16/01/2015
Viola odorata
Les trois espèces de violettes sont visibles partout en France à l’état sauvage.
Viola riviniana peut être éliminée facilement. Elle a un éperon très clair, presque blanc alors que celui de ma violette est violet sombre.
Viola reichenbachiana a bien un éperon violet, souvent plus sombre que la corolle. Mais il est très long et les sépales sont effilés, pointus, ce n’est pas le cas ici. De plus le style est parsemé de protubérances, on le dit d’aspect hirsute.
Les feuilles de ces deux espèces sont certes à peu près aussi larges que longues mais avec un bout pointu.
Ces feuilles en cœur sont celles de Viola odorata et tous les autres détails correspondent. Même la date de floraison. C’est la plus précoce, elle peut fleurir dès février et non avril comme les autres. Elle n’a donc que 15 jours d’avance. La voici dans son pot un 10 mars :
L’avantage que j’avais sur vous, ce n’est pas le parfum. Je n’ai pas vraiment senti mais c’est la première et elle a osé fleurir en janvier alors qu’il fait froid, il ne faut pas trop lui en demander. Mon avantage, c’est de l’avoir découverte dans un pot où je l’avais plantée il y a quelques années.
Mais alors quelle est l’espèce spontanée sur mon terrain. J’ai repris mes archives :
C’est Viola riviniana à l’éperon clair. En voici une touffe qui a colonisé un pot car elle se ressème partout, cela nous permet de voir ses feuilles avec un bout pointu :
J’ai aussi retrouvé des violettes qui occupaient en abondance le bord du parking du château de Lorrez-le-Bocage. Ce sont des Viola odorata. Spontanées ou plantées ?
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