Sureaux

Je n'ai trouvé, évidemment, aucun renseignement sur la culture de ce sureau. Seule la nature le cultive.
Je vais donc relater mes difficiles expériences personnelles.
J'avais acheté un petit sureau sibérien en novembre 1998. Il n'avait pas été facile à trouver, j'étais allée pour cela jusqu'au nord de la Belgique.
Les boutons floraux ont commencé à s'ouvrir le 9 janvier !
Le 11 janvier il a fait -2°C, il n'a eu aucun problème.
Le 13 février le gel matinal a atteint -6°C. Le 14 février les inflorescences pendent alors qu'il ne gèle plus. Le 16 février il pleut et les inflorescences se redressent et prennent un aspect tout à fait normal. Il n'a donc pas souffert du gel mais de soif !
En avril il était mort.

Deuxième expérience : au printemps 2006 j'arrive à obtenir 2 exemplaires très petits. Je les plante à Trifouilly, cette fois dans un terrain qui retient bien l'eau. Ils sont toujours en vie mais ne dépassent pas 50 cm de haut.

Il est probable que ce sureau peut difficilement s'adapter en zone 8. Il fleurit trop tôt, sans doute perturbé par l'hiver trop doux pour lui. Surtout, il souffre du moindre manque d'eau. Certes, dans son pays d'origine il y a des zones où les précipitations de 600 mm sont équivalentes à celles de la région parisienne. Mais avec des températures beaucoup plus basses, l'évaporation n'est pas la même.

Je vais les transplanter à Romilly, très près du plan d'eau, et on verra.
Mais ce n'est pas le sureau que je recommanderais si on veut un sureau à grappes. Sauf si on habite une région plus froide, bien sûr.