18/07/2008
L'ortie
Je suis dans les orties jusqu'au cou, il faut donc que j'en parle pour me soulager.
D'abord, ma façon de l'éradiquer. Je vous ai déjà montré mon instrument préféré, ma tondeuse-faucheuse-débroussailleuse totalement insonorisée et non polluante :
Avec ça je vais très vite, la surface de chaque coupe est importante et l'effort est faible. Mais parfois je l'utilise délicatement, je peux couper une seule tige à la fois, par exemple lorsque je pense qu'il y a dans ma forêt d'orties une plante à sauvegarder.
Vous remarquerez sur ces photos la taille impressionnante des orties et aussi que je suis habillée comme en hiver. Ce n'est pas parce que je suis un peu folle, ou bien hypothyroïdienne. Non, le caleçon épais et les après-ski (moins traumatisants pour mes pieds délicats que des bottes), c'est indispensable pour traquer l'ortie. Et les manches longues, copieusement imprégnées d'essence de citronnelle et autres produits plus modernes (et moins efficaces mais l'union fait la force), limitent un peu les attaques de moustiques, mon principal prédateur.
Après, je n'aurai plus qu'à passer la tondeuse, sur batterie bien sûr, peu bruyante et non polluante.
Mon engin a un seul défaut : je finis par avoir un peu mal au dos. Pourtant, je peux faire 800 km en voiture (les joyeux temps de Valras Plage…) ou travailler 4 heures sur l'ordinateur sans souffrir du dos. L'explication : les branches ne sont pas assez longues, je ne peux me tenir parfaitement droite, et ce doit être pire pour une personne plus grande. C'est normal, j'ai détourné cet engin de son but, c'est un taille-haie manuel à lames orientables. Je ne l'utilise jamais comme taille-haie. Parce que je n'ai pas de béton vert (vous savez, ces trucs où les thuyas géants subissent un horrible traitement) et que j'aime trop mes arbustes pour utiliser autre chose que le délicat sécateur.
00:57 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
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