04/06/2016
L'yponomeute a trouvé les fusains
C’est Rachel, ma belle-fille, qui a découvert ce feutrage incroyable sur un fusain d’Europe. C’est très récent puisque j’ai examiné de près mes fusains (nombreux et spontanés) pour photographier la floraison le 31 mai. Tous présentent ces zones de toiles en forme de nid mais le plus grand est le plus atteint.
C’est comme des toiles d’araignées mais en forme de nids. Ces nids font penser en plus petit à ceux de la processionnaire du pin. Lorsqu’on les a découverts à 14h, ils étaient vides mais cependant remplis de petits points noirs, les excréments des chenilles. Toute la zone couverte par chaque toile est défoliée.
J’ai aussitôt pensé qu’il s’agissait de nids de chenilles. Mais à cette heure-là elles étaient de sortie. Nous avons longuement cherché pour enfin en voir une descendant d’un nid :
C’est une chenille d’Yponomeuta cagnagella, un tout petit papillon nocturne, une des 3 espèces d’yponomeute qui ont pour hôte le fusain d’Europe. Cette chenille est minuscule, d’une épaisseur inférieure au mm, difficile à voir.
Voici un nid très récent, petit et encore propre, contenant peu d’excréments :
Il est prolongé par un fil qui se dirige vers le sol, on en devine un autre à sa gauche qui vient d’un autre nid. Je suis le fil vers le bas. Il aboutit à une autre zone de feutrage sur une petite pervenche qui, elle, ne sera jamais défoliée :
J’y suis retournée plusieurs fois dans l’après-midi, je n’ai pas vu de chenilles. Enfin, à 21h15, j’en trouve une. Il fait encore un peu jour. Elle grimpe le long d’un fil en se tortillant pour rejoindre un nid :
Enfin, à presque 22h, j’en trouve une dans un nid. Il fait nuit.
Je ne pourrai pas continuer mon observation, la nuit devient trop dense et je n’ai pas de lampe. On verra demain.
23:53 Publié dans euonymus, papillons | Lien permanent | Commentaires (0)
03/06/2016
Quelques fleurs
Il pleut un peu moins ce soir mais il parait que ça va recommencer. Depuis 25 ans, rien ne va plus. Deux tempêtes qui ont mis à mal la forêt. J’aimais pourtant cette région pour la faiblesse de ses vents. Des hivers presque sans gel et maintenant ce déluge en mai comme on n’avait jamais vu à cette période de l’année. D’habitude je passe des journées à arroser.
Je n’étais pas sortie depuis plusieurs jours pour ne pas prendre toute l’eau du ciel sur la tête. Mais il faut bien trouver de quoi manger pour survivre. Mais où aller ? La partie basse de Veneux est dans l’eau, Thomery est dans l’eau, Moret est noyé. Toutes les routes vers Nemours sont interdites. La N7 vers Paris est noyée à hauteur de Saint-Fargeau. La plaine de Sorques est noyée mais ses chevaux camarguais ont sans doute l’habitude de l’eau. Il ne restait qu’une direction possible vers Montereau. La Seine y passe mais avant de recevoir le Loing en folie. J’aurais aimé photographier la haie de sureaux noirs en fleurs de plusieurs centaines de mètres mais il pleuvait trop et les photo n’auraient pas été terrible avec tout ce gris.
Pour un peu de gaieté, voici quelques photos de fleurs avant le déluge :
00:37 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
31/05/2016
Hydrangea bretschneideri
C’est la mousson. Pas une minute sans pluie depuis des jours et des jours. Je m’étiole et il m’a fallu du courage pour sortir prendre ces photos. Mais les plantes apprécient.
C’est un vrai temps pour hydrangeas, mieux qu’en Bretagne. Hydrangea bretschneideri qui les autres années devait se contenter de mes arrosages pour fleurir explose de joie et de fleurs, des fleurs insensibles au déluge :
Les rhododendrons savent aussi apprécier :
Et les fusains d’Europe, récents sur ce terrain mais spontanés, en profitent pour fleurir mais seront-ils fécondés sous cette pluie permanente qui fait fuir les insectes :
15:03 Publié dans hydrangea | Lien permanent | Commentaires (0)