10/11/2014
Asimina, un miraculé
Les asiminiers ont une croissance extrêmement lente au début parce qu’ils commencent par faire une racine pivotante très profonde, 3 fois la hauteur du plant. Autant dire qu’ils sont vite indéplaçables. Il parait qu’ensuite ça s’améliore. J’en ai deux à Romilly, terrain suffisamment argileux pour leur plaire, et trois à Veneux, terrain trop léger mais amélioré par mes soins et ils y sont arrosés tous les 2 jours en été.
L’un d’eux à Romilly me désespère. Le tronc d’origine est mort mais il est reparti sur un deuxième tronc, puis un troisième l’année suivante. Tous ces troncs sont toujours visibles, je n’ai pas rêvé. Cette année, en avril, il semblait décidé à repartir sur ce troisième tronc. Le 28 avril :
Et puis, tout a disparu. Je l’ai cru définitivement mort et je ne m’en suis plus occupée. Hier, j’ai débarrassé de ses envahisseurs indésirables pour la troisième fois de l’année un sureau du Canada. Les ronces bleues sont vraiment la plaie de ce terrain. J’ai alors aperçu de grandes feuilles à nulles autres pareilles. L’asiminier était vivant ! Une branche a même traversé son grillage de protection (contre les chevreuils toujours, les deux asiminiers ont leur grillage toute l’année) :
Vous voyez derrière, à droite un semis spontané de noyer que je devrai abattre s’il lui fait trop d’ombre (il est au nord) et à gauche un fusain d‘Europe et un if femelle.
J’attends qu’il ait perdu ses feuilles pour déplacer le grillage ou, si nécessaire, le découper. J’ai rajouté un grillage pour protéger cette branche :
Voici le plus beau de mes asiminiers de deux ans à Veneux aujourd’hui entre un Viburnum tinus et deux mahonias :
Ce n’est pas encore cette année que je goûterai les fruits. Ils commencent à produire des fruits lorsqu’ils atteignent 2m, et cela demande 5 à 8ans. Pas étonnant que les miens soient encore si petits. A noter aussi qu’ils ont besoin de 400 heures de froid pour fructifier. Heureusement froid ne veut pas dire gel mais moins de +7°C, une température souvent atteinte la nuit. D'ailleurs, celui de Marnay, à 10 km de mon terrain dans un sol identique, fructifie (en petite quantité parce qu'il n'a pas un copain pour une bonne pollinisation).
http://www.fruitiers-rares.info/articles45a50/article48-A...
http://www.pawpaw.kysu.edu/pawpaw/ppg.htm
13:04 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
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