16/11/2014
Elaeagnus umbellata
Vous vous souvenez peut-être de mon problème : j’ai 3 Elaeagnus umbellata, chalef d’automne aux baies d’argent. Ils fleurissent depuis 3 ans mais je n’ai jamais vu le moindre fruit. Pourtant ces fruits sont d’une grande beauté et plus décoratifs encore que les fleurs, et ils sont comestibles et bons. On peut penser qu’il a besoin de plusieurs années pour produire. Mais il y a plus grave et m’enlevant tout espoir dans les conditions actuelles : dans le jardin botanique de Marnay sur Seine, il y a un exemplaire beaucoup plus vieux, un véritable arbre, couvert de fleurs au printemps mais qui n’a aucun fruit. Il est en exemplaire unique.
Je ne vois qu’une explication, bien que ce ne soit indiqué nulle part : il est autostérile, comme beaucoup d'arbres fruitiers. Mes 3 chalefs, achetés au même fournisseur, sont probablement un même clone et ne peuvent donc se féconder. L’an dernier, j’ai planté un goumi et espéré une fécondation croisée qui n’a pas eu lieu mais, planté trop récemment, il a fleuri plus tard. Il n’a pas eu de fruits mais le problème d’autostérilité est sans doute le même, les deux espèces sont très proches.
Fin octobre j’ai planté un nouveau minuscule goumi et un chalef d’automne ‘Polar Lights’ :
Je viens de recevoir 2 autres variétés. Des variétés dénommées garantissent que ce n’est pas le même clone.
Elaeagnus umbellata ‘Big Red’ :
Elaeagnus umbellata ‘Brilliant Rose’ :
J’espère qu’ils feront au moins une ou 2 fleurs dès le printemps prochain.
J'espérais Amber, variété à fruits jaunes, mais il est très demandé, je suis arrivée trop tard pour cette année.
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15/11/2014
Colorations d'automne
De nouvelles colorations d’automne sont apparues.
Hibiscus paramutabilis :
Hibiscus moscheutos s’y met plus lentement :
Hydrangea paniculata :
Le poirier Doyenné du Comice est aussi beau qu’un nashi (ce n’est pas le cas des deux autres, Williams et Conférence) :
Viburnum opulus ‘Roseum’ est tout de rouge vêtu. Il faut remarquer qu’il a gardé beaucoup de feuillage malgré l’attaque dont il avait été l’objet (Pyrrhalta viburni, la chrysomèle de la viorne).
Pour la coloration d’automne, Euonymus alatus est très en retard sur les autres années :
Celui-ci, c’est celui dont je n’ai aucun souvenir de l’avoir planté. Alatus ou phellomanus ? Je penche pour phellomanus mais la certitude sera donnée quand il produira des fruits, de couleur différente dans les deux espèces.
A Veneux, c’est Prunus subhirtella autumnalis qui attire l’attention. Il est encore bien jeune, à peine plus d’un an. L’an dernier il a fait 3 fleurs, je ne vois pas de boutons floraux cette année. Peut-être ne fleurira-t-il pas, ou très tard. C’est normal, il s’installe. Mais son feuillage est très beau :
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14/11/2014
Des trous de grenouilles ?
A Romilly, j’ai vu d’étranges trous dans les cuvettes de plantation récentes :
Ces trous ne sont pas faits par des prédateurs des plantes. Les plantes ne présentent aucune lésion et il n’y a pas eu recherche des racines. Je me demande si ce n’est pas une histoire de grenouilles. En général les mâles hibernent dans la vase de la mare pour être les premiers sur place à l’époque des amours. Les femelles hibernent plutôt à terre sous des plantes ou sous des feuilles. Mais les jeunes de l’année et parfois les femelles creusent des trous pour se mettre à l’abri du froid. Et qu’y a-t-il de plus facile à creuser qu’une terre fraichement retournée pour une plantation ?
Lorsque je défriche, c’est-à-dire pour l’essentiel lorsque je coupe les ronces bleues qui ont de nouveau envahi, je réveille souvent une grenouille. Elle serait facile à attraper car elle est à moitié endormie mais je ‘ai pas envie de les traumatiser, même pas pour faire le test de la longueur de la patte.
Je vous ai déjà montré celle-ci que Claudette a reconnue comme grenouille agile, Rana dalmatina :
Pour les critères faciles à voir, on voit bien la patte gauche et on devine que, si on l’allongeait, elle dépasserait largement le museau. Cela lui permet de faire des bonds de 2m. Un autre critère, si on l’attrape, elle vous pisse dessus. On l’appelle aussi grenouille pisseuse. Le museau est plutôt pointu. La bande noire près de l’œil s’étend jusqu’au bout du museau, lui faisant comme un masque de Zorro. Surtout, c’est pour moi le plus facile à voir, les bourrelets dorsaux sont parallèles.
Voici celle que j’ai réveillée le 11 novembre :
C’est la grenouille rousse, Rana temporaria. Elle est plus massive, le museau est arrondi, surtout les bourrelets dorsaux se rapprochent derrière les épaules.
Il y a d’autres critères pour les différencier, par exemple la taille et la position du tympan, mais arriver à voir ça dans la masse noire derrière l’œil, ce n’est pas évident, encore une fois à moins de l’attraper, ce que je ne veux pas faire.
