03/05/2015
Les aventures d'un épimédium
Mon Epimedium x perralchicum ‘Frohnleiten’ est là depuis plusieurs années contre le tronc d’un hêtre. La situation lui convient, ombre, terrain sec mais que j’arrose en été. Il supporte les racines des arbres mais là où il se trouve, tout contre le tronc, il n’y a sans doute pas de fines racines actives. Il était beau toute l’année mais ne s’étendait pas. Il avait une belle floraison que je vous avais montrée ici :
http://sureaux.blogspirit.com/archive/2012/04/14/la-fleur...
Cette année il fleurit peu, à peine 2 grappes, avec 3 semaines de retard, mais il revient tout juste à la vie.
Le voici le 1 février, il y a donc 3 mois :
Il avait son aspect d’hiver habituel. Ensuite ce fut une catastrophe. Les feuilles se sont d’abord teintées de rose. C’est normal et apprécié pour le jeune feuillage mais ce n’est pas normal pour les feuilles anciennes. Puis toutes les feuilles ont grillé, complètement brulées. J’ai tout coupé.
Que lui était-il arrivé ? Un magnifique hellébore oriental de plusieurs années situé à proximité a complètement grillé lui aussi et je ne crois pas qu’il y survivra. Je pense aux arrosages du chien du voisin, un gentil chien mais trop fréquent et trop à l’aise sur mon terrain. En ce moment il ne vient plus, je le vois passer en laisse. Un autre voisin s’est peut-être plaint.
Depuis une semaine il pleut, il pleut beaucoup, une petite pluie mais continue pendant des heures, on dépasse maintenant les 40mm. Est-ce le nettoyage du sol par toute cette pluie ? L’épimedium[s1] est réapparu, il explose de jeunes feuilles et il a réussi 2 petites grappes de fleurs. Et même, il a pris de l’extension en largeur, en densité surtout
et en profondeur
au point de déborder sur le chemin.
20:03 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
01/05/2015
Lily of the valley, muguet de mai
Aujourd’hui, c’est le jour de Convallaria majalis, le muguet des bois, le muguet porte-bonheur. Savez-vous que sa présence à l’état naturel est considérée comme signe de l’ancienneté et de la naturalité d’une forêt ? C’est aussi le cas pour la petite pervenche. Ces deux plantes sont à l’état spontané dans mon petit bois. Il est vrai qu’il faisait partie, il y a bien longtemps, de la forêt de Fontainebleau qui persiste encore à 300m. Tous les terrains autour du mien ont été déboisés pour installer des maisons entourées de jardins « propres » et ensoleillés pourvus d’une pelouse et de deux rosiers et, de préférence entourés de béton vert, une haie uniforme et soigneusement taillée de thuyas. Les thuyas sont morts maintenant, problème de monoculture, mais ils ont été aussitôt remplacés par des haies aussi uniformes et tristes, et peu engageantes pour la faune, de laurier-palme. C’est pour quand les maladies du laurier-palme ?
Voyons d’abord mon petit muguet sauvage. J’en ai aussi à Romilly.
Il y en avait davantage au début, je n’ai pas compris pourquoi sa surface se réduisait, j’ai toujours fait bien attention à le respecter. Et puis cette année, c’est le miracle, il s’étend. Malheureusement il ne le fait pas dans la bonne direction, il va sous les roues de la voiture.
J’y fais attention en attendant de déplacer ces jeunes pieds après la floraison. Je crois comprendre qu’il cherche davantage de soleil. C’est une plante de sous-bois mais les arbres ont beaucoup grossi. Je vais lui trouver une place à l’ombre mais sans excès.
Pour le plaisir, les fruits un 25 septembre :
Le muguet sélectionné et cultivé est plus grand, il a davantage de fleurs :
Admirez le gros ovaire supère qui déborde au fond :
Mise au point sur le stigmate :
12:53 Publié dans flore locale, Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
30/04/2015
Ilex aquifolium fleurit
Les houx sont en fleurs et j’ai découvert la présence sur mon terrain d’un deuxième houx mâle. C’est un jeune sujet qui approche 2m de haut cette année et fleurit pour la première fois.
Les fleurs mâles ont de belles étamines mais pas de gynécée :
Ou juste un ovaire atrophié et informe :
Tous mes houx sont sauvages sauf un, Ilex aquifolius ‘Amber’ à fruits jaunes et c’est juste à côté de lui que fleurit pour la première fois le jeune mâle. C’est sur ‘Amber’ que j’ai photographié ces fleurs femelles. Cette fois, ce sont les étamines, stériles, qui sont atrophiées et ne portent pas de pollen. L’ovaire est gros, rebondi et directement surmonté d’un stigmate bien visible et luisant :
15:29 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
29/04/2015
Encore des fleurs
Le tapis d’aspérule odorante qui ne disparait pas totalement en hiver redevient dense et commence à fleurir :
Le sceau de Salomon, un vrai sauvageon qui n’a jamais été planté :
L’ail des ours est maintenant en pleine floraison. Il s’est semé à distance et je devrai arroser ces nouvelles zones si je veux les conserver.
La chélidoine s’est semée dans un grand pot et je l’ai basculée pour qu’elle n’étouffe pas le jeune actinidia que j’y ai planté cet automne.
Le fraisier des Indes, Duchesnea indica, comestible mais sans intérêt gustatif, s’est semé un peu partout sur le terrain. Si son feuillage imite celui du fraisier, la couleur de ses fleurs le trahit.
10:25 Publié dans flore locale, Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
27/04/2015
Cunningham's white
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Sangliers, la horde sauvage
Cela se passe au pied de l’immeuble où habite mon fils. Jusqu’à présent ils voyaient ces sangliers toutes les nuits. Mais aujourd’hui, sans doute rassurés parce que personne ne leur a fait du mal, ils étaient encore visibles le matin. Sur la dernière photo on voit que la laie entraine sa progéniture à l’abri du regard des humains. Les photos ont été prises depuis son balcon par ma belle-fille.
20:56 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0)