Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

22/03/2015

Le lamier pourpre

A Romilly il pousse spontanément du lamier blanc et du lamier pourpre.

1 lamium rouge veneux 9 avril 2011 009.jpg

2 lamium rose paris 1 dec 2013 067 (3).jpg

Je n’ai pu jusqu’à présent conserver le lamier pourpre parce qu’il était noyé dans les orties :

3 lamier rose 10 avril 050.jpg

J’espère avoir suffisamment éradiqué les orties dans les zones cultivées pour obtenir désormais un joli tapis.

Le lamier pourpre est une petite sauvage annuelle qui se sème facilement là où la terre est nue. Elle fleurit presque toute l’année. Elle germe en hiver et fleurit jusqu’en décembre. Si vous en trouvez dans votre jardin, gardez-la là où elle ne gêne pas, elle est belle, très mellifère et bonne pour les premiers insectes, elle structure le sol. Lorsque vous aurez besoin de l’emplacement qu’elle occupe, elle sera facile à arracher et vous en profiterez pour la consommer en salade.

Ainsi à Paris elle s’est semée (ou a été semée car c’est dans une partie très entretenue du jardin) au pied d’un sureau noir et elle y forme un tapis vraiment superbe. Sa floraison est si belle que je me demande si ce n’est pas une sélection. Les photos sont du 18 mars :

4 lamier pourpre paris 18 mars 2015 028.jpg

5 lamier pourpre paris 18 mars 2015 029.jpg

lamier pourpre paris 18 mars 2015 030.jpg

21/03/2015

Buddleia officinalis

Je vous avais montré son début de floraison en plein hiver. Le voici maintenant en pleine floraison. Il est grand, léger, gracieux et ses fleurs ont une jolie teinte pastel délicate.

1 buddleia officinalis paris 18 mars 2015 037 (1).jpg

2 buddleia officinalis paris 18 mars 2015 037 (2).jpg

3 buddleia officinalis paris 18 mars 2015 037 (10).jpg

4 buddleia officinalis paris 18 mars 2015 037 (4).jpg

5 buddleia officinalis paris 18 mars 2015 037 (9).jpg

6 buddleia officinalis paris 18 mars 2015 037 (8).jpg

7 buddleia officinalis paris 18 mars 2015 037 (5).jpg

buddleia officinalis paris 18 mars 2015 037 (6).jpg

buddleia officinalis paris 18 mars 2015 037 (7).jpg

buddleia officinalis paris 18 mars 2015 037 (11).jpg

21:59 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)

20/03/2015

La floraison des fruitiers

Le 18 mars il y a davantage de floraisons dans l’allée des fruitiers.

1 fruitiers paris 18 mars 2015 001.jpg

Derrière, en rose vif, c’est Viburnum farreri en fleurs depuis octobre :

1 fruitiers paris 18 mars 2015 033.jpg

L’amandier, Prunus dulcis, est maintenant presque totalement fleuri :

2 amandier paris 18 mars 2015 017.jpg

3 amandier paris 18 mars 2015 002.jpg

4 amandier paris 18 mars 2015 003.jpg

L’abricotier, Prunus armeniaca,  ouvre quelques fleurs :

5 abricotier paris 18 mars 2015 005.jpg

6 abricotier paris 18 mars 2015 007.jpg

Le prunier myrobolan, Prunus cerasifera, est déjà très fleuri, en avance sur le mien, du moins le botanique mais en même temps que mon cerasifera à feuillage rouge :

7 myrobolan paris 18 mars 2015 009.jpg

8 myrobolan paris 18 mars 2015 010.jpg

9 myrobolan paris 18 mars 2015 011.jpg

10 myrobolan paris 18 mars 2015 013.jpg

L’abricotier passionne les gros bourdons cul blanc

11 abricotier paris 18 mars 2015 018.jpg

12 abricotier paris 18 mars 2015 020.jpg

13 abricotier paris 18 mars 2015 019.jpg

pendant que l’amandier est couvert d’abeilles :

14 amandier paris 18 mars 2015 023.jpg

15 amandier paris 18 mars 2015 024.jpg

16 amandier paris 18 mars 2015 026.jpg

08:35 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (1)

19/03/2015

Les fruits du laurier-rose

Tout le monde connait les fleurs de Nerium oleander. Mais qui a pensé à regarder ses fruits, en hiver bien sûr ? Ils en valent la peine.

