17/05/2015
Une larve de chrysomèle noire
Cette larve dodue, noire et luisante, c’est la larve de la chrysomèle noire, Timarcha tenebricosa. Elle a été photographiée par Rachel toujours en lisière de forêt dans la plaine de Sorques. Elle est sur une tige de gaillet, son aliment exclusif. Elle en a déjà mangé toutes les feuilles mais la tige du gaillet est reconnaissable :
L’imago est mignonne et inoffensive. Je vais limiter mes arrachages de gaillet qui jusqu’à présent m’énervait, envahissant et collant. Voici l’imago photographiée une autre année à Romilly, un 26 mai :
Elle est incapable de voler car les élytres sont soudés.
Elle ressemble beaucoup à une autre chrysomèle, la galéruque de l’aulne, Agelastica alni, qui fait des trous dans les feuilles d’aulne. Elle est plus petite, bleu très sombre et elle peut voler. La voici photographiée en septembre à Romilly, on voit surtout à l’avant que les élytres ne sont pas soudés :
Ses larves sont noires mais plus allongées. A Romilly un 30 mai :
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Et guère plus agressive, la horde sauvage
Je vous les ai déjà montrés. Cette famille de sangliers arrive le soir alors qu’il fait encore jour et passe la nuit dans le parc d’une cité à Avon où habite mon fils. Les photos ont été prises par ma belle-fille depuis le 4ème étage. La petite troupe s’aventure jusqu’au ras des bâtiments mais s’enfuit dès qu’apparait un chien ou un homme et ne montre aucun signe d’agressivité. Je n’ai pas vu non plus de dégâts, même pas sur la pelouse. Souvent ils fouillent sous les arbustes. Ils sont 10.
Il y a donc une grosse laie et 3 générations de jeunes, 2 tailles de marcassins avec encore des rayures, d’autres plus grands déjà d’un brun uniforme. La mère est très sombre, presque noire :
La mère :
Mère et ados :
Les ados :
Les jeunes :
On voit que, s’ils sont là, c’est parce que les habitants leur jettent du pain :
Mais quelqu’un a dû arriver et c’est la fuite, et en ordre :
Ce parc HLM n’est pas le seul occupé par les sangliers. Il semble que toute la périphérie de Fontainebleau et d’Avon en bordure de forêt soit concernée. Mais des mesures vont être prises :
http://www.leparisien.fr/avon-77210/un-plan-d-urgence-pou...
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16/05/2015
La plus inoffensive des panthères
21:50 Publié dans papillons | Lien permanent | Commentaires (0)
15/05/2015
Wisteria floribunda
Je vous avais déjà montré cette glycine du Japon qui fleurit un peu plus tard que la glycine de Chine en même temps que l’apparition du feuillage. L’an dernier elle atteignait déjà presque le sommet du grand chêne de l’entrée :
La nouveauté cette année, c’est qu’elle a réussi à atteindre un autre arbre situé à quelques mètres en utilisant des branches de l’un et l’autre. Sur cette photo l’arbre le premier envahi est complètement à droite, couvert de lierre, et l’autre est derrière :
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14/05/2015
Salix caprea, la fructification
Je vous avais montré début avril les fleurs de Salix caprea mâles que je soupçonnais d’être la cause de mes éternuements :
Ces saules sont nombreux sur le terrain de Romilly. Je n’avais pas pris le temps de photographier les fleurs femelles, moins gênantes pour mon nez et moins remarquables. Mais il y a aussi évidemment des arbres femelles. Voici une fleur femelle photographiée un 3 avril une autre année :
Les arbres femelles attirent encore plus l’attention que les arbres mâles mais plus tard, lors de la fructification. On croirait presque des boules de coton :
Là, il y a en plus un crachat de coucou (larves de cicadelle écumeuse) :
Voyons de plus près ce qui se passe. Les fruits sont des capsules allongées qui s’ouvrent en 2 valves laissant apparaître les graines minuscules pourvues de fines et très longues soies qui leur permettent de voler :
13:31 Publié dans flore locale | Lien permanent | Commentaires (0)
Tourterelle turque
Les tourterelles turques sont nombreuses. J’en croise fréquemment dans les rues de Veneux et elles sont installées sur mon terrain. Cet adorable oiseau originaire d’Inde a réussi à envahir toute l’Europe jusqu’au cercle arctique et commence à en faire autant en Amérique où elle a été introduite. Elle est entrée en Europe par les Balkans, d'où son nom. Une telle extension n’a rien d’étonnant pour une espèce qui peut présenter jusqu’à 6 couvées par an ! La première couvée a lieu début mars ou même février et j’ai pu photographier un juvénile le 9 avril. On voit que c’est un juvénile à l’absence de demi-collier et à son coloris très clair :
Cette extension de l’espèce n’est pas gênante car elle ne perturbe pas les autres oiseaux et il faut reconnaître qu’elle est très gracieuse. Elle se nourrit surtout de graines. Elle vient aux mangeoires l’hiver et vous pouvez voir qu’elle tolère et n’inquiète pas les oiseaux plus petits :
Je ne nourris plus les oiseaux mais je n’aime pas gaspiller. J’ai donc jeté au bord de la terrasse les restes de tournesol. Depuis c’est un défilé de mésanges et de tourterelles. Les tourterelles viennent le plus souvent par deux mais parfois l’une d’elles poursuit l’autre, semblant la chasser et je ne sais si c’est de la drague ou de l’agressivité.
Je me suis décidée un peu tard à prendre ces photos. Elles ne sont pas toutes parfaites, la faible luminosité gênait la mise au point et la mise au point automatique est impossible à travers la vitre.
