04/03/2009
Sambucus chinensis en hiver
Sambucus chinensis est un sureau totalement herbacé, comme Sambucus ebulus, notre sureau yèble.
Le sureau de Romilly, en pleine terre, se comporte comme notre sureau yèble. En octobre on voyait encore ses premiers corymbes
et il s'en formait même deux nouveaux au niveau de bourgeons latéraux cette fois (comme à Veneux et par cela il diffère du sureau yèble).
Mais les tiges commençaient déjà à noircir et ces corymbes ne se sont pas développés davantage. En novembre toute la partie aérienne était morte, comme le sureau yèble, et il n'y avait aucune repousse au pied. A ce moment le sureau de Veneux resplendissait, totalement vert.
Le sureau en pot de Veneux se comporte donc différemment : ce qui semble provoquer la mort des vieilles tiges, c'est l'apparition très précoce des nouvelles pousses. Lors d'un hiver doux les anciennes tiges sont encore vertes en hiver. Le voici le 31 décembre 2008 : les jeunes pousses sont apparues, la tige commence à brunir mais il a encore les anciennes feuilles vertes.
Ensuite il y a eu les grands froids de début janvier qui ont précipité la mort des vieilles tiges et qui ont calmé la croissance des jeunes pousses. Ces jeunes pousses n'ont repris leur croissance que récemment.
Donc à Romilly il se comporte comme une plante vivace à feuillage caduc, à Veneux à feuillage semi-permanent (comme la rose de Noel). A Romilly il évite les dégâts d'un fort gel, pas à Veneux où une jeune feuille a été grillée. Il n'y a aucun dégât à – 4°C, brûlures à - 9°C.
Je le considère comme une plante en limite de rusticité chez nous, à surveiller et à protéger si nécessaire. A moins que la bonne solution ne se trouve à Romilly, en pleine terre : démarrage tardif et protection facile. C'est ainsi que se sont également comportés des chinensis en pleine terre à Trifouilly, le temps qu'ils ont survécu dans ce terrain pourri. C'est peut-être sa façon de vivre dans son pays ? Pourquoi garde-t-il son feuillage en hiver quand il est en pot ? Je ne comprends pas, les racines y sont moins protégées.
Par comparaison, le grand sureau des îles Canaries, Sambucus palmensis, tellement grand qu'il est impossible de le protéger, n'a pas souffert cet hiver.
22:46 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, plantes
Les commentaires sont fermés.