Sureaux

L'ovaire de la fleur va faire place au fruit, du moins s'il y a fécondation, ce qui est toujours le cas car le pollen est très abondant et les fleurs de sureau attirent une foule d'insectes pollinisateurs.
Botaniquement parlant, ce fruit n'est pas une baie comme on pourrait le croire, mais une drupe : en effet, la graine qui vous paraitra très dure est en fait un noyau, c'est-à-dire que l'endocarpe sclérifié entoure la graine. C'est l'équivalent par exemple du noyau d'une cerise ou d'une amande. Il y a 3 (à 5) graines par fruit.

Ces fruits, de 6 à 8 mm sont d'abord verts puis d'un pourpre très sombre pratiquement noir. Cette pigmentation est due aux anthocyanines.
Une caractéristique de cette fructification chez le sureau noir sauvage est que tous les fruits d'un même corymbe ne parviennent pas à maturité exactement en même temps, ce qui ne facilite pas la cueillette. C'est l'un des points dont s'occupent les sélectionneurs de cultivars à but productif.
Le poids des fruits provoque le renversement du corymbe qui pend et regarde vers le sol.


Les fruits sont mûrs à partir de la fin août. Un sureau de 5 ans ou plus peut produire jusqu'à 20 kg de fruits.