01/11/2009
L'érable de Provins
Peu avant le départ des "américains" (mon fils, sa femme, les deux petites, et un ado très gentil mais qui sur le plan de la bouffe est une caricature de ce qui se raconte sur les américains), je ne pouvais échapper à la visite de Provins.
Provins est une ville magnifique mais tout le monde connaît et les photos n'étaient pas faciles, encombrées de la foule des visiteurs. Je vous montrerai juste quelques photos du haut des bâtiments, au-dessus des gens, surtout des vues moins habituelles. Mais nous allons commencer sur ce blog de botanique par la végétation (elle n'est pas médiévale).
En sortant de la voiture sur le parking de la ville haute, nous avons été éblouis par les feuilles d'or d'un érable. Il y en avait autant sur l'arbre qu'au sol.

C'est un érable champêtre, Acer campestre. Cela se voit à la forme de ses feuilles :


et à ses samares. Elles sont encore nombreuses sur l'arbre, groupées par paquets :

Leur forme est caractéristique de cet érable : les deux ailes sont exactement dans le prolongement l'une de l'autre.
22:26 Publié dans acer | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, jardin
Pyracantha
Partout les pyracanthas brillent de l'éclat de leurs fruits rouges ou jaunes, ces fruits qui leur font mériter leur nom de buisson ardent. Mais le mien n'a plus que ces quelques fruits oubliés sur une branche.
Il était pourtant superbement fleuri en mai lorsqu'il se mêlait aux branches de Sambucus tigranii.
Et ses fruits étaient magnifiques lorsqu'ils ont commencé à rougir début septembre.
Il s'élance tout contre la maison et s'en sert d'appui (il n'est pas attaché) pour s'élever bien haut
Mais il nargue et excite la voracité de tous les oiseaux que je protège et nourris l'hiver et qui ont tant d'arbres alentour pleins de branches pour nicher…
Trop d'oiseaux pour espérer encore des fruits à Noel, les houx les perdent encore plus vite. Tant pis, les oiseaux sont si beaux, si gais, si pleins de vie.
19:18 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
31/10/2009
Les fruits de Sambucus chinensis
Les fruits de Sambucus chinensis sont maintenant bien mûrs.
C'est à peu près à la même période que les années précédentes. C'est tard et cela limite les zones climatiques où on peut obtenir un cycle complet. Mais je vous ai déjà dit que je considère que sa limite de rusticité est la zone 8, même si son feuillage supporte de courts gels et s'en remet parfaitement. Des gels plus intenses ou prolongés comme l'an dernier lui font perdre son feuillage qui normalement ne se renouvèle qu'en fin d'hiver.
Ces fruits sont beaucoup moins nombreux que ceux des autres sureaux et c'est ainsi tous les ans. Problème de pollinisation dans mes conditions de culture ou comportement habituel de ce sureau ? Il attire pourtant beaucoup de pollinisateurs et en particulier les syrphes.
Ce corymbe a de superbes bractées à sa base mais on voit aussi plus haut de minuscules bractéoles qui prouvent que ce n'est pas une ombelle.
Même de près on ne voit pas beaucoup de détails sur ce fruit qui est parfaitement lisse.
On en voit un peu plus sur un fruit moins mûr, moins tendu, le 5 octobre.
23:55 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
30/10/2009
Actinidia sauvage
J'attendais la venue de mon fils pour sévèrement élaguer un grand sureau qui dépassait chez le voisin. Mais je vous ai déjà dit que les actinidias ont tout envahi alentour et souvent bien plus haut qu'un sureau. Cet élagage a ramené 3 branches et leurs fruits, pas encore tout-à-fait mûrs ; ils mûriront dans la cave :
J'avoue qu'ils ne sont pas très calibrés et plutôt petits. Mais c'est du bon kiwi sauvage, Actinidia chinensis très proche de l'espèce botanique. A l'époque où je l'ai planté, on trouvait difficilement et uniquement des très jeunes plants d'actinidias, essentiellement Hayward et Tomuri, quand c'était précisé. Hayward, vous savez, c'est ce gros kiwi qu'on trouve partout. Il présente bien, il est très productif. Mais la qualité ? Je suis incapable de le manger frais, aucun parfum et tellement acide… Mais il est si beau, n'est-ce pas ?
Comment donc ma forêt presque vierge s'est-elle retrouvée envahie par un kiwi sauvage ? Tout simplement grâce à un sanglier.