Voici un de ces arbustes au Jardin des Plantes de Paris le 18 mars. Le fruit est une grande gousse dont les deux parois s’écartent en s’enroulant pour libérer les graines très velues. Le spectacle est étonnant et les graines sont bien équipées pour le vol plané.

1 nerium paris 18 mars 2015 055 (2).jpg

2 nerium paris 18 mars 2015 055 (9).jpg

3 nerium paris 18 mars 2015 055 (4).jpg

4 nerium paris 18 mars 2015 055 (7).jpg

5 nerium paris 18 mars 2015 055 (3).jpg

6 nerium paris 18 mars 2015 055 (5).jpg

7 nerium paris rec 18 mars 2015 055 (5).jpg

8 nerium paris 18 mars 2015 055 (6).jpg

On voit de plus en plus souvent des lauriers-roses en région parisienne. Alors, évidemment, j’ai tenté l’expérience. Mais j’ai choisi ‘Villa Romaine’, le plus résistant au froid, jusqu’à -15°C. Il n’a pas un an, je l’ai planté le 13 avril 2014 :

9 nerium romi 13 avril 2014 061.jpg

Pour sa première année j’ai protégé ses racines avec des feuilles mortes et ses feuilles par un grillage contre les chevreuils car ils ne savent peut-être pas à quel point il est toxique. Il a subi jusqu’à -5° mais j’ai déjà vu -11° à Romilly. Plus tard il se débrouillera tout seul contre le froid mais il aura toujours son corset de grillage en hiver. Le voici le 9 janvier 2015 :

nerium romi 9 janv 2015 043.jpg

Il est inutile de s'embêter à semer ces graines qui ne reproduiront pas le pied-mère. Pour la reproduction, la bouture à l'eau est d'une facilité déconcertante.

06:01 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)

18/03/2015

Acacia decurrens

J’ai fait un rapide déplacement à Paris uniquement pour lui, mon mimosa préféré. Ses grappes étaient en boutons depuis janvier, en février il avait des fleurs ouvertes mais pas assez pour la photo. Il a pris son temps cette année pour donner son spectacle parfum et lumière (pour le son, il y avait une incroyable polyphonie des corneilles). Il était impossible de le photographier sans ses admirateurs agglutinés devant et enivrés de son parfum.

acacia decurrens paris 18 mars 2015 144 (1).jpg

acacia decurrens paris 18 mars 2015 144 (2).jpg

acacia decurrens paris 18 mars 2015 161.jpg

acacia decurrens paris 18 mars 2015 144 (3).jpg

acacia decurrens paris 18 mars 2015 144 (4).jpg

acacia decurrens paris 18 mars 2015 144 (5).jpg

acacia decurrens paris 18 mars 2015 144 (6).jpg

acacia decurrens paris 18 mars 2015 144 (7).jpg

acacia decurrens paris 18 mars 2015 151 (4).jpg

J’avais découvert cet arbre le 20 février 2008. C’était alors un véritable arbre d’environ 6m de haut avec un tronc unique :

acacia decurrens 20 fev 2008.jpg

Vous remarquerez sur cette photo qu’il a un port asymétrique parce qu’il est trop près d’un mur qui l’empêche de se développer normalement. Je pense que c’est pour cela qu’on l’a laissé drageonner. Il drageonne énormément. La masse actuelle, moins haute que l’arbre d’origine et beaucoup plus large, est composée de dizaines de drageons. Ensuite l’arbre a été scié. Le reste du tronc est toujours là, tout près du mur, il mesure près de 30cm de diamètre :

acacia decurrens tronc paris 18 mars 2015 155.jpg

L’étiquette est toujours à son pied mais elle n’est plus visible pour les visiteurs :

acacia decurrens paris 18 mars 2015 156.jpg

22:41 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)

Ranunculus ficaria, le retour

Les premières ficaires apparaissent. Bientôt tout le terrain en sera envahi. Elle est beaucoup plus envahissante à Veneux qu’à Romilly. C’est à cause de son caractère extrêmement envahissant que certains la détestent et veulent l’éradiquer à tout prix. Mais il est impossible de l’éradiquer, ses bulbilles sont partout et un seul resté en terre fait repartir l’invasion. Mais pourquoi tant de haine ? Elle est ravissante, joyeuse, et on ne la voit que lorsqu’elle est en fleurs. Ensuite on ne voit absolument plus rien. En quoi gêne-t-elle donc ?

