23/11/2014
La phalène emplumée m'a rendu visite
J’ai reçu une merveilleuse visite cette nuit, un très beau papillon.
J’ai eu beaucoup de mal à trouver son nom. Je ne l’ai pas trouvé sur les sites consacrés aux papillons car la recherche n’y est pas toujours facile. J’ai demandé à Google : papillon antennes blanches car ce qui est frappant sur mes photos, c’est l’intense blancheur des antennes. Je l’ai alors aussitôt trouvé sur ce site :
J’ai mis ce site magnifique dans mes favoris et je vous conseille d’en faire autant.
Mais l’himère-plume ou phalène emplumée, Colotois pennaria, porte ce nom à cause de ses antennes plumeuses et ce n’était pas évident sur mes photos. J’ai donc fait des agrandissements :
C'est bien lui et c'est un mâle puisque seul le mâle a des antennes plumeuses.
J’ai aussi fait un agrandissement sur la tache noire et sur la tache blanche surmontée de noir près du bord de l’aile antérieure :
Ce papillon qui apprécie mes chênes, frênes et érables vole très tardivement, de septembre à novembre et pond en novembre. Ce sont les œufs agglutinés qui vont hiverner.
17:35 Publié dans papillons | Lien permanent | Commentaires (0)
22/11/2014
La primevère est en fleurs !
Drôle d’année. Je vous ai montré la floraison inhabituellement remontante du forsythia, du lamier blanc, de la reine de près dont un pied est encore fleuri.
La surprise aujourd’hui, c’était la floraison des primevères sauvages, Primula vulgaris :
Remontée ou floraison très, très, précoce ? Comme son nom l’indique, c’est une fleur de début de printemps, floraison à partir de février.
Sur la première photo la primevère est entourée de fraisiers sauvages, de feuilles mortes, de mousse. En bas de la photo on voit 5 jeunes plants de reine des près, c’est une bonne année pour cette plante.
Ces jeunes plants sont très reconnaissables, bien qu’ils n’aient encore qu’une seule feuille, à l’aspect des folioles et surtout à la foliole terminale palmée à 3 ou 5 lobes :
20:13 Publié dans flore locale | Lien permanent | Commentaires (0)
Automne
Mon petit bois se décide enfin à prendre des couleurs.
Le plus flamboyant est le sorbier torminal :
Le forsythia pleureur surmonté de feuillage d’érable :
Des charmes :
Les chênes ont encore beaucoup de feuillage vert. Les feuilles rousses en haut à gauche, c’est un charme, les feuilles jaunes en bas à droite, c’est la glycine qui l’escalade jusqu’au sommet.
08:06 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
21/11/2014
L'oiseau du jour
Je suis bien sage devant l’ordinateur lorsque soudain j’entends des tit-tit stridents, vraiment d’un niveau sonore élevé. Quelle puissance dans un si petit corps ! Je repère aussitôt une toute petite boule de plume très agitée. C’est un troglodyte. Ces minuscules oiseaux sont de moins en moins farouches. Au printemps il faut fermer les portes de garage avant que l’installation d’un nid soit complète.
Par où est-il entré ? toutes les portes et fenêtres étaient fermées sauf une très petite fenêtre au-dessus du lavabo des toilettes. Il a d’abord cherché à se cacher dans le ficus et le bégonia puis, alors que je lui ouvrais des portes à proximité, il s’est envolé vers la mezzanine puis dans une chambre à l’étage. J’ai ouvert de nombreuses portes et fenêtres sans pouvoir l’orienter vers elles, il repartait toujours dans l’autre sens.
Je ne l’entends plus. Je lui avais proposé beaucoup d’issues de secours, je crois qu’il a réussi sa sortie. Il n'est pas du genre à rester enfermé sans rien dire.
14:00 Publié dans Oiseaux | Lien permanent | Commentaires (0)
20/11/2014
Rhododendron x intermedium
Je vous l’avais montré il y a 1 an lorsque je l’ai acheté.
C’était une si jeune bouture que je l’ai gardé 1 an en pot. Il en a bien profité et il est maintenant planté à Romilly :
Il a pour compagnon un Hydrangea quercifolia. Ce qui les entoure et les sépare, c’est un grand tapis de petits fraisiers sauvages :
Rhododendron x intermedium est un petit rhododendron, hybride naturel de R. ferrugineum qui ne tolère que les sols acides et de R. hirsutum qui vit en sol calcaire. Cette hybridation se produit dans les Alpes, là où des sols acides et des sols calcaires sont contigus. Leur enfant n’est pas difficile, il supporte aussi bien les sols acides que les sols calcaires.