Il y a quelques années un sanglier, sans doute traqué par une chasse à courre car la forêt domaniale est au bout de la rue, a dévasté mon terrain. J'ai su que c'était un sanglier à cause des marques de ses sabots dans le sol. Un cerf en avait fait autant l'année précédente, c'est le voisin qui l'avait vu. Le cerf n'a fait aucun dégât, le sanglier a pulvérisé toutes les arcades qui soutenaient les actinidias et arraché les jeunes plantes.
L'année suivante le pied mâle a fleuri. Mais il a fait de toutes petites fleurs… femelles !! C'est le porte-greffe seul qui a survécu. Il est vrai que seules les racines étaient en bon état. Ces fleurs ont été suivies de petits fruits de la taille d'une belle cerise, plutôt vert-jaune, à peau très lisse, à manger sans épluchage. Délicieux. Rien à voir avec Hayward qui me fait grimacer. Malheureusement j'ai tenté plusieurs fois de planter un pied mâle, ils ne survivent pas dans le sable. La fécondation par un mâle d'un terrain voisin est très aléatoire et c'est pourquoi je n'ai plus eu de fruits.
L'actinidia dont je vous montre les fruits aujourd'hui fructifie pour la première fois. De toute évidence c'est, lui aussi, la survie du porte-greffe.
Je viens de goûter le fruit qui paraissait le plus mûr. Il est très bon. Je n'ai pas fait la grimace. Il est bien sucré puis on sent une légère acidité, juste ce qu'il faut. Délicieux et rafraichissant.
19:25 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, jardin
29/10/2009
Araignée
Voici une araignée qui a traversé à toute vitesse mon séjour au mois de juillet : les joies de la forêt de plein pied.
Je n'ai pu trouver son nom.
Elle me fait un peu penser à une tégénaire, la tégénaire noire en particulier, mais la mienne est d'un noir absolu ce que je n'ai pas retrouvé sur les photos ailleurs.
Ses pattes paraissent plus courtes, épaisses et trapues, et moins poilues. Je trouve qu'elle ressemble davantage à une araignée du genre Atrax mais elle n'en a ni la taille ni la dangerosité et encore moins la localisation géographique.
Elle est d'un noir si sombre et en même temps si brillant, comme un vernis, que les détails sont difficiles à percevoir et elle courait beaucoup trop vite pour que j'aie le temps de faire des essais d'éclairage. Pour les yeux, je crois que c'est sur cette photo qu'on les voit le mieux, du moins 6 d'entre eux :
20:33 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : nature, animaux
27/10/2009
Evereste
L'automne est arrivé aussi pour le joli pommier à fleurs, Malus 'Evereste'. Ses adorables petites pommes de la taille d'une cerise et souvent groupées par deux comme elles commencent à se couvrir de stries rouges qui vont peu à peu confluer, et ses feuilles prennent une couleur jaune beurre.
'Evereste' est un beau petit arbre couvert au printemps de boutons roses puis de la neige de ses fleurs blanches. Se belles petites pommes décorent une partie de l'hiver, jusqu'à ce qu'elles aient toutes été dévorées par les merles. Elles sont comestibles mais plutôt insipides, certains les utilisent en gelées, je les laisse plutôt aux oiseaux qui en sont très friands.
'Evereste' a un pollen de champion et c'est un excellent pollinisateur pour les pommiers à fruits. Il résiste à la plupart des maladies des pommiers puisqu'il est une retombée d'un programme de résistance des pommiers. Il supporte tous les terrains, d'acide à calcaire. Le mien se débrouille seul dans le sable à l'ombre d'un grand chêne et surplombé par un rosier-liane. Il ne vous décevra pas.


Nota : il est souvent écrit Everest comme le mont mais il n'a rien à voir avec ce mont. Son nom est l'assemblage de Eve, la tentatrice à la pomme, et reste parce que ses mini-pommes restent longtemps sur l'arbre.
18:53 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
26/10/2009
Et ailleurs
Sur la route entre Villiers en Bière et Pringy, on voit au loin une forêt encore toute verte.

Entre Bois le Roi et Avon

la forêt flamboie et des arbres sont déjà dénudés.

et juste à côté tout est jaune.

Il y a au plus 25 km depuis Veneux pour la première forêt, 10 km pour la deuxième. Pourquoi une telle différence ? Ce n'est pas à cause d'essences différentes, elles sont variées et sans doute à peu près les mêmes partout.
17:40 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature
L'automne arrive
mais à peine. Autour de la maison, seules quelques feuilles d'érables et de chênes commencent à rougir.

13:29 Publié dans Veneux les Sablons | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature