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21/07/2012

Butia capitata a survécu

J'avais envie d'un palmier. Un palmier n'a rien à faire dans le décor d'un terrain sauvage dans l'Aube. Mais c'était une énorme envie, impossible d'y résister.

 

J'aurais pu choisir la facilité et planter comme tout le monde Trachycarpus fortunei. Mais j'en vois partout dans les parcs. Et puis, pourquoi pas un palmier qui donne des fruits comestibles ?

 

J'ai donc planté en décembre un minuscule Butia capitata, minuscule parce qu'un palmier ça coûte cher. Il est dit résistant à -12°C. Je l'ai protégé uniquement par un épais paillis au sol de feuilles mortes et de lanières de papier.

 

L'hiver était très doux et, brutalement, ce fut la Sibérie. Et sans neige pour protéger. Le thermomètre qui garde les minima a indiqué jusqu'à -11°C. C'était imprévisible. Je me suis précipitée à Romilly le 16 février et voici ce que j'ai trouvé :

 

1 butia romi 16 fev 2012 034.jpg

Il était mort. Pas la moindre trace de vert, même au cœur. Je l'ai laissé, en rêvant de résurrection. Le voici le 18 juillet aussi vert et de la même taille qu'à la plantation :

 

romilly 18 juil 2012 035.jpg

L'hiver prochain je le protègerai plus sérieusement mais ensuite il devra se débrouiller tout seul.

 

Je le laisse entouré de plantes sauvages, orties et ronces bleues surtout. Je les raccourcis au sud pour qu'il reçoive toute la lumière. Je fais cela maintenant pour beaucoup d'arbustes jusqu'à ce que leurs racines soient suffisamment fortes pour qu'ils soient difficiles à arracher. Cela n'arrange pas l'aspect esthétique du jardin mais c'est indispensable pour les cacher à des ennemis pires que le froid : les voleurs.

 

 

La bâche verte sur la première image, c'est pour étouffer les orties.

Commentaires

C'est la même chose pour moi (côté ennemis), ce qui m'oblige à crapahuter gravement lorsque je dois arroser les jeunes sujets. Les cons nous compliquent vraiment la vie. Au fait, quid du Rhus toxicodendron, êtes-vous parvenue à vous le faire piquer?
J'ai planté 4 Butias chez moi, 1 capitata, 1 c. à fruits plus rouges, 1 yatay et 1 paraguayensis; ainsi qu'un Jubaea chilensis. En principe, on doit tenir le coeur des palmiers au sec, ne pas arroser le centre, et bien, lors de la grande crue, les palmiers ont été submergés sous 10 mètres d'eau un certains temps, et ne s'en sont pas ressentis. Je crois qu'ils sont bien plus résistants qu'on ne le pense.
C'est chez Palmaris que j'ai trouvé mon gros sujet, et pas cher. Je vous recommande cette pépinière

Écrit par : allongue claudette | 21/07/2012

Mon voleur n'est pas revenu et n'a donc pas touché au Rhus qui semble bien se plaire. C'est sans doute parce que j'ai eu l'occasion de dire à mon voleur, devant son employeur, que je sais que c'est lui. Mais ils sont toute une tribu et il n'est pas certain que cela va calmer les autres.

Écrit par : sambuca | 22/07/2012

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