28/11/2010
Ginkgo biloba
Pourquoi préciser biloba ? Il est le seul de son genre, le seul de sa famille, le seul de sa division. Un arbre venu du fond des temps.
Celui-ci est l'un des ginkgos centenaires du Jardin des Plantes. En cette fin de novembre il brille de l'éclat de ses mille écus d'or au dessus de son tronc crevassé par les ans.
Pas d'ovules ? Je sais pourtant pour l'avoir vu en octobre quand le feuillage était vert que c'est une femelle :
Il devrait avoir encore des ovules puisqu'ils persistent habituellement quand il a perdu ses feuilles. J'ai écarquillé mes yeux, j'ai affuté mon regard, j'ai utilisé le viseur au maximum du zoom, et j'en ai trouvé, cachés dans le feuillage de même couleur :
Cet arbre me fascine. Il a survécu aux dinosaures et aux bombes atomiques. C'est un vestige du passé de la Terre. Il n'existe probablement plus qu'à l'état naturalisé et dans les parcs et jardins. Il faut lui assurer un avenir long et radieux. J'en ai planté deux à Romilly. J'ai une femelle certifiée à port étroit, c'est rare chez une femelle mais cela a son importance quand on ne dispose pas d'un vaste parc. L'autre est un jeune plant de semis. Je ne connaitrai pas son sexe avant de nombreuses années.
12:41 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, jardin
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