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08/02/2010

Goji

C'est le nom d'un petit fruit très à la mode depuis peu à cause de ses propriétés nutritives et médicinales. Mais il est pratiquement impossible de trouver le fruit frais dans le commerce. Il faut donc le planter dans son jardin.

Il y a deux gojis, Lycium barbarum et Lycium chinense. Il ya a aussi d'autres noms commerciaux fantaisistes. Le meilleur des deux pour ces propriétés, c'est Lycium barbarum, c'est celui que je viens de planter :

 

goji romi 7 février 006.jpg

Bien sûr, pour l'instant il n'est pas impressionnant mais j'espère bien me régaler à la fin de l'été. En attendant je lui ai mis sa ceinture de sécurité, aussi obligatoire que celle de la voiture, contre les accidents de lapins :

 

goji romi 7 février 008.jpg

Puisque je ne peux encore vous montrer ses jolis fruits, je vous montre les fruits de l'autre, très bon aussi, Lycium chinense photographié fin septembre dans le Jardin Botanique de Marnay sur Seine :

 

goji marnay 25 sept 2008 003 (25).jpg

 

22:27 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : jardin

Commentaires

C'est un arbuste sans prétention, mais joli quand il est en fruits, où même quand il fleurit avec ses toutes petites fleurs. Par contre, attention car c'est plutôt une plante de terrain sec ?

Écrit par : Antoine | 09/02/2010

Mon terrain contient suffisamment d'argile pour bien garder l'humidité mais il ne baigne jamais dans l'eau. Barbarum chinense pousse avec plaisir dans le jardin botanique de Marnay sur Seine à 15 km de mon terrain et avec un sol de même nature, sans doute plus humide car cerné d'eau.
Si l'on additionne les données de l'INPN et de Tela Botanica, Lycium barbarum s'est naturalisé presque partout en France, y compris dans l'Aube.Il ne doit pas être très difficile.

Écrit par : sambuca | 09/02/2010

D'accord ! Je disais ça parce que j'ai toujours vu cette plante conseillée pour les sols calcaires sec. A vrai dire, la première fois que j'ai vu Lycium barbarum, c'était chez quelqu'un qui avait un sol constitué uniquement de 10 cm de terre, avec en dessous de la craie pure. Il avait planté cet arbuste car on le lui avait vendu comme étant la plante idéale pour ce type de terrain. Et c'est vrai que même s'il ne poussait pas bien vite, il semblait plutôt se plaire. Par contre, à coté, les sureaux étaient complètement chlorosés.

Écrit par : Antoine | 10/02/2010

Merci pour ces renseignements concernant sa tolérance au calcaire, on ne trouve pas grand chose concernant sa culture. Je me doutais qu'il le supportait puisqu'il se plait bien à Marnay. Il aura autant de calcaire qu'il voudra, pH 8,5, au point que je remplace la terre pour les sureaux rouges et même les canadensis. Si les sureaux de votre ami étaient des sureaux noirs, ils devaient être très gênés par la faible épaisseur de terre, la sécheresse, et sans doute sa pauvreté.

Écrit par : sambuca | 10/02/2010

Non, on trouve peu de choses sur ces arbustes... Les informations les plus complètes que j'ai trouvées sont dans l'excellent livre de Jelena de Belder, Arbres et Arbustes pour Parcs et Jardins, malheureusement épuisé.

Oui, c'était bien des sureaux noirs. Je pense aussi que toutes ces raisons faisaient qu'ils poussaient mal. Un seul était vraiment bien vert : Il avait reçu deux brouettes de fumier de pigeon au pied ! Je me souviens que dans ce terrain étaient aussi plantés des frênes, des Buddleja, des robiniers et des pins noirs. J'aimerais bien savoir comment tout cela a évolué depuis.

Écrit par : Antoine | 10/02/2010

Non, on trouve peu de choses sur ces arbustes... Les informations les plus complètes que j'ai trouvées sont dans l'excellent livre de Jelena de Belder, Arbres et Arbustes pour Parcs et Jardins, malheureusement épuisé.

