18/06/2015
D'autres rosiers lianes
Mais aux Grandes Bruyères d’autres arbres sont envahis par des rosiers.
Paul’s Himalayan musk s’est vu offrir un Betula ermanii. Il n’a peut-être pas trouvé son écorce suffisamment rugueuse pour bien y accrocher ses épines et il a préféré envahir les arbustes alentour. Ses fleurs doubles sont roses puis blanches et c’est la couleur qui domine ce jour :
Seagull est un hybride de multiflora aux petites fleurs semi-doubles :
Rambling Rector en est au début de son ascension, il pourra atteindre 6m. En fait il n’était pas étiqueté mais je crois que c’est bien lui :
Mais voici Rosa multiflora Rambling Rector, étiqueté cette fois et traité en grand arbuste :
Wedding Day :
Un superbe rosier sans étiquette sur Pinus banksiana :
Un autre rosier sans étiquette :
Et encore un autre :
Et celui-là, magnifique :
Lui également n’est pas étiqueté
Mais je suis certaine qu’il s’agit de Kiftsgate. D’abord parce que ses fleurs simples sont typiques de la section Synstylae avec la colonne centrale de pistils soudés :
Et surtout, car beaucoup de ces rosiers font partie de cette section, à cause du port très particulier de ses roses dont le très long pédoncule forme une courbe en se redressant :
Rosa helenae :
Rosa Veilchenblau est un de mes rosiers préférés. Ses roses violacées et doubles ont elles aussi les caractères de la Section Synstylae et attirent les mêmes petits coléoptères noirs. Ce n’est pas un très grand liane mais il a bien pour ancêtres, plutôt ses grands-parents, multiflora et wichuraiana, des Synstylae.
14:50 Publié dans roses | Lien permanent | Commentaires (2)
Commentaires
:-( :-( :-(
C'est avec tristesse que j'admire ces superbes rosiers lianes, mon PHM (Paul’s Himalayan musk), n'a pas survécu à la transplantation que je lui ai fait subir cet hiver.
Il était devenu absolument énorme en quelques années (6-7 ans), couvrant 10x10 m avec des branches de 8 cm de diametre à la base, et une souche énorme.
Il n'a jamais refait la moindre pousse apres avoir été deplacé, c'est un crève cœur que d'avoir perdu mon rosier le plus puissant. Même si cet assassin avait auparavant tué un autre liane géant, Maria Liesa, un superbe rosier géant rose inerme, planté à 4 m du PHM bien avant lui, recouvert par ce dernier qui l'a littéralement "dévoré"
J'ai aussi déplacé mon Veilchenblau, devenu trop grand, bien que encore tout petit vs le PHM, il a failli ne pas repartir, mais il semble ENFIN donner des signe de reprise depuis 10 jours.
Pour avoir déplacé énormément de rosiers sans aucune pertes, j’émets l"hypothèse que ces rosiers lianes géants sont particulièrement fragiles au déplacement, surtout quand ils ont atteint une taille énorme (100 m2 pour le PHM !).
Mon "Kiftsgate" ressemble en effet énormément à celui que vous identifiez comme tel.
Écrit par : François | 18/06/2015
Je n’oserais jamais déplacer un de ces géants. Il faut leur prévoir d’emblée suffisamment de place dans toutes les directions et un très grand arbre genre arbre de forêt. Ils ne font aucun mal, c’est seulement leur énorme végétation qui risque d’étouffer d’autres plantes d’autant plus que le feuillage est souvent persistant. Mais il vaut mieux tailler sévèrement juste après la floraison plutôt que tenter de les déplacer. C’est ce que j’ai fait pour mon mulliganii et il a fleuri plus que jamais et a aussitôt envoyé des branches horizontales de plusieurs mètres. Les déplacer me parait être l’équivalent de tenter de déplacer un hêtre adulte. On peut aussi tailler sévèrement tous les ans dès son plus jeune âge pour former un énorme buisson comme ils l’ont fait pour Rambling Rector mais encore en prévoyant de la place.
Pour garnir un arbre de taille moyenne, voire un vieux fruitier, il vaut mieux se contenter d’un rosier grimpant.
Écrit par : sambuca | 19/06/2015
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