19/12/2014
Le lierre aussi est fou
Le lierre est un magnifique atout de la nature. Il aide et protège les arbres qu’il recouvre contre le feu, contre le gel, contre les mangeurs d’écorce. Il monte toujours très verticalement et n’enserre pas le tronc. Il protège le sol contre l'érosion, il protège les plantes fragiles contre le gel, contre la sécheresse. Sa floraison tardive décalée par rapport à la plupart des autres plantes nourrit de nombreux insectes pollinisateurs qui, encore cette année tardent à hiberner à cause de la douceur des températures. Une abeille solitaire lui est même inféodée. Son feuillage les abrite pour l’hiver et particulièrement le beau papillon citron. Il sert aussi d’abri aux oiseaux et leur apporte ses fruits hivernaux quand ils n’ont plus rien à manger.
C’est avec ces fruits qu’il y a un problème depuis au moins 2 hivers. Ils sont censés être mûrs à partir de février quand tous les autres fruits, en particulier sur mon terrain les faines dont ils se régalent là où elles sont bien accessibles depuis que j’ai enlevé les feuilles mortes, ont disparu. C’est en fin d’hiver que les oiseaux risquent de manquer de nourriture alors que le froid est à son maximum. Or, déjà l’hiver dernier les fruits du lierre ont mûri trop tôt. Le 4 janvier 2004 :
Cet hiver, qui n’a pas encore commencé, c’est pire. J’ai vu des fruits mûrs avec 2 mois d’avance le 6 décembre dans le chemin qui prolonge ma rue :
A 50m de là, sur mon terrain, le lierre n’est pas aussi avancé, sans doute parce qu’il est à l’ombre mais ce n’est qu’un retard de quelques jours :
Évidemment mon restau du cœur compensera mais tous les oiseaux ne viennent pas aux mangeoires.
18:46 Publié dans flore locale | Lien permanent | Commentaires (0)
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