00:17 Publié dans Oiseaux | Lien permanent | Commentaires (0)
12/05/2015
Crataegus monogyna
A Romilly des aubépines se sont installées depuis que je leur ai donné de la place en défrichant. Je ne les ai pas comptées, il y en a au moins cinq. Je les remarque parfois au passage, essentiellement à leur feuillage car elles attendent d’être assez grandes pour fleurir. Une seule était en fleurs l’an dernier.
Elle dépassait alors 2m mais elle avait beaucoup souffert l’année précédente car elle avait été totalement déracinée par les inondations et j’avais dû la replanter et la tuteurer.
Cette année j’ai trouvé une deuxième aubépine en fleurs. Elle mesure 1m50. C’est, elle aussi, une Crataegus monogyna aux fleurs à un seul style :
Une autre aubépine plantée il y a 4 ans avait fleuri pour la première fois l’an dernier. C’est Crataegus pedicellata, une américaine, elle est encore en boutons. L’an dernier elle avait fleuri fin mai. Trois autres aubépines exotiques plantées cet automne ne fleuriront sans doute pas cette année.
20:52 Publié dans flore locale | Lien permanent | Commentaires (0)
11/05/2015
Rosa pteracantha
C’’est la forme peracantha du rosier soyeux, Rosa sericea. Je ne vois pas ce que le botaniste qui lui a donné ce nom lui a trouvé de soyeux. Ce qu’il a de plus remarquable, ce sont ses énormes épines rouges translucides.
Je l’avais planté en octobre. Les épines étaient grosses mais pas de couleur remarquable :
Je l’ai fortement raccourci comme il est conseillé car ce sont les épines des tiges de l’année qui sont belles. Le voici le 11 mai, il a de belles épines rouges, de beaux poils, de belles fleurs blanches à 4 pétales, ce qui est rare chez les rosiers :
Ses roses sont appréciées de ce longicorne, peut-être Aromia moschata avec côtes élytrales et gros tibias postérieurs aplatis :
Il a une multitude de boutons, il promet une dense et belle floraison :
Il va sans doute beaucoup grandir après la floraison.
23:06 Publié dans roses | Lien permanent | Commentaires (0)
Les couvre-sol
Le terrain de Romilly mesure 4800 m2. Le gros problème c’est de couvrir le sol entre mes arbres et arbustes. Pour les allées, c’est simple, je tonds et il s’installe peu à peu une herbe adaptée au terrain qui supporte les inondations et la sécheresse. A part la tonte, je n’ai pas à m’en occuper.
Le problème, c’est de couvrir le sol entre les arbustes. Ce serait trop long, trop compliqué et le plus souvent impossible d’y passer la tondeuse. Des couvre-sols sont indispensables pour empêcher les indésirables et particulièrement les orties et les ronces bleues. Les orties repoussent continuellement car il en reste toujours quelques racines. Elles se ressèment aussi car j’en garde pour les papillons dans des endroits peu fréquentés. Les ronces bleues produisent des mûres qui n’ont pas le parfum des ronces que l’on consomme habituellement et surtout elles sont peu productives, il en faudrait au moins un hectare en plantation serrée pour trouver de quoi faire une tarte. Elles envahissent continuellement elles aussi en envoyant de longues tiges qui se marcottent.
Je n’ai ni le temps ni les moyens financiers de planter des centaines de plants d’un couvre-sol. J’utilise donc 2 types de couvre-sol : ceux dont je plante peu de spécimens et qui très vite couvrent des grandes surfaces et ceux qui sont spontanés sur le terrain et qui s’étendent vite depuis que j’ai défriché. Ceux que j’utilise sont efficaces en empêchant l’implantation des ronces et en étouffant les orties. J’ai juste à nettoyer quelques orties survivantes une année et ensuite le tapis reste parfait.
Les consoudes bleues sont deux espèces proches dont j’avais planté au plus une dizaine d’exemplaires et qui se sont mélangées. Elles avaient succombé aux inondations exceptionnelles de 2013 mais ce n’était qu’apparent, dès le printemps suivant il est réapparu quelques touffes et cette années elles envahissent de nouveau :
La grande consoude officinale à fleurs blanches est spontanée sur le terrain. Elle forme de grosses touffes mais pas un couvre-sol continu. Je la garde parce qu’elle est belle et apporte, comme la bleue du potassium aux arbres fruitiers. Elle commence seulement à fleurir, donc plus tardivement que la bleue :
Le Lamium galeobdolon transplanté depuis Veneux est à Romilly encore plus exubérant :
Ajuga reptans spontané sur le terrain prend de plus en plus d’importance depuis que je défriche et se montre efficace. On ne le remarque que lorsqu’il est en fleur. En dehors de cette période de floraison il est très bas et ne se fait pas remarquer sauf par l’absence de mauvaises herbes mais il n’empêche pas l’extension des fraisiers :
Deux fraisiers se développent sur de larges surfaces. Fragaria vesca, la fraise des bois, est spontanée sur le terrain.
Fragaria moschata, la fraise capron, plantée par moi mais en petit nombre. Elle a de plus grosses fleurs et de plus grosses fraises et s’étend très vite. Comparaison des fleurs :
Dans certaines zones ces couvre-sol se suivent pour une couverture continue :
Les fleurs blanches au premier plan de cette dernière photo, c'est une branche basse d'aubépine, Crataegus monogyna, elle aussi spontanée mais apparue récemment depuis qu'il y a de la place au soleil.
06:29 Publié dans flore locale, Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)