21/07/2016
Eriobotrya japonica, mes premiers fruits
Oui, pour la première fois, j’ai des nèfles. Pas celles de Mespilus germanica, pas très bonnes et à consommer blettes mais celles du néflier du Japon, Eryobotrya japonica, des nèfles jaune-orangé sucrées et juteuses ;
Mon néflier du Japon a plus de 20 ans. C’est un bel arbre d’aspect exotique aux très grandes feuilles épaisses et gaufrées, persistantes en hiver. Un 8 janvier, on devine les fleurs qu’elles cachent :
Cet arbre fruitier peut être cultivé jusqu’en zone 8, il supporte -10° voire un peu moins pour un temps court. Mais en dehors des zones 9 et 10, la difficulté est d’avoir des fleurs et des fruits car les fleurs sont présentes d’octobre à janvier et les fruits en plein hiver et le gel peut les détruire. Depuis quelques années j’ai tous les ans des fleurs, de belles panicules de fleurs nombreuses, blanches couvertes d’un duvet roux avec 5 pétales et 20 étamines :
Le 31 octobre :
12 novembre :
23 novembre :
2 janvier :
Pour les fleurs, il n’y a en général pas de problème. Elles brûlent entre -3 et -5° mais le gel survient surtout fin janvier et février.
Pour les fruits, c’est plus difficile. Début de formation des fruits le 22 janvier 2016 :
Mais cet hiver, il n’a presque pas gelé, à peine -1° un ou deux matins. Et pour la première fois, j’ai des fruits. J’en ai compté 7 mais il y en a peut-être davantage, s’il y en a plus haut que 4m, ils me sont cachés par les grandes feuilles.
Le 31 mai ils sont encore verts :
Le 18 juillet :
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20/07/2016
Heracleum sphondylium
C’est la berce commune, une belle grande plante qui me dépasse largement en hauteur. Le plus souvent bisannuelle, elle peut être vivace et cela semble le cas pour la mienne car elle réapparait tous les ans exactement au même endroit sans se disséminer. Elle aime les zones humides et si elle persiste dans le sable uniquement à cet endroit, c’est parce qu’elle pousse contre l’érable à sucre qui souffre de la sécheresse du sable et que donc j’arrose tout l’été, la berce en profite. A sa droite sur les photos, c’est un grand camellia, bien arrosé lui aussi.
Je l‘admire mais je n’y touche pas. Il lui arrive de donner des irritations cutanées mais elle est bien moins dangereuse que la grande berce du Caucase, Heracleum mantegazzianum, une vraie peste envahissante et qui cause des lésions cutanées graves.
Tout est comestible dans cette plante, pour l’homme et pour le lapin, et ses fleurs attirent une foule d’insectes.
Ces photos d’inflorescences couvertes d’insectes dont beaucoup de syrphes ont été prises à Romilly, zone plus sauvage et ensoleillée :
La formation des graines en août :
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19/07/2016
Viburnum foetidum
Je l’ai acheté à l’Arboretum des Barres sous le nom Viburnum foetidum var quadrangulatum en novembre 2013 :
Le voici peu après sa plantation le 6 janvier 2014 :
Et sa première floraison le 14 juillet 2014 :
C’est un Viburnum, c’est certain mais je n’ai rien trouvé de fétide (Maurice Laurent, spécialiste des Viburnum ne comprend pas davantage son nom). Il a un feuillage permanent, c’est rare chez les Viburnum et c’est la raison de mon choix. Il devrait atteindre un jour 3m x 3m mais quand ? En largeur il y parviendra rapidement mais en hauteur sa croissance est plutôt lente, il mesure aujourd’hui environ 1m20, 2 ans ½ après sa plantation. En largeur il s’étale, il s’étale. Mais curieusement car personne ne décrit ce type de développement, absolument toutes les tiges partent directement du sol, donc il drageonne. Peu importe sa méthode, il est beau :
http://www.efloras.org/florataxon.aspx?flora_id=2&tax...
11:26 Publié dans viburnum | Lien permanent | Commentaires (0)
18/07/2016
Anguis fragilis
Ce matin, pendant que j’arrosais, un orvet, adorable et inoffensif lézard sans pattes, s’est glissé à mes pieds. Il se déplaçait lentement, n’avait pas peur de moi, j’ai eu le temps d’aller chercher l’appareil photo. Je pense que ce qui l’intéressait, c’était l’humidité de mon arrosage. C’est sans doute un mâle, sa couleur est assez uniforme. La femelle est plus « décorée » avec des bandes longitudinales. Il mesurait environ 35 cm.
Il avançait en tirant la langue mais c’était tellement rapide que je n’ai pu la photographier qu’une seule fois. On voit qu’elle est bifide avec un petit épaississement au bout que l’on voit bien sur la moitié gauche :
J’avais photographié une femelle à Romilly. Je l’avais trouvée dans la terre car c’est un animal volontiers fouisseur (recherche de vers de terre) et elle ne pensait qu’à s’y enfouir de nouveau.
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