29/09/2013
Ribes fasciculatum
http://sureaux.blogspirit.com/archive/2013/07/20/ribes-fa...
Mon étude de cet arbuste n'était pas complète, il faut la poursuivre jusque fin septembre et même en octobre. Cet arbuste femelle présentait un grand nombre de fruits et certains étaient rouges. Photo du 3 juillet :
J'avais goûté un fruit rouge, je l'avais trouvé pas désagréable, sans pépins, mais sans goût et la chair trop sèche comme cela se devine à l'aspect physique sur la photo. J'avais décidé de me contenter de la beauté de l'arbuste et je n'avais plus surveillé les fruits. Mais en réalité ces fruits n'étaient pas mûrs. Les fruits de Ribes fasciculatum sont à maturité beaucoup plus tard que ceux de Ribes rubrum. Je m'en suis rendu compte aujourd'hui lorsque mon regard a été attiré par des fruits orange ou rouge car ils ne sont pas tous au même degré de maturité, mais beaucoup plus brillants et gonflés qu'en juillet.
Ils sont moins nombreux qu'en juillet mais c'est dû à l'appétit des oiseaux. Ils ont la réputation de leur plaire et on voit sur cette photo deux groupes de pédoncules qui ont perdu leur fruit :
J'ai cueilli 2 fruits parmi les plus rouges et je les ai ouverts puis mangés. Ils contiennent de nombreux pépins et la chair est épaisse :
Mais lorsqu'on mange le fruit, les pépins ne sont pas du tout perçus car ils sont mous, la chair est moelleuse. Ce n'est pas aussi bon qu'une fraise mais c'est agréable, légèrement sucré et pas du tout acide. Je ne mange pas les groseilles comme fruits frais, c'est trop acide sauf peut-être les blanches. Je mangerai volontiers les fruits de Ribes fasciculatum cueillis sur l'arbuste. Je les vois bien aussi dans une salade de fruits.
Les descriptions que l'on trouve de ces fruits, uniquement en anglais, les disent peu intéressants car bourrés de pépins durs qui ne laissent aucune place à la chair. Ce n'est pas le cas des miens, ce qui confirme qu'ils ont été produits par parthénocarpie.
Mon petit mâle est toujours là, toujours aussi petit et je ne comprends pas pourquoi. Si un jour il se décide à pousser, je le garderai par intérêt botanique mais je le transplanterai à Veneux pour qu'il ne féconde pas la femelle. Ses services ne sont requis que pour la reproduction dans la nature. Au jardin la reproduction de la femelle par bouturage est facile.
02:47 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
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