25/05/2010
Lunaria rediviva
L'autre lunaire, c'est Lunaria rediviva, la lunaire vivace. Celle-là, je l'ai plantée. Elle n'est sans doute pas spontanée dans la région. Elle aime les pays plus nordiques et plutôt la montagne chez nous. Elle est plus sensible à la sécheresse. Elle est belle parce que je l'arrose mais ne se multiplie pas, sans doute parce que je ne vois pas les très petites plantes et elles meurent de soif.
Elle ressemble beaucoup à Lunaria annua avec des tiges et des feuilles plus fermes. Les feuilles sont plus finement dentées. Sur cette photo les deux plantes sont ensemble sur leur tapis d'aspérule odorante. La feuille de droite est celle de rediviva, à sa gauche c'est celle de annua.
Les fleurs sont d'un rose violacé beaucoup plus pâle, elles sont presque blanches quand elles sont totalement épanouies.
Les siliques sont plus allongées que celles de annua mais aussi belles :
Lorsque le terrain est plus favorable, plus lourd et plus humide, elle peut former de magnifiques tapis comme sur ces photos au Clos du Coudray en Normandie.
19:09 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, jardin
Lunaria
Il y a deux lunaires pour décorer joliment le jardin et les bouquets, l'une est bisannuelle, l'autre est vivace. Je ne saurais dire laquelle est la plus belle.
Je vais vous montrer d'abord ma lunaire bisannuelle, Lunaria annua ou biennis. On l'appelle monnaie du Pape à cause de ses siliques nacrées très décoratives dans les bouquets et qui peuvent se garder longtemps. Mais ce n'est pas son seul intérêt, le feuillage est beau et frais et les fleurs lumineuses.
Ma monnaie du Pape est spontanée sur mon terrain de Veneux, je l'ai toujours connue. Elle se ressème selon son bon plaisir, surtout dans la partie nord-est du terrain sous les arbres. Le terrain lui plait malgré sa sécheresse. Il faut dire qu'elle adore la silice, c'est peut-être ce qui lui fait accepter l'insuffisance d'humidité.
Elle fleurit dès avril et jusqu'à fin mai. Bien dressée au début, elle a tendance à se coucher facilement mais c'est probablement dû au manque d'eau sur ce terrain. En voici un joli pied, 1m de haut, le 19 avril, en compagnie du Camellia 'Paul Maymou', du Sambucus kamtchatica en fleurs, de cerisier, laurier-tin et laurier-sauce de semis spontané (ou semés par d'autres jardiniers, les oiseaux), un ensemble joyeusement sauvage comme je les aime.
Très belles feuilles :
Jolies fleurs :
Les fleurs seront suivies par les siliques encore vertes en ce moment
sous forme de grosses pièces nacrées en fin d'été :
Les fruits secs sont ternes, c'est la chute des enveloppes externes qui fera apparaître la membrane centrale blanc nacré. Mais cela peut tarder à se produire. On conseille d'enlever les parties externes à la main. A mon avis ce n'est pas la bonne solution. Il faut être vraiment très adroit pour obtenir la membrane sans la casser ou surtout casser son pétiole très fin. Je vous conseille de faire sauter les parties ternes au jet d'eau avant de cueillir la branche.
Le centre de la fleur a une particularité. Regardez cette fleur elle semble avoir 4 étamines :
Mais celle-ci plus avancée et plus ouverte semble en avoir 5 :
En fait il y a 6 étamines, 4 grandes et 2 petites. J'ai "épluché" une fleur pour vous les montrer. Autour du pistil central on voit 4 étamines aussi longues que lui et plus en dehors deux étamines plus courtes.
12:50 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, jardin