24/03/2016
Narcissus bulbocodium ?
Encore une surprise aujourd’hui : le plus petit des narcisses, encore plus petit que celui que j’ai trouvé dans un pot il y a un mois. Je pense qu’il s’agit de Narcissus bulbocodium. Je n’ai aucun souvenir de l’avoir acheté. Il ne fait pas partie de la flore locale, sa zone naturelle est le sud-ouest. Sans doute un semis depuis une plante d’un jardin voisin.
Il s’est installé au bord de la rue, près de la boite-aux-lettres, juste devant les Sternbegia, les petits iris et les colchiques (ça commence à être surpeuplé dans cette zone). Son feuillage est abondant mais sous forme de feuilles filiformes.
Petit mais ravissant.
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23/03/2016
Camellia
Les camellias en fleurs aujourd’hui.
Adolphe Audusson :
C’est le camellia qui perd le mieux ses fleurs avant qu’elles ne soient fanées et laides. Il est toujours impeccable :
La première fleur de Brigadoon :
Désir :
Première fleur de Donation :
Elsie Jury, le premier fleuri, dès le 1 janvier, a encore des fleurs :
Kramer’s Supreme sur son lit de jonquilles :
Gloire de Nantes :
Les 2 premières fleurs de Kerguelen, un rare camellia à feuillage panaché :
Madame Martin Cachet :
Paul Maymou :
Spring Promise :
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21/03/2016
Rubus phoenicolasius, à dompter comme un fauve
Jusqu’à présent je l’ai laissé pousser librement à Romilly dans le but d’étudier complètement son mode de végétation.
La plante est caduque et développe ses tiges sur 2 ans.
La première année, c’est une tige qui monte verticalement jusqu’à 3m et se courbe ensuite vers le sol. La caractéristique de cette tige, c’est qu’elle est couverte de poils et d’épines, vertes au printemps puis devenant rouge vif et elle porte de grandes feuilles vertes à revers blanc :
La deuxième année cette tige (canne) va émettre des pousses latérales qui porteront les fleurs et les fruits :
En juin apparaissent les boutons floraux. Ils forment de belles grappes lumineuses car ils sont couverts comme les tiges d’épines rouge vif.
En juillet et août il en sort les fruits. Il est rare de voir les fleurs :
parce que la plupart du temps la fleur s’autoféconde à l’intérieur du bouton et lorsqu’il s’ouvre, c’est déjà le fruit. Sur cette photo, la plupart des boutons sont à peine entrouverts et on y voit déjà à l’intérieur le fruit formé :
A maturité les fruits sont rouges. Ils sont comestibles, sucrés et parfumés :
Cette canne ne produira plus, on peut la couper. Jusque-là, tout est positif. Si je dis qu’il faut le dompter, c’est à cause de son mode de propagation. Il le fait par semis, c’est banal. Mais, comme beaucoup de ronces, il le fait aussi par marcottage, comme la ronce bleue dont je n’arrive pas à me débarrasser à Romilly. A son avantage, il est beaucoup plus beau que la ronce bleue et beaucoup plus fructifère. Dans beaucoup d’endroits d’Amérique du Nord où il a été importé comme ronce fruitière, il est devenu tellement envahissant, pouvant former des fourrés impénétrables, qu’il commence à être interdit à la vente. En Nouvelle Calédonie il est interdit.
Voici comment il procède : en septembre les longues tiges courbées vers le sol s’y plantent :
Elles restent ainsi plantées dans le sol tout l’hiver et au printemps des jeunes tiges apparaissent tout autour. Et voici le résultat final à la fin de l’hiver suivant :
Bientôt tout cela sera couvert de feuilles, de branches latérales porteuses de fruits. Je vais lui laisser l’espace qu’il occupe actuellement mais il n’en débordera plus. Pour l’empêcher d’envahir hors de la zone autorisée, il faut attacher les tiges à un support ou les tailler avant qu’elles n’atteignent le sol. Ce problème n’existe qu’en terrain favorable, riche et ne séchant pas l’été. A Veneux, en terrain pauvre et trop drainant, je n’arrive pas à le maintenir en vie même en l’arrosant.
11:54 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)