05/04/2008
Aurore
Aussi beau, aussi lumineux qu'une aurore boréale, on peut d'ailleurs le trouver jusqu'au cercle arctique, mais avec plus de grâce et de légèreté, un mâle du papillon aurore, Anthocaris cardamines m'a éblouie dès mon arrivée à Romilly.
Et il est rapide, trop rapide, je l'ai traqué pendant plus d'une heure. Il ne se posait qu'une fraction de seconde, pas le temps de faire la mise au point, pas même le temps de viser dans sa direction. Et il repartait, toujours plus rapide, je ne le voyais plus. Je parcourais le terrain dans tous les sens, dans l'espoir de le retrouver. A-t-il fatigué plus vite que moi ? A-t-il décidé qu'il était temps de se laisser admirer ? Il s'est posé et n'a plus bougé.
Je craignais qu'il ne s'envole de nouveau, j'ai pris des photos de loin, elles ne sont pas bonnes, je les ai supprimées. J'ai fait un pas, fait des photos, encore un pas, encore des photos. Je suis arrivée ainsi à moins d'un mètre de lui, j'ai tourné tout autour, il n'a pas bougé. Je l'ai touché du bout du doigt, il n'a pas bougé. Et puis, il est parti. J'avais mes photos, je pouvais enfin faire mes trous de plantation.
Voici quelques unes de ces photos :
Quelle beauté !
00:29 Publié dans papillons | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, animaux
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