Le sac à droite contient des narcisses. Chaque arbuste planté a ses racines entourées de bulbes de narcisses. C‘est pour les protéger des campagnols qui une année ont fait de gros dégâts sur mes plantes. Les narcisses (toxiques) sont d’ailleurs les seuls bulbes qui survivent sur ce terrain, les tulipes n’ont même pas le temps de fleurir.
13:50 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
L'Heptacodium, version rose
10:26 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
19/11/2014
Viscum album attaque mon plus bel arbre
C’est le cadeau de la nature pour cette année : une boule de gui femelle dans mon plus grand arbre, le peuplier grisard, mais je ne pourrai l’enlever, même pas pour le mettre dans le séjour pour le baiser de l’an neuf. Il est situé vraiment très haut, la photo est prise au maximum du zoom.
Il doit être là depuis plus d’un an puisqu’il y a déjà des boules :
Pourtant, je n’avais rien vu. J’ai repris des photos depuis 1 an et je ne vois toujours rien. Si vous voyez des branches noires sur les photos, ce sont celles du frêne qui lui est presque accolé. L'écorce des branches les plus jeunes du grisard est toujours très blanche.
Le 29 octobre 2013 :
Le 16 février 2014 :
Le 20 avril 2014 :
Ou peut-être ça sur un fort recadrage du 29 octobre 2013. Les feuilles vertes ne ressemblent pas vraiment à celles du gui mais ce ne sont certainement pas celles du grisard (ses feuilles n’ont pas cette forme et surtout elles ne sont jamais de ce vert franc :
10:18 Publié dans flore locale, Plantes | Lien permanent | Commentaires (2)
18/11/2014
Cornus alba
Cornus alba peut former des haies denses et très colorées en hiver :
Imaginez cette haie doublée d’arbres ou d’arbustes à feuillage persistant avec, à son pied des hellébores et des bulbes à floraison hivernale. Avec ça, l’hiver n’est plus triste.
Vous pensez qu’il faut beaucoup de plants et que ça coûte cher pour obtenir une telle haie. Pas nécessairement. Il suffit de profiter de ses capacités de multiplication. Voici le mien en janvier 2012 :
Et le 22 octobre 2014 :
Il s’est beaucoup épaissi et s’est étalé vers le grillage et latéralement. Il commence à s’emmêler avec les arbustes voisins et je vais devoir en prélever. Comment fait-il ? Toutes les méthodes sont bonnes : drageons, semis :
Et aussi, comme intentionnellement, il envoie des branches basses au ras du sol pour les marcotter :
J’en ai soulevé une. Elle avait raciné, même pas dans le sol, dans les feuilles mortes :
Il a d’autres attraits que ce bois rouge. Le feuillage d’automne le 17 octobre 2013 :
De beaux corymbes de fleurs blanches en avril mai. Je n’ai retrouvé qu’une photo des boutons mais vous pouvez imaginer la suite :
Et des fruits un peu plus gros que des petits pois dès le début septembre, d’un beau blanc bleuté :
Mais le sauvage Cornus sanguinea n’est pas inintéressant. Son bois est rouge mais plus sombre si on ne s’en occupe pas :
Plus vif quand il est jeune :
Et il est encore plus beau si on prend soin de le tailler en fin d’hiver (ce qu’il faut faire aussi pour Cornus alba) :
Son feuillage d’automne est très sombre :
Et les jeunes pousses sont colorées :
La floraison, assez semblable à celle de Cornus alba,
est souvent abondante :
C’est un envahisseur, pas tellement par ses drageons qui servent surtout à épaissir les touffes, surtout par ses fruits noirs, moins décoratifs que ceux de Cornus alba, très appréciés des oiseaux qui lui permettent d’envahir le terrain.
20:25 Publié dans flore locale, Plantes | Lien permanent | Commentaires (2)
17/11/2014
Lamium album, remontée
C’est décidément l’année des remontées de floraisons. Cette fois, il s’agit de Lamium album et c’est ce qui l’a sauvé de l’arrachage. En effet, on ne l’appelle pas ortie blanche pour rien et, à moins d’y toucher pour vérifier qu’il ne pique pas, mais c’est risqué, ou de se mettre à genoux pour vérifier que les tiges sont carrées, mais on ne peut le faire 10 fois ou plus, il est difficile de le distinguer de la méchante ortie. Le pire, c’est qu’à Romilly, il est mélangé avec l’ortie. J’essaie d’éradiquer l’ortie au printemps quand il est en fleurs et j’espère qu’ainsi il va prendre le dessus. Bien sûr, je garde des zones d’orties pour les chenilles là où son agressivité ne gêne pas.
A noter : le pied de reine-des prés qui fleurissait en octobre continue à fleurir.
10:38 Publié dans flore locale | Lien permanent | Commentaires (0)