Sur la première photo la branche qui la surplombe est une branche de gogi.

1 ficaire veneux 18 mars 2015 002 (1).jpg

2 ficaire veneux 18 mars 2015 002 (5).jpg

3 ficaire veneux 18 mars 2015 002 (6).jpg

Je ne peux étudier en détail cette gentille sauvageonne tous les ans. Je vous ai donc ressorti en vrac des photos des années précédentes :

4 ficaire 2 avril rec 011.jpg

5 ficaire étamines + 27 mars 2011 034.jpg

6 ficaire veneux 26 mars 2011 047.jpg

7 ficaire veneux 21 avril 2013 026.jpg

ficaire coeur veneux 26 mars 2011 041.jpg

Stigmates couverts de pollen ;

ficaire stigmates pollen 27 mars 2011 pp 005.jpg

Ulex europaeus

Vert toute l’année, en fleurs toute l’année, même au cœur de l’hiver, que demander de plus. Certes, il fait un peu sauvage et il faut se contenter de l’admirer avec les yeux, surtout ne pas y toucher. Il est hérissé d’épines vertes. Il pousse très vite. Il tolère presque tous les sols, amis avec toutes les plantes.

C’est pour ces qualités, et son caractère défensif en bordure du terrain que j’ai voulu le planter. Il a cependant une faiblesse : les lapins aiment ses jeunes pousses. Mais pourquoi pas une petite taille de temps en temps pour le discipliner ?

C’est de mars à mai que sa floraison est la plus abondante mais il peut commencer en décembre et ensuite ne sait plus arrêter. En voici un, sans doute encore très jeune, le 6 mars au Jardin des Plantes de Paris. Je l’ai photographié de loin car il est dans un jardin clôturé.

1 ulex paris 6 mars 2015 095.jpg

2 ulex paris 6 mars 2015 097.jpg

Le mien est encore plus petit, il a été planté le 22 novembre :

3 ulex romi 22 nov 2014 040.jpg

Il a repris sans difficulté et, encore tout maigre, il se dresse fièrement près de la clôture qu’il doit défendre. Il n’a pas encore de fleurs, il devait d’abord s’installer, mais il est déjà couvert de boutons floraux :

4 ulex romi 16 mars 2015 014.jpg

5 ulex romi 16 mars 2015 028.jpg

ulex romi 16 mars 2015 029.jpg

10:57 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)

17/03/2015

Bignonia capreolata

J’avais été séduite par la densité de cette superbe liane qui avait complètement couvert un grillage installé pour elle dans le jardin botanique de Marnay sur Seine :

1 bignonia marnay 18 sept  2010 039.jpg

2 bignonia marnay 18 sept  2010 037.jpg

3 bignonia marnay 18 sept  2010 038.jpg

Je l’ai plantée à Romilly le 21 octobre 2013 :

4 bignonia capreolata romi 21 oct 2013 041.jpg

Après l’hiver elle n’est pas réapparue. Morte de froid ? Certains la disent frileuse mais d’autres la disent très résistante au froid et la donnent pour rustique jusqu’à -10°C et d’autres encore jusqu’à -15 voire -18°. Elle n’a jamais subi de telles températures ici et d’ailleurs à Marnay, à 10 km seulement de Romilly elle a survécu.

Mon esprit magique (j’ai déjà vu une clématite ressusciter 2 ans après sa disparition) m’a fait laisser en terre le bout de bois qui dépassait encore du sol. J’ai bien fait car elle est magique et aujourd’hui, après un an de mort apparente, alors qu’on est encore en hiver, elle est là, juste un peu plus longue qu’à la plantation. Elle est donc repartie en plein hiver.

5 bignonia capreolata romi 16 mars 2015 020.jpg

6 bignonia capreolata romi 16 mars 2015 017.jpg

7 bignonia capreolata romi 16 mars 2015 019.jpg

bignonia capreolata romi 16 mars 2015 018.jpg

Elle s’accroche par des vrilles puissantes à tout ce qu’elle rencontre mais faute d’élément en hauteur  cela la fait ramper pour l’instant. Je vais m’empresser de lui installer un large mur de grillage. Longue vie à cette exubérante liane.

