Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

08/12/2009

Pernettya mucronata

Aux Jardins de Provence il y avait de longues files de bruyères mais aussi plusieurs rangées d'une plante très étonnante. A vrai dire, avec ses nombreux fruits rouges très voyants, c'est elle qui attirait le plus le regard. Il y en avait vraiment beaucoup, sur plusieurs étagères en plusieurs endroits, mais pas la moindre étiquette, et pourtant j'ai cherché. J'ai cru reconnaître un Pernettya, j'ai appuyé sur la sonnette pour appeler un jardinier. Il m'a confirmé que c'était un Pernettya, qu'il mesurera environ 80 cm à l'âge adulte. Je lui ai reproché le manque d'étiquetage, il m'a répondu que ça coûterait plus cher, je pense pour plaisanter. Mais pour avoir le nom d'espèce, cela coûte sans doute encore plus cher.

 

Voici donc la petite plante en place à Romilly. Je suppose qu'il s'agit de Pernettya mucronata.

 

pernettya romi 7 dec 004.jpg

C'est encore une plante de terre acide. Je l'ai placée dans ma deuxième zone de terre acide mais au bord de cette zone à l'ombre du couple frêne-bouleau. C'est une zone en creux du terrain ce qui facilite l'aménagement d'une fosse acide. A l'autre bout il y a Erica erigena. Je ne vous la montre pas pour l'instant parce qu'elle mesure à peine 15 cm, elle ne ressemble pas à ce qu'elle deviendra, une grande bruyère arborescente.

 

Mais avec le Pernettya il y a un gros problème. Tous les sites, y compris les sites de vente, précisent que c'est une plante dioïque et qu'il faut un mâle pour avoir une fructification valable. Mais on ne trouve en vente que des femelles couvertes de boules pour attirer le client. Le mâle s'appelle Pernettya 'Mascula', le bien nommé. Il est beau lui aussi, il n'a pas de boules, ou parfois très peu, mais il a une belle floraison. Personne ne le vend. On fait comment ?

 

Le transport de mon Pernettya n'a pas été simple. Je l'ai tenu à la main en poussant le caddie de l'autre main. Les secousses du caddie lui faisaient perdre ses fruits. Dans la voiture je l'ai calé dans des lainages (je me suis déshabillée). Tous les fruits tombés ont été récupérés et enterrés autour de lui. J'espère quelques plantules avec au moins un mâle.

 

Ce problème avec les plantes dioïques, je l'ai rencontré il y a 20 ans avec l'argousier, Hippophae rhamnoides. On ne trouvait que des plantes, de semis probablement, dont on ignorait le sexe. Combien fallait-il en acheter pour avoir une bonne chance d'avoir les deux sexes ? Maintenant les pépiniéristes sérieux vendent des plantes sexées. A quand pour le Pernettya ?

10:45 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : jardin

Commentaires

Quel plaisir de vous lire... enfin qqn de plus dingo que moi... ça fait plaisir!
:-))
Ps: je vous souhaite de longues années très fleuries

Écrit par : Pascal Jordan | 21/10/2014

Les commentaires sont fermés.