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07/06/2009

Nature

Cette annonce m'a réjouie. Ce qui s'est produit là n'a sans doute rien à voir avec une hybridation, cette plante s'est probablement adaptée à l'herbicide comme les microbes deviennent résistants à nos antibiotiques. Il n'empêche que pour d'autres plantes on aura des hybridations d'OGM avec  des plantes sauvages. Tout cela est néfaste pour l'équilibre de la nature et il est probable que les avantages de culture des OGM vont se diluer peu à peu. Dans l'immédiat et dans l'intérêt de ma petite santé, je me pose toujours la même question : comment se fait-il que les pesticides contre leurs prédateurs que fabriquent certains OGM disparaissent quand la plante arrive dans nos assiettes ?

 

Il faudra que je sème de l'amarante, une bien jolie plante, et comestible. Ma façon d'entretenir mon petit bout de terrain est bien loin de ces considérations productivistes (que je comprends partiellement mais à mon avis vouées à l'échec à plus ou moins long terme).

 

Je n'utilise aucun produit chimique ou non naturel. Je n'amène sur mon terrain de Romilly que des sacs de terre plus adaptée pour certaines plantes et des engrais à base de déchets végétaux, fumiers, algues. Je n'utilise de façon courante que mes mains ou des instruments à main. Je ne m'autorise qu'une tondeuse sur batterie pour les allées, sa durée d'utilisation ne dépassera sans doute jamais 5 heures par an, une pompe sur batterie pour l'arrosage rarement utilisée et une petite tronçonneuse sur batterie d'utilisation très ponctuelle. Exceptionnellement, par exemple pour l'arbre abattu par une tempête, j'ai fait appel à une entreprise munie d'une tronçonneuse thermique.

 

Je conserve toutes les plantes sauvages locales. Mon terrain est et restera sauvage, une nature seulement un peu domestiquée : les plantes dont la fréquentation est désagréable, orties et chardons sont reléguées aux extrémités du terrain, les envahisseuses voient leur nombre réduit pour permettre aux autres de se développer. Voici la dernière apparue : plusieurs touffes de marguerites qui n'ont rien d'horticole mais elles sont bien jolies et n'ont besoin d'aucun arrosage et d'aucun entretien.

marguerites romi 4 juin 039.jpg

 

 

 

 

marguerite romi 4 juin 040.jpg

Et j'ajoute à cela toutes les plantes dont j'ai envie en leur faisant une petite place au milieu des sauvages qui souvent les protègent. J'ai choisi par exemple pour planter quelques plants de tomates un tapis dense de menthe, et je leur ai mis au fond du trou des orties et à côté du basilic et des œillets d'Inde. J'attends de voir si ça marche, je n'ai pas envie de fabriquer des tomates aux pesticides, celles-là on les trouve au supermarché. Quant aux rosiers, je ne les achète que greffés sur Rosa canina à cause du pH de la terre et des variétés résistantes aux maladies.

 

08:18 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, fleurs

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