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05/09/2016

Mes plantes qui aiment la chaleur

C’est la première fois que je plante Hibiscus mutabilis qui est un arbuste et non un hibiscus herbacé comme H. moscheutos. J’ai à Romilly 2 magnifiques Hibiscus paramutabilis depuis plusieurs années mais mutabilis est moins rustique. Il ne peut être cultivé qu’en pot pour pouvoir être rentré l’hiver en zone plus froide que la zone 8. C’est pourquoi je croyais pouvoir le garder quelque temps en pot faute de pouvoir le planter aussitôt à cause de problèmes de santé. Je l’avais reçu en mars. Mais il ne se développait pas du tout. C’est pourquoi j’ai demandé à ma belle-fille de le planter en urgence il y a un mois. Il a aussitôt démarré. Il ne mesure encore qu’1m mais il est splendide et la canicule l’a encore stimulé, il est prêt à m’offrir sa floraison :

1 hibiscus mutabilis veneux 4 sept 2016 002.jpg

2 hibiscus mutabilis veneux 4 sept 2016 003.jpg

Les Sedum sont là depuis de nombreuses années mais ils sont plus beaux que jamais et commencent à se teinter de rose :

3 sedum veneux 4 sept 2016 006.jpg

sedum veneux 4 sept 2016 004.jpg

Toutes les plantes que je n’ai pas citées ont bien résisté à la chaleur, bien arrosées évidemment, même les rhododendrons si sensibles à la sécheresse.

Les effets de la canicule

Plusieurs jours de canicule et il y a eu des catastrophes dans le jardin malgré mes arrosages.  On nous a parlé d’un peu de pluie pour ces deux derniers jours mais je n’ai pas vu la moindre goutte et mes pluviomètres n’ont rien vu.

Beaucoup de sureaux ont souffert même les sauvages mais eux ne sont pas arrosés parce qu’ils poussent sans problème en forêt de Fontainebleau où personne ne les arrose. Ils résistent habituellement à la sécheresse d’été et gardent même souvent des feuilles jusqu’en hiver.

Le plus atteint des sureaux, c’est le sureau des Canaries. Il est totalement défeuillé, il ne reste que les grappes de fruits.

palmensis veneux 31 août 2016 001.jpg

Pourtant je l’ai arrosé mais c’est maintenant un arbre et il est impossible d’arroser un arbre. Sa bouture qui est encore limitée à 3m a bien résisté grâce aux arrosages qui sont encore valables pour un arbuste. Il va peut-être refaire du feuillage. Un autre sureau tropical, Sambucus mexicana, a un feuillage permanent comme lui et, comme lui le renouvelle en hiver. Mais il lui arrive d’être caduc mais à contretemps, il perd son feuillage en été pour se protéger contre une sécheresse excessive. C’est peut-être ce qui s’est produit pour mon sureau et il va refaire son feuillage au retour des pluies. Du moins je l’espère. Bien qu’il ait plus de 10 ans, je ne connais encore pas tout de ce sureau et il est peu décrit.

Un autre sureau a beaucoup souffert. C’est Sambucus hookeri. Mais il n’a pas attendu la canicule pour souffrir. Il n’a fleuri qu’une seule fois, n’a pas fructifié et périclite depuis. J’en avais déjà parlé mais je confirme ici que ce sureau n’est pas fait pour un terrain très sec et trop drainant.

Les autres victimes sont les actinidias. Les Actinidia deliciosa ont les feuilles qui pendent et aucun arrosage ne parvient à les redresser. Mais les plus atteints sont les Actinidia melanandra qui ont de nombreuses branches desséchées

actinidia melanandra veneux 31 août 2016 003 (1).jpg

Pourtant, lorsque j’ai vu leurs feuilles pendre, j’ai arrosé en quantité tous les jours. Cet actinidia est originaire de forêts de montagne, c’est peut-être l’explication.

Les grands arbres semblent avoir bien résisté, aucun n’a pris un feuillage d’automne, mais pourtant il y a déjà beaucoup de feuilles mortes au sol.

Certaines plantes par contre ont été boostées par la chaleur. J’en parlerai la prochaine fois.