10:05 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (1)
13/11/2014
Pseudocydonia sinensis
Verrai-je un jour un Pseudocydonia sinensis dans son habit rouge d’automne ? Mon plus grand, planté en 2011 s’entête à rester vert. Le 11 novembre 2014 :
Je n’ai vu qu’une seule fois son feuillage rouge. C’était alors qu’il était encore tout petit et ce n’était pas en automne mais à la fin de l’hiver. Il avait gardé son feuillage jusque-là. Le 27 janvier 2012 :
et le voici le 1 mars 2012 :
En voici un autre beaucoup plus jeune. C’est un semis que j’ai fait à partir d’une graine récupérée dans un fruit pourri au printemps au pied d’un arbre de l’arboretum des Barres. Le 18 janvier 2014 :
Un des Pseudocydonia sinensis de l’arboretum des Barres, celui qui est devant l’entrée, le 11 octobre 2014 :
Quelques feuilles commencent à se teinter de jaune ou de rouge mais le climat y est sans doute plus froid qu’ici, on m’a parlé de -20° en hiver.
18:43 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
12/11/2014
Soleils d'automne
Certains virent au jaune pur.
Un nashi entouré d’eupatoires fanées mais encore décoratives :
Rosa rugosa et ses 5 drageons, jusqu’à 1m de distance :
Mon plus vieux Ginkgo biloba qui serait une femelle à port vertical (les femelles sont généralement plus étalées que les mâles) sur son lit de lierre et de consoude bleue :
Celui-ci est très petit et ne grandit pas vite car c’est un semis et je ne connaitrai pas son sexe avant de nombreuses années. Ses feuilles sont très différentes, beaucoup plus grandes :
Cornus officinalis commence à virer au jaune :
avant de passer au rouge comme ici il y a 3 ans :
Il a énormément grandi depuis !
Et à Veneux, mon magnifique Actinidia melenandra qui s’étale sur plusieurs arches :
10:30 Publié dans fruitiers, Plantes, roses | Lien permanent | Commentaires (3)
11/11/2014
Aubépines
Le sol de Romilly est fait pour elles, elles s’y plaisent et grandissent vite.
Spontanément Crataegus monogyna se sème à profusion depuis peu. En effet, depuis que j’ai défriché, elles en profitent. La plus grande, découverte il y a moins de 2 ans alors qu’elle mesurait moins d’un mètre, atteint déjà 3m et est bien dense. Elle avait pourtant été déracinée par les inondations et j’avais dû la replanter et la tuteurer. Elle a fleuri cette année et donné de jolies cenelles.
C’est un bel arbuste très décoratif. Mais les cenelles de nos aubépines sont petites et fades. Ce n’est pas le cas sur d’autres continents et j’ai voulu profiter du plaisir que prennent les aubépines à vivre sur mon terrain pour en planter d’autres à fruits gros et très sucrés.
La première plantée a été Crataegus pedicellata. Elle atteint maintenant 3m et a fleuri cette année pour la première fois mais n’a pas encore fructifié. Les fleurs sont très grandes :
La voici aujourd’hui :
Elle garde son feuillage très longtemps, une fois jusqu’en février.
J’ai planté aujourd’hui Crataegus pinnatifida var. major ‘Big Golden Star’. Ses feuilles sont grandes et font un peu penser à celles du chêne.
Deux autres sont en jauge depuis ce matin. Crataegus ellwangeriana a encore quelques feuilles :
Crataegus durobrivensis n’a plus de feuilles. Elles seraient grandes, faisant penser à celles du noisetier. Surtout les fleurs en bouquet seraient les plus grandes du genre.
22:27 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
10/11/2014
Asimina, un miraculé
Les asiminiers ont une croissance extrêmement lente au début parce qu’ils commencent par faire une racine pivotante très profonde, 3 fois la hauteur du plant. Autant dire qu’ils sont vite indéplaçables. Il parait qu’ensuite ça s’améliore. J’en ai deux à Romilly, terrain suffisamment argileux pour leur plaire, et trois à Veneux, terrain trop léger mais amélioré par mes soins et ils y sont arrosés tous les 2 jours en été.
L’un d’eux à Romilly me désespère. Le tronc d’origine est mort mais il est reparti sur un deuxième tronc, puis un troisième l’année suivante. Tous ces troncs sont toujours visibles, je n’ai pas rêvé. Cette année, en avril, il semblait décidé à repartir sur ce troisième tronc. Le 28 avril :
Et puis, tout a disparu. Je l’ai cru définitivement mort et je ne m’en suis plus occupée. Hier, j’ai débarrassé de ses envahisseurs indésirables pour la troisième fois de l’année un sureau du Canada. Les ronces bleues sont vraiment la plaie de ce terrain. J’ai alors aperçu de grandes feuilles à nulles autres pareilles. L’asiminier était vivant ! Une branche a même traversé son grillage de protection (contre les chevreuils toujours, les deux asiminiers ont leur grillage toute l’année) :
Vous voyez derrière, à droite un semis spontané de noyer que je devrai abattre s’il lui fait trop d’ombre (il est au nord) et à gauche un fusain d‘Europe et un if femelle.
J’attends qu’il ait perdu ses feuilles pour déplacer le grillage ou, si nécessaire, le découper. J’ai rajouté un grillage pour protéger cette branche :
Voici le plus beau de mes asiminiers de deux ans à Veneux aujourd’hui entre un Viburnum tinus et deux mahonias :
Ce n’est pas encore cette année que je goûterai les fruits. Ils commencent à produire des fruits lorsqu’ils atteignent 2m, et cela demande 5 à 8ans. Pas étonnant que les miens soient encore si petits. A noter aussi qu’ils ont besoin de 400 heures de froid pour fructifier. Heureusement froid ne veut pas dire gel mais moins de +7°C, une température souvent atteinte la nuit. D'ailleurs, celui de Marnay, à 10 km de mon terrain dans un sol identique, fructifie (en petite quantité parce qu'il n'a pas un copain pour une bonne pollinisation).
http://www.fruitiers-rares.info/articles45a50/article48-A...
http://www.pawpaw.kysu.edu/pawpaw/ppg.htm
13:04 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)