25/03/2010
Feuillages
Le feuillage marcescent du hêtre est encore présent :
Le feuillage du grand perce-neige est impressionnant. Il n'y avait au départ que 5 ou 6 bulbes. J'en ai déjà déplacé vers Romilly.
Dracunculus vulgaris est encore loin de la floraison et loin de sa taille définitive mais il se fait déjà remarquer à côté d'un Arum italicum sauvage. Vous aurez droit à sa floraison plus tard.
La place occupée par Cyclamen hederifolium s'étend lentement mais sûrement. Ce feuillage est aussi beau que la floraison.
Cet emplacement était autrefois occupé par du lierre et de la pervenche, il les a complètement évincés. Cela n'a rien d'étonnant, les bulbes grossissent et se soudent, cela forme un plateau continu juste sous la surface. Vous n'en voyez là qu'une partie, il se faufile sur la gauche de la première photo entre les mahonias et il menace d'envahir l'allée.
Cyclamen coum n'a pas encore un comportement aussi envahissant mais il a été planté au moins 10 ans plus tard. Hederifolium avait pris un peu de temps pour bien s'installer et s'est beaucoup étendu ensuite.
Il me faut encore Cyclamen repandum et Cyclamen purpurascens pour avoir une floraison presque toute l'année. Mais je ne les trouve pas en France, il va me falloir quémander encore une fois chez les grands bretons.
21:41 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : jardin
Commentaires
Bravo pour ce blog, agréable à lire et riche de commentaires instructifs.
(et merci Antoine pour avoir donné le lien !)
Pour les Cyclamens hederifolium, les tubercules deviennes énormes en effet (j'ai vu plus de 25 cm de diamètre), mais je n'ai jamais observé de soudure entre eux. Ils sont extrêmement prolifique par semi, et les tubercules des jeunes se superposent aux plus anciens, a tel point qu'ils donnent l'impression d'une basse bulbeuse inextricable.
Dans mon (petit) jardin, j'ai le C. hederifolium qui prospère sur le mode exponentiel, après 5 années de croissance très lente, c'est une franche accélération depuis 4 ans. Il faut souligner qu'il sont au pied d'un Magnolia grandiflora (racines énormes et superficiels, comme tout Magnolia), et dans un climat sec (580 mm/an).
Le C. coum est, chez moi, bien plus prolifique que le C. hederi. Les 3 coum plantés il y a 7 ans forment maintenant une population de plusieurs milliers d'individu reparti sur 20 m2, par dissémination naturelle (via les fourmis, selon le stratagème classique des cyclamens). Les tubercules sont petits, et les racines ne sortent que d'une faible surface du tubercule, à l'opposé du feuillage.
Le C. silicium ressemble beaucoup au C. hederi, avec des feuilles plus circulaires, il est moins prolifique chez moi, mais croit régulièrement.
Mon petit dernier est de C. pseudibericum, floraison maintenant, fleurs plus grandes que les précédent, violet foncé, une vraie petite merveille. Donné pour un peu juste coté rusticité, il résiste parfaitement ici depuis 4 ans, même avec cet hiver plus rigoureux. Il commence de se ressemer naturellement, mais c'est encore balbutiant.
Le C. repandum est le suivant sur ma liste, donné pour moins rustique que pseudibericum, j'ai attendu de voir comment se comportait ce dernier. Le succès se confirmant, je vais tester le rependum.
Écrit par : François | 26/03/2010
Cyclamen repandum est donné comme "frost hardy" par les anglais, il peut accepter jusqu'à la zone 5, il aurait même survécu en Z4 aux USA mais avec un peu de dégâts sur la floraison. Savez-vous si on peut le trouver en vente en France ? Quoique, j'ai l'habitude d'acheter aux anglais, ils sont plus doués pour les plantes rares, et cela se passe toujours très bien.
Écrit par : sambuca | 26/03/2010
Pour C. repandum, le site Cyclamen.org (vraiment riche d'info) donne cette Z4 pour la sous espèce repandum... Encourageant pour des tests ici. pour comparaison, mes pseudibericum ont perdu à peu près 50% des fleurs (boutons grillés) cet hiver, contre 0% d'habitude, mais l'hiver a été plus rude. Le feuillage est intact.
Pour trouver le repandum, je n'ai pas (encore) cherché, mes coum et pseudibericum proviennent de Schryves, ils n'ont pas d'espèces plus rares...
Écrit par : François | 30/03/2010
Difficile de vous suivre sans savoir où vous habitez. Est-ce en France ? Quelle zone ?
Écrit par : sambuca | 30/03/2010
Ooups, j'ai zappé ce "detail" pourtant si important quand on parle rusticité...
C'est en plaine de Limagne en Auvergne, proche de Clermont Ferrand, en plaine à 350 m d'altitude), climat sec (moins de 590 mm/an de pluie sur les 30 dernières années), dans ma zone sol argilo-calcaire riche, et climat semi continental, températures extrêmes plus basses qu'à Paris, mais plus élevées qu'en plaine d'Alsace. Les "moins de -15°C" sont rares, pas vu depuis 20 ans. L'hiver est extraordinairement irrégulier (effet de foehn oblige).
C'est du zone "7,5" (7b à 8a USDA), mais la sècheresse systématique de l'hiver d'ici (30 mm/mois de nov à mars) permet d'envisager pas mal de plantes qui "gèlent" ou se comportent mal ailleurs à cause d'une humidité hivernale trop grande.
C. hederifolium depuis 10 ans
C. cilicium depuis 8 ans
C. Coum depuis 7 ans
C. pseudibericum depuis 3 ans
Écrit par : François | 30/03/2010
Donc aucun problème, il n'y a pas de Z4 en France
Écrit par : sambuca | 30/03/2010
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