Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

07/11/2006

Premier regard sur les sureaux

Un peu frustrée sans doute de ne pouvoir jardiner davantage, je me suis inscrite à un cours de botanique. A la fin de la deuxième année, il fallait écrire un mémoire sur une plante ou un groupe de plantes.
J'ai pensé aux sureaux. Il y en a plein mon terrain, des sureaux noirs, Sambucus nigra, et surtout un très vieux. Les sureaux ne vivent pas très longtemps, moins de 100 ans, en grande partie sans doute à cause de leur style de croissance. Celui-là avait déjà l'air vieux quand je l'ai vu pour la première fois et 20 ans plus tard il était toujours là, toujours couvert de fleurs en mai. Depuis le tronc a cassé, il en a refait un à partir de la base, il a cassé encore et il a utilisé une branche pour le remplacer, et il s'accroche toujours à la vie encore 15 ans plus tard, sans une seule année sans fleurs. Des sureaux noirs il y en a aussi dans la forêt et dans les jardins alentours, sans doute installés là sans demander autorisation mais on les a gardés parce qu'ils sont beaux.
Plus près de la Seine, en zone plus humide, il y a des sureaux yèbles, Sambucus ebulus. Mes recherches pour ce mémoire m'ont appris qu'il existe en France un troisième sureau, le sureau à grappes, Sambucus racemosa, dans l'est ou en montagne.
Je me suis passionnée pour ce mémoire, j'ai acheté un appareil photo de meilleure qualité, je suis allée jusqu'en Belgique photographier un vieux sureau dont il est fait mention dans les guides.

00:25 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0)

Les commentaires sont fermés.