 

10:04 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)

16/03/2015

Cornus mas et officinalis

Nous sommes en pleine floraison des Cornus mas et officinalis. A la demande de passionnés de botanique qui m’ont demandé par courriel des précisions sur la taille et les poils sur les fleurs, je vais essayer d’apporter des précisions, surtout dans le but de différencier les deux espèces.

Je vous ai souvent montré, et encore récemment, Cornus mas ‘Jolico’ et Cornus officinalis qui sont à Romilly. Je vais maintenant vous présenter le Cornus mas botanique sur lequel j’ai prélevé les fleurs. Lui se trouve à Veneux et, s’il est bien plus vieux que les précédents, il se développe beaucoup plus mal dans le sable. De plus, son allure dégingandée est due à sa recherche du soleil. Il démontre que ces Cornus ont besoin de soleil et d’un sol suffisamment dense et riche, et de préférence calcaire. Devant son désespoir je lui ai donné de l’engrais pour la première fois l’été dernier et j’ai fortement élagué les abus des actinidias incontrôlés qui épaississaient l’ombre des arbres. Il est d’ailleurs plus fleuri que l’an dernier. Le système racinaire de Cornus mas est si puissant qu’il n’est plus question de le déplacer :

1 cornus mas veneux 16 mars 2015 011.jpg

2 cornus mas veneux 16 mars 2015 007.jpg

3 cornus mas veneux 16 mars 2015 010.jpg

J’ai donc prélevé des branches fleuries de chacun des 3 Cornus. Les voici avec de gauche à droite Cornus mas ‘Jolico’ (cultivar à gros fruits), Cornus mas botanique, Cornus officinalis :

4 cornus les 3 16 mars 2015 030 (2).jpg

Contrairement à ce qu’on lit souvent concernant les fleurs, il semble que les inflorescences de Cornus officinalis soient légèrement plus petites que celles des Cornus mas. Mais il s’agit des inflorescences et non des fleurs et nous allons les étudier sur papier millimétré. Tout ça est très petit. J’ai détaché les inflorescences puis les fleurs avec des ciseaux très fins.

Les inflorescences, dans le même ordre :

4 d cornus les 3 romi 16 mars 2015 037.jpg

Cornus mas ‘Jolico’ :

5 cornus jolico 16 mars 2015 017 (4).jpg

6 cornus jolico 16 mars 2015 017 (2).jpg

7 cornus jolico 16 mars 2015 017 (6).jpg

8 cornus jolico 16 mars 2015 017 (8).jpg

9 cornus jolico 16 mars 2015 017 (10).jpg

Largeur de l’inflorescence 25mm, largeur de la fleur 5mm.

Cornus mas botanique :

10 cornus mas 16 mars 2015 008 (2).jpg

11 cornus mas 16 mars 2015 008 (1).jpg

12 cornus mas rec 16 mars 2015 008 (2).jpg

13 cornus mas rec 16 mars 2015 008 (9).jpg

Largeur de l’inflorescence 22mm, largeur de la fleur en apparence 3mm mais les pétales sont recourbés peut-être parce que je l’ai cueilli presque à la nuit mais 5mm si on étale les pétales.

Cornus officinalis :

14 cornus off 16 mars 2015 001 (4).jpg

cornus off 16 mars 2015 001 (3).jpg

16 cornus off 16 mars 2015 001 (5).jpg

17 cornus off fl 16 mars 2015 001 (6).jpg

Largeur de l’inflorescence 18mm, largeur de la fleur 5mm.

Il n’y a pas de différence dans la taille des fleurs. Mais il y a d’autres différences discrètes. On peut voir sur les photos des fleurs que le plateau qui termine l’axe central et sur lequel s’insèrent pétales et étamines est jaune chez les 2 Cornus mas et orange soutenu chez Cornus officinalis :

cornus off rec 16 mars 2015 001 (6).jpg

 Par ailleurs les poils qui recouvrent les pédoncules des fleurs sont souvent bruns chez les Cornus mas surtout à la base du pédoncule :

18 cornus jolico pédoncules 16 mars 2015 017 (3).jpg

19 cornus mas 16 mars 2015 008 (8).jpg

Et plutôt blonds chez Cornus officinalis :

20 cornus off pédoncules 16 mars 2015 001 (1).jpg

 

Les différences florales sont infimes, les deux derniers détails donnés ne sont visibles qu’à la loupe ou sur agrandissements des photos. C’est plus facile de les différencier sur la puissance, la vitesse de croissance, l’écorce, les couleurs d’automne.