02/04/2017
Adolphe Audusson, mon amour
Le Camellia japonica ‘Adolphe Audusson’ me fait vibrer d’émotion quand il est en fleurs. C’est l’un des 3 camellias plantés juste avant l’arrivée de l’exceptionnel anticyclone de Sibérie en 1985. Tous trois n’avaient pas eu le temps de bien s’enraciner lorsqu’ils ont subi un gel incroyable ici de -17°C pendant plusieurs jours, sans dégel dans la journée bien sûr. Les 3 ont survécu mais Adolphe Audusson est le seul qui n’en a subi aucune conséquence et n’avait pas perdu une seule feuille. C’est un véritable petit arbre de presque 4m (le mur sur certaines photos mesure 2m de haut). A cause de cette grande taille et des arbres et arbustes qui l’entourent je ne peux le photographier vraiment dans son entier.
Il semble dégouliner de fleurs. Ses très grandes fleurs rouge sang font ployer les branches sous leur poids. Heureusement, ces fleurs tombent juste avant d’être fanées comme chez les hybrides x williamsii. Il a ainsi un aspect toujours impeccable et je m’imagine mal être obligée d’enlever les fleurs fanées sur un arbre de cette taille.
Devant lui ‘Gloire de Nantes’, derrière lui sur la droite ‘Mme Martin Cachet, mes 3 premiers camellias, 33 ans :
Très beau, très florifère, autonettoyant, très grand et de croissance rapide pour un camellia, très rustique, c’est le camellia à conseiller pour débuter. Même pour ceux qui rêvent de camellias et n’osent parce qu’ils pensent que leurs hivers sont trop froids, je leur conseille de l’essayer. Les spécialistes le considèrent comme résistant jusqu’à -20°C, j’ai même lu -25°C.
Il commence à perdre des fleurs fanées. J’en ai ramassé une pour la mettre sur un papier millimétré :
21:22 Publié dans camellia | Lien permanent | Commentaires (0)
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