Oui, c'était bien des sureaux noirs. Je pense aussi que toutes ces raisons faisaient qu'ils poussaient mal. Un seul était vraiment bien vert : Il avait reçu deux brouettes de fumier de pigeon au pied ! Je me souviens que dans ce terrain étaient aussi plantés des frênes, des Buddleja, des robiniers et des pins noirs. J'aimerais bien savoir comment tout cela a évolué depuis.


Sinon, voilà ce que dit Jelena de Belder sur les Lycium :

LYCIUM (Solanacées)

Ce genre compte quatre-vingt ou quatre-vingt-dix espèces dont deux ou trois sont cultivées ; ce sont des buissons intéressants pour leurs nombreuses baies noires ou rouges qui sont produites en automne, du moins après un été chaud ; ces baies sont toxiques ; les fleurs sont peu remarquables, mais souvent abondantes ; on utilise ces buissons pour stabiliser les plantes et comme haies, ou encore pour les palisser contre une clôture ou un mur, cacher une souche, etc. Le port est lâche et ils portent des épines. Le feuillage reste vert jusqu'à la fin de la chute ; ces plantes drageonnent. Tailler en fin d'hiver pour garder une forme acceptable. Placer en des endroits drainés au soleil, sur sol moyens ou pauvres.

Le semis est facile, de même que les boutures, les marcottes ou la séparation des drageons.

L. barbarum (= L. europaeum, L. halimifolium) L.
S. Europe, , O. Asie ; 2 m x 3m ; feuilles de 2-10 cm, port érigé, puis arqué, épineux ; fleurs violettes en mai-juillet, belles baies rouge orange, en août-octobre ; les feuilles sont utilisées en condiment. Z5.

L. chinense Mill.
Chine, Taiwan, Corée, Honshu, Kyushu ; fourrés et berges en plaine ; 3 m x 3 m ; port arqué, souvent non épineux ; feuilles de 10-15 cm ; fleurs pourpres en juin-septembre, baies rouges ou orange en août-octobre. Z5. Assez semblable à L. barbarum.

L. ruthenicum Murray
S. Russie, Kazakstan, N. Iran ; 2 m x 2 m ; port érigé, épineux ; feuilles petites, fleurs blanches et violettes en juin-août, baies noires. Z6.

Choisir : Etant donné l'usage secondaire de ces arbustes, le choix est moins important ; les espèces à baies rouges sont généralement plus appréciées que celles à baies noires.

Écrit par : Antoine | 10/02/2010

Je possède ce livre, je n'avais pas pensé à y regarder. Elle se trompe sur la toxicité des baies. Elle sont consommées depuis des centaines d'années en Chine, maintenant distibuées sous forme de fruits séchés en Europe, leur composition est étudiée. S'il y avait des morts, cela se saurait.
Mais tout est toxique, question de dose. Il y a quelques années, en France, une famille a été hospitalisée, la mère est morte : pour suivre les préceptes d'une secte, ils avaient bu des quantités incroyables d'eau pour se "purifier". Même l'eau est toxique.

Écrit par : sambuca | 10/02/2010

Oui voilà ! Et je crois que lorsque l'on parle de végétaux, "toxique" ne veut pas dire "mortel". Je me souviens d'avoir vu ça étant petit, dans le livre qu'avait mon grand-père sur les champignons (il y avait deux symboles différents sur les fiches.)
Je crois que pour les baies, ça peut simplement signifier que l'on risque par exemple des vomissements ou des diarrhées (et en effet, tout dépend aussi de la quantité...)

Écrit par : Antoine | 10/02/2010

Je savais également que le Tibet n'était pas spécialisé dans cette culture et que d'autre part on trouve une variété européenne (en Bretagne notamment) de Lyciet et que par conséquent la réputation de ces baies étaient surfaites et qu'il s'agit encore d'un coup marketing.

Écrit par : goji bio | 12/01/2013

Les commentaires sont fermés.