de l’arboretum des Barres à 80 km de là. J’ai découvert le problème le 11 octobre lorsque je suis allée à la fête de l’arbre à l’arboretum où 2 beaux arbres nous accueillent devant l’entrée.
Pour comprendre, voyons d’abord une année « normale ». La floraison a lieu en mai. Un 22 septembre devant la gare de Veneux :
On voit sur cette photo 3 éléments différents : des fruits noirs, secs et vides, ceux de l’année précédente,
des fruits verts et d’aspect charnu, ceux de l’année en cours,
et des boutons floraux déjà gros :
Il se passe la même chose à l’arboretum des Barres. En voici un croulant sous le poids des jeunes fruits un 10 octobre :
Imaginez mon étonnement, et ma déception, lorsque j’ai vu ce 11 octobre les deux paulownias devant l’entrée. Ils ne croulaient pas sous le poids des jeunes fruits :
Sur le plus grand, il y avait des boutons floraux
et des vieux fruits secs et vides, si légers qu’il ne faisaient pas plier les branches :
Pas le moindre fruit de l’année. L’autre paulownia, plus petit, ne portait que des boutons floraux.
Bien sûr, en rentrant, je me suis précipitée à la gare de Veneux. Là aussi, les paulownias ne portaient que des boutons floraux et un petit nombre de coques de fruits très sèches et vides.
Que s’est-il passé dans notre région pour que les paulownias ne fructifient pas ? Ce n’est certainement pas à cause du froid. Cette année l’hiver a donné des températures anormalement douces puisqu’il n’a pas gelé une seule fois sur mon terrain de Veneux. Peut-être a-t-il fait -1 ou -2° dans des coins moins protégés, mais certainement pas en mai au moment de la nouaison. Le paulownia a-t-il besoin d’une petite période de froid pour fructifier, comme le cassis ? Je ne crois pas, je n’ai rien trouvé à ce sujet et je ne comprends pas.
10:48 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
01/11/2014
Jasminum nudiflorum fleurit déjà
Le jasmin d’hiver est déjà en fleurs et il promet de ne pas lésiner sur la quantité de fleurs bien qu’il ait été sévèrement taillé récemment :
Un escargot est déjà passé par là :
Maintenant 2 Camellia sasanqua sont en fleurs :
Et le sedum continue à fleurir pour les accompagner :
Hydrangea quercifolia commence à jouer dans les mêmes tons :
Ce que l’on voit en bas à gauche sur la première photo, ce sont les boutons de l’Edgeworthia :
A l’intérieur, c’est le cactus de Noël qui, comme tous les ans, s’est mis à fleurir dès que je l’ai rentré. Il fleurira jusqu’à Noël ou plus tard avec une deuxième floraison à Pâques. Les fleurs ont beaucoup de grâce :
12:19 Publié dans camellia, Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
31/10/2014
Hamamelis
Mes 3 Hamamelis sont dans une zone du jardin inaccessible pour les chevreuils. Ils sont tous chargés de boutons, promesse d’une belle floraison. Mais pour le feuillage et les fruits, ils sont différents.
Ils sont maintenant bien installés et je ne m’en occupe plus du tout. Ils sont au soleil mais pas trop brûlant l’après-midi. Ils n’ont pas besoin d’arrosage, la bonne rétention d’eau du sol leur suffit. Mais, peut-être, est-ce la cause de la perte plutôt précoce du feuillage. Ils ne sont pas gênés par le pH 8 du sol. Je leur ai mis une fois du fer par précaution.
Hamamelis x ‘Arnold Promise’ est de loin le plus grand. Planté en même temps que Hamamelis mollis, sa croissance est plus spectaculaire. Il a commencé à rougir son feuillage début octobre :
Mais le spectacle n’a pas duré longtemps puisqu’il n’a plus une seule feuille :
C’est lui qui est le plus chargé en boutons floraux et surtout en fruits, aussi nombreux que les boutons floraux alors que les autres en ont peu :
Hamamelis x ‘Diane’ est le seul qui a encore son feuillage :
Il n’a pas de fruits. Il a des boutons floraux peu nombreux car il est beaucoup plus jeune et surtout différents, très sombres, car il aura des fleurs rouges :
Hamamelis mollis a une croissance désespérément lente.
Il porte des fruits :
Les boutons floraux sont nombreux :
Et montrent parfois déjà un pétale jaune :
C’est lui qui a les plus grands bourgeons végétatifs. Promesse d’un effort de croissance ?
10:42 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
30/10/2014
Fuchsia reitzii, c'est très bon
Je vous avais montré mes essais d’un nouveau fruitier :
http://sureaux.blogspirit.com/archive/2014/08/31/fuchsia-...
Fuchsia reitzii a été planté cet été, il a aussitôt fleuri et n’a jamais cessé depuis. Le 30 octobre, il est toujours en fleurs :
Avec la disposition efficace des étamines au-dessus du pistil qu’elles inondent de pollen. Il fleurit encore abondamment :
Et la suite est prévue avec de nombreux boutons :
Mais le clou du spectacle, ce sont les fruits :
J’en ai goûté un mûr. C’est très bon, la consistance d’une cerise, sans perception d’un noyau ou d’un grain, un goût proche de la cerise, bien sucré mais sans excès.
Deux remarques :
Il est souvent donné comme résistant jusqu’à -10°C. C’est vrai mais pour la partie aérienne. La souche est très résistante au froid et vous pouvez le planter sans risque en zone 7, mais il n’atteindra pas ses dimensions maximales.
