13/10/2007
Les autres sureaux rouges
Maintenant je me lance dans un exercice périlleux et au résultat douteux.
Si le nombre d'espèces était incertain chez les sureaux de la section Sambucus, c'est encore pire dans la section Botryosambucus. Il faut dire que les différences entre ces sureaux sont faibles et leur situation géographique se limite à l'hémisphère nord avec une étendue en latitude réduite car ils supportent mal trop de chaleur.
Les sureaux rouges des différentes zones géographiques ont d'abord reçu un nom d'espèce, jusqu'à ce qu'un petit malin décrète qu'il n'y avait qu'une seule espèce. A-t-il raison ? Je crois bien que personne ne le sait car ces sureaux n'ont pas été beaucoup étudiés.
Désormais certains appellent tous les sureaux de cette section racemosa. Au point qu'on n'y comprend plus rien et que j'ai éliminé leurs écrits pour ne pas faire d'erreur en décrivant un sureau, fut-il espèce, sous-espèce, variété ou "race" (!).
Beaucoup d'organismes scientifiques conservent les anciennes dénominations, mais aussi les pépiniéristes. Et cela paraît nécessaire car il présentent des petites différences (parfois voyantes comme les fruits noirs de melanocarpa), c'est indispensable pour leur culture car leur résistance au froid et le besoin d'eau ne sont pas les mêmes.
Ils n'ont pas le même nombre de chromosomes, racemosa en a 36, d'autres en ont 38. Des études chimiques sur les anthocyanines par exemple, les étudient comme des espèces ou des sous-espèces différentes et donnent d'ailleurs des résultats différents.
22:05 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0)
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