09/04/2014
Allium ursinum
J'ai aperçu ses premières feuilles le 15 février :
En mars :
Le 7 avril le feuillage est surmonté de ces chandelles blanches qui sont les inflorescences en boutons :
Je vous ai montré plusieurs fois l'ail des ours, selon l'époque les fleurs ou les fruits. J'ai envie cette fois de montrer le cycle complet de cette jolie vivace. Je reprends donc des photos des années précédentes. Les dernières photos sont du 15 juin. Le feuillage est alors encore vert mais après la fructification il va vite faner et disparaître en juillet pour réapparaître en février l'année suivante;
Les bulbes :
Les ours adorent cette plante et ils ont raison. Tout le plaisir de l'ail sans l'haleine qui va avec et qui pourrait incommoder les tout jeunes oursons. L'ail des ours peut être utilisé en cuisine dans toutes les utilisations de l'ail et même cuit comme des épinards. On peut utiliser les bulbes et les feuilles, les fleurs en boutons comme des câpres. Mais pour ne pas détruire la plantation, et même permettre l’extension du joli tapis, je n'utilise que les feuilles en en prenant une par bulbe. La saison est courte mais on peut le conserver en mixant les feuilles avec de l'huile et du sel.
On dit qu'il peut être confondu avec des plantes toxiques comme le muguet et les colchiques. La confusion n'est pas possible pour qui connaît ces plantes. Pour les moins connaisseurs on peut dire que les colchiques ne peuvent prêter à confusion qu'en février,
plus tard leurs feuilles sont vraiment très grandes.
Le muguet se développe un peu plus tard mais c'est le plus grand risque de confusion.
Cependant les feuilles de colchique s'enroulent les unes sur les autres sans pétiole visible. Les feuilles de muguet sont groupées au moins par deux avec ce qui semble un pétiole unique pour les deux et le bas des limbes s'enroule l'un sur l'autre. L'ail des ours a des feuilles très indépendantes avec un pétiole pour chacune. Surtout, il suffit de froisser une feuille d'ail des ours pour percevoir l'odeur qui ne peut prêter à confusion.
01:13 Publié dans légumes | Lien permanent | Commentaires (3)
Commentaires
il est beau cet ail! J'essaie de l'installer dans mon bout de forêt, mais ici dans le sud, ce n'est pas gagné. Je vais tester aussi l'Allium Wallichii de chez Edulis, c'est un ail de forêt.
Écrit par : claudette | 10/04/2014
La chaleur ne le gêne pas. Le mien a supporté les canicules prolongées de l'été 2003. Il pousse à l'état naturel en Corse. Ce qu'il ne supporte absolument pas, c'est la soif. Mes 3 bulbes de départ ont donné un beau tapis bien dense mais qui ne déborde pas la zone que j'arrose régulièrement en été. Si vous le plantez au bord de votre petit ruisseau, ce sera sans problème.
Est-ce que A. wallichii a autant de valeur en cuisine ?
Écrit par : sambuca | 11/04/2014
il est comestible en tout cas (regardez sur Edulis et PFAF). Je ne l'ai pas encore goûté; et il est beau, il me plaît.
Pour l'ail des ours, je n'ai pas encore abandonné, on verra.
Écrit par : claudette | 11/04/2014
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