Il est grand, il sera sans doute encore plus grand l’an prochain et son port est retombant. Il faut donc prévoir un support pour ses longues tiges, un mur, ou mieux un grillage. Le grillage est l’idéal, les attaches sont faciles et il permet l’air et la lumière tout autour de l’arbuste. Mais pour la zone 7, au sud d’un mur est peut-être mieux pour le réchauffer en automne quand il produit ses fruits.
11:46 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
Les chevreuils arrivent
Sur la route vers Romilly, j’ai rencontré un beau faisan mâle. Très calme, ne craignant pas les voitures mais restant sagement sur le bas-côté. C’est en fait un faisan d’élevage lâché dans la nature pour faire plaisir aux chasseurs (quel plaisir peut bien apporter le tir d’un animal confiant ?)
Ensuite, j’ai vu un héron, certainement sauvage celui-là. Il se tenait sur l’herbe mais à juste un mètre du bitume. Très calme, il semblait regarder passer les voitures comme les vaches regardent passer les trains.
Dans le chemin d’accès à mon terrain, j’ai rencontré un chevreuil. Lui aussi était très calme, peu craintif. Il a fait un bond mais sans hâte, sans affolement, quand ma voiture est arrivée à 5m de lui. Mais la vue de cet adorable animal a aussitôt déclenché le plan Orsec. Toutes mes plantes n’étaient pas encore protégées. Il y avait encore peu de dégâts mais des signes de passage.
Je me suis d’abord précipitée vers mon nouveau Ginkgo. Aucune atteinte mais des traces de pattes :
Enfermement immédiat :
Malheureusement, Acer griseum n’a pas eu autant de chance :
Le voici emballé, il n’a pas encore ses couleurs d’automne :
La Clematis armandii s’est fait dévorer :
Il reste un peu de tige et des feuilles mais c’est sans espoir pour une floraison cette année :
Certaines plantes sans tronc ne sont pas faciles à protéger. Hydrangea quercifolia n’a pas été touché mais son feuillage persistant tout l’hiver risque d’être très tentant :
Il en va de même pour Elaeagnus umbellata ‘Polar Lights’ à peine planté. Je ne peux protéger tout son feuillage, mais au moins la base :
Mon nouveau Elaeagnus multiflora, goumi, est minuscule. J’enferme son jeune feuillage persistant, tant pis si je lui cache la lumière :
Les deux feuilles à son pied, c’est une tentative de bouture d’une branche cassée d’un Chimonanthus praecox.
Et en voici un qui en a réchappé de justesse. Quercus pubescens (mycorhizé avec tuber uncinatum) a été presque entièrement dévoré il y a 3 ans. Il a réussi à refaire 2 branches en haut du bout de tronc restant mais n’a plus de flèche. Je crois que la bonne solution est de tuteurer verticalement la branche la plus longue :
09:05 Publié dans Animaux, Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
28/10/2014
Malus sieversii
J’avais reçu 2 magnifiques Malus sieversii greffés le 12 mars 2014. Ils étaient à racines nues, emballés ensemble :
Les voici séparés. L’un a été mis en pot, l’autre, à droite, a toujours ses racines à l’air
Car il va être aussitôt planté à Veneux :
Celui qui est en pot est pour Romilly mais son départ n’est prévu qu’à l’automne. En effet, je ne suis pas certaine de pouvoir assurer l‘arrosage correctement tout l’été. S’il y avait eu l’infestation de moustiques comme l’an dernier, je n’aurais pu y aller pendant des semaines. Mais je n’en ai pas vu la queue d’un, même pas les « normaux » qui ne piquent que le soir et n’aiment pas la citronnelle.
Malheureusement, alors qu’ils étaient bien protégés par un gros tuteur, ils sont arrivés avec l’extrémité du tuteur et l’extrémité des deux tiges cassées :
Je n’ai pas voulu les renvoyer. L’atteinte était peu importante et j’avais peur de ne pas recevoir aussi bien en retour car c’est une denrée rare. J’ai bien fait, ils sont maintenant splendides et équivalents, aussi bien celui en pleine terre que celui en pot. Ce sont des petits arbres vigoureux, il n’y a qu’à voir la percée des racines de celui qui est resté 7 mois en pot et qui n’en a pas du tout souffert :
J’ai cassé le pot pour récupérer toutes les racines intactes. Et la nature avait poussé le zèle jusqu’à installer les couvre-sol de protection, un mini-plant de lierre et une marcotte de Lamium galeobdolon, un lamier au développement fulgurant qui ne laisse passer aucune germination intempestive.
Vous remarquez à gauche une grosse touffe. J’en ai profité pour l’installer après l’avoir découverte au somment d’un pot inutilisé depuis longtemps. A vrai dire c’était bien au-dessus du pot dont la terre avait été soulevée, probablement par un nid de fourmis. Cette plante fait sérieusement penser à une marguerite. Il y a beaucoup de Leucanthemum vulgare très sauvage sur le terrain, mais jamais en touffes aussi denses. Est-ce elle, est-ce un semis d’autre chose ? On verra à la floraison.
Environ 3m plus loin, j’ai planté un de mes semis de Malus sieversii :
Mais j’ai des doutes sur l’espèce. En effet, lorsque j’ai reçu les graines des américains, l’étiquetage du paquet n’était pas très botanique et je me demande si ce n’est pas un Malus botanique américain. Les feuilles paraissent différentes, celles du semis plus large et plus claires. Mais c’est peut-être parce qu’il est très jeune. On verra bien et maintenant, j’ai 2 sieversii certains, ce serait un plus d’avoir un autre Malus botanique. J’ai déjà des Malus sylvestris bien de chez nous.
Malus sieversii greffé :
Malus de semis :
15:55 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (6)