05/03/2009
L'hiver de Sambucus palmensis
Comment s'est passé cet hiver difficile pour Sambucus palmensis habitué à l'hiver très doux des Iles Canaries ?
Habituellement il se comportait comme un semi-persistant, ne perdant ses feuilles qu'en décembre ou janvier lors du débourrage des nouveaux bourgeons, il restait donc très peu de temps apparemment dénudé.
Cela ne parait pas être le cas cette année, il est resté nu très longtemps. Mais en fait tout s'est passé comme d'habitude : je vous ai montré le début de développement des bourgeons en décembre, ce qui a provoqué la chute des anciennes feuilles. La différence lors de cet hiver plus rigoureux, c'est que le froid a calmé la croissance des bourgeons qui ne repart que depuis peu. Pourtant les très jeunes feuilles qui n'étaient plus protégées par les écailles du bourgeon n'ont pas du tout souffert (contrairement à S. hookeri).
Voici l'aspect le 5 mars sur les jeunes Sambucus palmensis, à peu près identique à Romilly sur Seine et à Veneux les Sablons, alors qu'à Romilly la plupart des Sambucus nigra n'ont pas débourré.
Le grand Sambucus palmensis de Veneux (4,5 m) est très légèrement plus avancé.
Ces photos de plus près pour voir la fine pilosité sur les jeunes feuilles et les jeunes tiges qui le différencie de Sambucus nigra :
Je sais par expérience d'une année précédente que le feuillage même bien développé supporte – 8°C sans dommages. Je crois qu'il est maintenant à l'abri d'un accident.
12:48 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, plantes
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