04/01/2009
Il gèle
Le réchauffement climatique fait une pause. Il fait horriblement froid. Le thermomètre est descendu jusqu'à – 5°C ce matin et il faisait encore -1°C à 11 heures. Et mon terrain est protégé par les arbres, un peu plus loin il doit faire encore plus froid. Je le sais parce que, lorsque la température est proche du 0°, il arrive que ma voiture, garée par paresse sur mon terrain mais devant le garage et non dedans, ne soit pas gelée alors que toutes celles de la rue sont couvertes de givre. La différence est apportée par mes arbres et ceux du terrain qui le prolonge au nord.
Demain il est prévu de la neige, mais, ça, c'est moins grave pour les plantes, cela signifie même un petit radoucissement. Mais après ?
Si je n'ai pas le courage de sortir pour regarder le thermomètre et si mon obligation alimentaire est remplie par suffisamment de nourriture sur les zones de nourrissage, je n'ai pas besoin de sortir pour savoir s'il gèle. J'ai un thermomètre naturel visible de loin : le rhododendron à 5m de la fenêtre de la cuisine. Lorsqu'il gèle, même très peu, ses feuilles prennent ce triste aspect et pendouillent :
Dès que le thermomètre repasse au-dessus de zéro, et de façon très précise, elles reprennent un aspect normal. Les feuilles des camélias aussi se recroquevillent un peu mais elles ne pendent pas et de loin ce n'est pas évident.
Le sureau à ras de la fenêtre de la cuisine a aussi des feuilles qui pendent mais en janvier cela n'a aucune valeur, elles devraient déjà être tombées.
Les taches blanches sur les feuilles de rhodo et de camélia, ce sont des fientes d'oiseaux parce que le centre de nourrissage est tout près.
19:35 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, plantes
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